POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

samedi 1 novembre 2008

"Il faut sauver la Camif !" Qui ose le dire ?

Sa Cynique Majesté Royal a l’impudeur naturelle


"Je suis venue soutenir les salariés de Niort !"
,
a clamé Sa Cynique Majesté Royal.
Elle n’est pourtant pas venue de loin et bien tardivement…

Samedi 25 octobre à Niort, dans la région où l’amère de Melle est supposée présider au destin de la région Poitou-Charentes, 1500 personnes manifestaient en effet pour la défense de leurs emplois, après l'annonce du dépôt de bilan de la société de vente par correspondance, mais Désirdévenir Royal n’avait pas fait le déplacement de Paris…
A l'appel des syndicats CGT, FO, CFDT, CFE-CGC, CFTC et FSU, les salariés et leurs familles, ainsi que des élus et habitants de la région niortaise avait défilé du centre-ville à la mairie en scandant "liquidation, non, non, non". "900 chômeurs de plus, merci patron", pouvait-on lire sur des affichettes brandies par les manifestants.


L’artiste entre en scène

Finalement venue se mêler aux salariés de la CAMIF lorsqu’ils manifestaient à Paris contre leur licenciement devant le ministère de l'économie, vendredi 31 octobre, elle a posé non pas acte de solidarité mais de politique.
"Vingt millions d'euros suffiraient pour sauver la CAMIF", a soutenu l'ancienne candidate battue à la présidentielle.
Le Conseil Régional de Poitou-Charentes n'a pas envisagé de les employer bien.

L’amère Royal s’est encore abandonnée à la démagogie

"
Ce n'est rien face aux 10,5 milliards d'euros débloqués par Nicolas Sarkozy pour soutenir les banques
", a-t-elle ajouté.
La CAMIF n'aura-t-elle pas besoin des banques, comme par le passé, et du soutien de l'Etat, pour sauver des emplois dans la région de celle qui a l'invective facile ?


Elle a aussi tenté de se rallier les manifestants abandonnés en citant des projets de reprise montés par les salariés de la Camif Particuliers pour sauver leur entreprise. Fort bien !

Mais les salariés de la CAMIF sont solidaires des clients et sociétaires, comme pourrait l'être Sa Cynique Majesté susnommée
. Employés par une ex-coopérative soutenue par une mutuelle 'militante' (c'est sa pub qui l'affirme !), ils ne démontrent en aucune manière qu'ils ont un esprit différent, supérieur à celui de leurs collègues du privé.S'ils étaient les dignes représentants de l'"économie sociale", ne seraient-ils pas plus positifs? Ainsi, il est révélateur que, plutôt que de piller leurs lieux de travail, ils ne rendent pas service à leurs clients spoliés en leur fournissant les coordonnées des fabricants (qui font crédit à la CAMIF depuis une année), pour que les produits commandés puissent être livrés en passant directement par les fournisseurs, lesquels réduiraient du même coup leurs pertes.


Pour en revenir à la plaie du Poitou-Charentes aux désirs d'avenir national, elle n’a profité de sa prestation médiatique pour indiquer quel effort le Conseil Régional compte fournir en faveur de l’emploi à la CAMIF et, après les promesses en campagne de soutien à EADS, avec ses collègues présidents socialistes de région, les Poitevins et leurs clients auront jugé l’individu.

Accusatrice, Royal est encore entrée dans une "colère saine" !...

"C'est insupportable, les salariés se retrouvent sur le carreau à cause de patrons qui gagnent des centaines de milliers d'euros." Interrogée sur la viabilité d'un secteur comme la vente à distance, la comédienne a déclaré que "toutes les entreprises peuvent être sauvées, il y a des possibilités de développement comme le commerce équitable
" ! En attendant, c’est un « couac » de l’économie social !

La démagogue socialiste ne sait pas de quoi elle parle

780 salariés sont menacés de licenciement à la suite de la liquidation judiciaire de CAMIF Particuliers prononcée lundi 27. Sa maison mère, CAMIF SA, a quant à elle été placée en redressement judiciaire. En tout ce sont 900 emplois sur plus de 1500 de l'ensemble du groupe qui doivent être supprimés.

Et Sa Cynique Majesté Royal accuse les patrons, à la suite de la CGT, FO, CFDT, CFE-CGC, CFTC et FSU !

Mais, à l’origine, la CAMIF était une coopérative (Coopérative des Adhérents à la Mutuelle des Instituteurs de France (voir MAIF, l’assureur mutualiste des instituteurs) et l’économie sociale connaît donc des ratés qu'il conviendrait de maquiller…
"Voilà dix ans que se succèdent des plans de redressement, mais sans volonté de développement durable... C'est une gabegie financière!", avait pourtant dénoncé Jacky Barra, secrétaire général départemental de FO. Des propos que la pauvrette n'a encore pas entendus.

  • Ne sait-elle pas, la comédienne, qu'en 2003, des difficultés financières amènèrent la coopérative CAMIF à se recapitaliser, avec l'appui de … mutuelles de la nébuleuse socialiste (MAIF, de la MGEN et de la CASDEN BP). Un partenariat industriel avec 3 SUISSES International fut scellé. Les magasins de Lille et Toulouse furent alors ouverts à tous, par nécessité, puis Marseille. Le Savour Club fut revendu et les filiales se multiplièrent.
  • Ne sait-elle donc pas non plus, l'artiste socialiste, qu'en 2004, est mis en œuvre un processus juridique et financier de l'accord CAMIF/3 SUISSES International, avec le soutien de la MAIF, de la MGEN et de CASDEN BP. Et la participation de COFIDIS à hauteur de 66% au capital de C2C, une filiale de crédit de la CAMIF. Ces patrons-là ne sont-ils pas 'insupportables' ?

    La gauche socialiste appelle la droite au secours

    Une délégation syndicale de la CAMIF a été reçue au ministère de l'économie
    . Ne connaissent-ils pas le chemin de leur Conseil Régional ? Autre possibilité : ils ne peuvent pas compter sur une locataire incapable.
    Mais si au moins Désirdavenir Royal savait se taire, plutôt que d’accuser constamment à tort et à travers et de tromper l’opinion, sans apporter de contribution à la résolution des difficultés.

    Ségo-Zéro Zorro est arrivée…

    La CAMIF va voir de quoi elle est capable…
  • Aucun commentaire:

    Enregistrer un commentaire

    Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):