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samedi 23 août 2008

Le dalaï lama doit apporter un démenti à la propagande des pro-tibétains !

Le chef spirituel instrumentalisé par des extrémistes politiques rétablit la vérité
Le bureau du dalaï lama a démenti jeudi 21 août que le chef spirituel tibétain eut évoqué, dans un entretien au quotidien français Le Monde, un bilan de 140 personnes tuées par des tirs de l'armée chinoise le 18 août dans l'est du Tibet.

Dans cet un entretien, le dalaï lama aurait, selon le journal Le Monde accusé l'armée chinoise d'avoir "tiré sur la foule" le 18 août dans la région de Kham, et admis que le chiffre avancé de 140 Tibétains tués "demande à être confirmé".
Au journaliste qui lui tendait la perche en demandant si la "répression avait continué au Tibet malgré la trêve olympique", le dalaï lama aurait répondu que "l'armée chinoise a encore tiré sur la foule, lundi 18 août, dans la région de Kham, dans l'est du Tibet".

"140 Tibétains auraient été tués, mais ce chiffre demande à être confirmé"
, aurait alors prudemment déclaré le chef spirituel tibétain, en visite à vocation pastorale en France.
Le Monde n'a pas eu la sagesse (ni la déontologie assez sourcilleuse) pour attendre la confirmation pour diffuser cette pseudo information, d'ailleurs rapidement démentie, mais qui avait été fabriquée à point nommée, au moment où des membres du gouvernement étaient sur le point de rencontrer le dalaï lama ...

Le dalaï lama a en revanche assuré que depuis le début des émeutes, le 10 mars, "des témoins fiables ont pu établir que 400 personnes ont été tuées dans la seule région de Lhassa. Tuées par balles, alors qu'elles manifestaient sans armes". "Si l'on considère tout le Tibet, le nombre de victimes est bien sûr plus grand. Dix milles personnes ont été arrêtées. On ne sait pas où elles sont incarcérées", a-t-il ajouté.

Le représentant du dalaï lama à Genève, Tseten Samdup Chhoekyapa, a précisé de son côté que les violences mentionnées par le chef spirituel tibétain le 18 août s'étaient déroulées à Garze, une ville à population tibétaine du Sichuan où la situation est tendue depuis des mois.
Le bureau du dalaï lama a pour règle de ne diffuser une information qu'après avoir obtenu deux sources, selon Chhoekyapa, mais "en raison d'un black-out absolu sur l'information là bas, nous n'avons pas pu le faire". Le bureau subirait-il des pressions? Serait-il manipulé?

Confirmant une certaine hâte motivée par la concentration de l’intérêt sur le Tibet pendant les J.O., des groupes d'activistes tibétains qui fournissent d'habitude des informations sur la répression dans ces zones ont indiqué ne pas être au courant des tirs mentionnés par le dalaï lama.
Ils ont toutefois avancé l'excuse que leurs sources d'information s'étaient taries en raison de la répression.

Dans son entretien au Monde, le prix Nobel de la Paix avance en outre que l'armée chinoise construit désormais "de vrais campements militaires". "La présence militaire chinoise au Tibet est ancienne, , mais la frénésie de constructions nouvelles, dans les régions de l'Amdo et du Kham, me fait dire que cette colonisation par l'armée est destinée à durer", a-t-il déclaré. La Grande Bretagne n'a-t-elle pas procédé pareillement en Irlande du Nord en y envoyant des colons britanniques en nombre. Et en leur distribuant des terres irlandaises?... Robert Ménard n'a pas bronché, et pour cause. Il n'avait pas encore acquis l'immense stature qu'on lui connaît aujourd'hui: il n'était pas encore né pour le bien de la planète.

Le dalaï lama a enfin suggéré que le droit d'ingérence est une invention antidémocratique et qu'il a été débordé -en pure perte- par des occidentaux irrespectueux. Le dalaï lama reconnaît la souveraineté chinoise: il ne demande pas l'indépendance pour le Tibet, mais son autonomie. Il a été contraint d'observer que, malgré les pressions extérieures à la faveur des J.O., qu' "aucune ouverture n'a été enregistrée" dans les discussions avec Pékin. "Après les émeutes de mars et les Jeux Olympiques, nous avions cru à des signaux positifs. Nous avons vite déchanté. Nos émissaires se sont heurtés à un mur", a-t-il regretté.

Le fonds de vérité est manifestement amplifié par une désinformation militante.

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