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LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

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dimanche 31 août 2008

Des abus de cumuls d’indemnités de chômage et de salaires

L’Europe doit s’organiser pour réagir
En vacances studieuses en Belgique, Laurent Wauquiez a découvert que des ressortissants français peuvent être à la fois demandeurs d’emploi en France et travailler chez nos voisins. Les malins, ou exploiteurs, touchent à la fois un salaire outre Meuse et des indemnités de chômage dans l’hexagone (mais la gauche prétend, la main sur le cœur, qu’ils n’existent pas)…

Il devient donc urgent de constituer des fichiers croisés pour contrecarrer les abus de ‘défavorisés’ sur lesquels la gauche voudrait fermer les yeux.

Sur le sujet, LePost est ambigu, voire démagogue.
En avril, pour accabler le gouvernement et Laurent Wauquiez en particulier, le site de journalistes en rupture avec le journal Le Monde titrait : «Demandeur d'emploi, travaille et tais-toi » : de quoi séduire facilement l’opposition généreuse mais obtuse.

LePost regrettait alors pour commencer qu’ « Après deux refus successifs d’"offre valable d’emploi", les chômeurs n’auront plus droit à leurs indemnités. » Ca fait compréhensif et généreux, mais aux frais des classes moyennes. Tout ça pour admettre au bout du compte que «La France est beaucoup plus généreuse que ses voisins européens, avec à l’appui un lien vers une
étude comparative des législations en vigueur chez nos voisins.

Il en ressort d’abord que la France a la définition la plus générale de l’OVE (articles L.311-5 et R.311-3-5 du code du travail), c'est-à-dire la plus floue et donc la plus facilement contournable:
"Est considéré comme convenable, et ne peut donc être refusé sans motif légitime, tout emploi, quelle que soit la durée du contrat de travail proposé, compatible avec la spécialité ou la formation antérieure de l’intéressé, avec ses possibilités de mobilité géographique compte tenu de sa situation personnelle et familiale et des aides à la mobilité géographique qui lui sont proposées, et rétribué à un taux de salaire normalement pratiqué dans la profession et la région."
"Convenable", "valable" ou "approprié" ? Cette idée de sanctionner les chômeurs ne donnant pas suite aux offres proposées remonte au début des années 2000. A l’époque, la "refondation sociale" discutée entre syndicats et patronnat s’inspire d’une
étude de l’OCDE montrant que dans les pays anglo-saxons, la baisse du chômage est liée au renforcement des dispositions liées à la recherche d’emploi.

Mais LePost louvoie et passe par la case ‘démagogie’
Quand à Cahors, le Président Sarkozy évoque une offre d’emploi "raisonnable" et se préoccupe de plus de justice entre les Français qui triment, et ceux d’entre eux qui tirent profit du système de protection sociale, comme l’a constaté Laurent Wauquiez. LePost glose pourtant sur la volonté du gouvernement d’intensifier le régime des sanctions, parce qu’il "ne peut y avoir une société qui ait des droits sans devoirs". Le Président de la République précise en effet qu’il faut promouvoir "un texte qui permettra de tirer les conclusions de deux refus consécutifs d’une offre d’emploi raisonnable". Laurent Wauquiez a constaté que le besoin devient urgent...
Vous avez dit "raisonnable" ?
Outre que l'opposition irresponsable et aux abois se régale de compliquer la tâche du gouvernement, l’acception du terme revêt des réalités bien différentes en Europe. Trois critères sont en général pris en considération :
1- la nature de l’emploi et son adéquation avec le niveau de qualification du demandeur d’emploi ;
2- le niveau de rémunération de l’emploi, par rapport au dernier salaire de l’intéressé ;
3- les conditions d’accès à l’emploi (durée et/ou coût du trajet).
C’est ce qu’en avril a rappelé Laurent Wauquiez, le secrétaire d’Etat à l’Emploi, sur le plateau de LCI.

LePost , de la démagogie à la manipulation de l'opinion
LePost fait état d’un entretien du directeur général de l’Unedic au Monde, où l’on voit que Jean-Luc Bérard raisonne toujours comme si les travailleurs avaient encore les moyens d’entretenir les bénéficiaires de théories généreuses :
"Le débat est mal posé. Une offre n’est valable que si le demandeur d’emploi a la compétence requise pour le poste. Nous ne sommes pas les mieux qualifiés pour décider de l’activité que doit accepter le chômeur. ‘Etes-vous mobile ? Quelle est votre expérience ? Voulez-vous changer d’activité ? ’: c’est à partir de ce contrat, entre le demandeur d’emploi et le conseiller qui l’accompagne, que l’on peut définir l’OVE. Et, à partir de là, décider d’une sanction s’il ne respecte pas ses engagements." L’irresponsable préconise de demander au demandeur d‘emploi, à charge de la solidarité nationale, de choisir entre travailler et recevoir une allocation…

En Europe, six pays sur onze (54%) imposent un lien entre ancienneté du chômage et qualité des propositions
Comme le montre bien l’étude de l’Unedic, plus vous attendez, plus vous risquez d’avoir à accepter un job bien loin de vos souhaits. Ce principe a été adopté par six des onze pays européens étudiés (Allemagne, Belgique, Espagne, Royaume-Uni, Irlande, Luxembourg).
Le Danemark va même encore plus loin, puisqu’il stipule que : "Tout demandeur d’emploi doit accepter tout emploi qu’il est en mesure d’occuper ou tout emploi qu’il serait en mesure d’occuper après une formation de courte durée, si la formation requise lui est proposée."
Heureusement pour les Danois, des mesures restrictives protègent les demandeurs d’emploi, en particulier les jeunes diplômés à la recherche d’un premier emploi. Les critères, eux, sont variables. Cela va de l’Italie où le montant du salaire acceptable ne peut être inférieur de plus de 10% au salaire antérieur.
A l’Espagne où la variable transport est très élastique : le temps de trajet ne peut excéder 25% du temps de travail journalier ou les frais de trajet excéder 20% du salaire mensuel.
"La moitié des emplois non pourvus réclament des salariés qualifiés, voire très qualifiés"
Il s'agit de savoir honnêtement si les qualifications requises sont effectivement nécessaires: avec le pompeux titre de "professeur des écoles", l'instituteur a -t-il besoin du niveau de qualification qu'on lui impose ?
Interrogé au lendemain du présidentiel discours de Cahors, le directeur général de l’Unedic replaçait son propos dans son contexte. Encore faudrait-il qu’il ne schématise pas…
"Partir de l’idée selon laquelle un chômeur doit accepter tout ce qu’on lui propose va au-delà du cadre normal de l’exécution de nos missions. De plus, les emplois non pourvus réclament pour la moitié d’entre eux des salariés qualifiés, voire très qualifiés. Se pose le problème de leur accompagnement et de leur formation." C’est faire peu cas de l’autre extrémité de l’échelle des qualifications ? Mais le directeur général a choisi cet angle pour s’opposer et contenter les personnels rêveurs de l’Unedic.

Le tacle diplomatique de Jean-Luc Bérard s’appuie sur deux phénomènes
: la plupart des secteurs déficitaires en main-d’œuvre (comme précisément les petits emplois du BTP ou du tourisme) réclame du personnel formé, comme de nos jours à tous les postes. Voire très formé, comme le rappelle depuis plusieurs années le cas des infirmières espagnoles recrutées faute de candidates françaises, respectivement grâce ou malgré la revalorisation des salaires et carrières.

L’autre problème de l’ANPE réside dans sa capacité à proposer des "offres valables" aux deux millions de chômeurs français. ‘Valable’ signifie 'utile'.
Or, les chiffres donnés par l’Agence des radiations pour "refus d’offre" sont marginaux : 13 672 sur un total de 563 680 radiations, de janvier à novembre 2007, soit 2,4%.
Mais ces chiffres soulignent en fait l’inadaptation du système ancien qu’il faut donc mettre en adéquation avec les besoins du marché du travail et l’état des finances publiques actuels .
Rénovons !

samedi 30 août 2008

Guerre des chefs au PS : Hollande échappe à un douloureux inventaire

« Je suis le PS !», assure Flamby 1er
Au terme d'une université d'été marquée par une guerre des chefs entre candidats à sa succession, François Hollande doit prononcer ce dimanche l'un de ses derniers grands discours creux de Premier secrétaire, après onze années à la tête du Parti socialiste,
Le député de Corrèze, qui cèdera son fauteuil Louis XV après le congrès de Reims en novembre, a été quelque peu oublié déjà, tant les dirigeants qui ambitionnent de le remplacer sont occupés à s’allier contre son ex-concubine, qui les a conduits à la déconfiture avec sa complicité, d’abord, et à son corps défendant ensuite.

Personne n’est ni responsable, ni coupable
L'état dans lequel se trouve le parti, après trois défaites présidentielles consécutives, "ce n'est pas la seule responsabilité de François Hollande", fait valoir le député européen Benoît Hamon. "Il y a quelque chose d'assez indécent à choisir à nouveau Hollande ou Royal comme victime expiatoire", assure-t-il.

L'inventaire est une crainte majeure de l'équipe Hollande ?
En 1997, quand Lionel Jospin installa François Hollande à la direction du parti après avoir pris le poste de Premier ministre, tous les ténors jouèrent bientôt des coudes pour faire partie de son équipe à un moment ou un autre. Dans ces conditions, certains veulent croire que le droit d'inventaire, que Lionel Jospin s'autorisait sur les années Mitterrand, serait difficile à exercer onze ans plus tard. Pourtant, qui a fait de Jospin ce qu'il fut ?

Responsabilité collective ?
"Depuis 2002, le PS n'a plus travaillé", martèle dans son dernier livre et à longueur d'entretiens, Martine Aubry, pourtant secrétaire nationale du PS dans l'équipe Hollande.
"On rêve un peu en ce moment", déplore Vincent Peillon, qui fut porte-parole du PS au début des années Hollande. "Ce qu'il faudrait, c'est que nos principaux leaders apprennent à modérer un peu leur expression et surtout à ne pas s'auto-flageller en public", ajoute cet affidé de Sa Cynique Majesté Royal.
Laurent Fabius, principal défenseur du "non" socialiste européen, alors que Hollande prônait le "oui", refuse de faire la "rubrique nécrologique" du premier secrétaire mais son jugement est sévère.
"Le bilan de Hollande est un bilan qui n'est ni tout noir ni tout blanc mais contrasté", assure-il, en période d'alliances, citant à la fois les "belles victoires aux élections intermédiaires", régionales et municipales, mais aussi les dissensions sur la Constitution européenne en 2005.
"Ce serait trop facile d'incriminer tel ou tel mais si on dit, alors qu'on perd les présidentielles depuis 20 ans, qu'il ne faut rien changer, je crains qu'on frise le paradoxe", estime l'ancien Premier ministre.

Le dauphin serait-il désigné ?
Pas de quoi pavoiser pour les proches de Hollande Pendant onze ans, "personne ne voulait valoriser le travail du PS parce que cela aurait conduit à dire que François faisait bien son boulot", prétend son directeur de cabinet, Stéphane Le Foll, non sans aplomb et auto-satisfaction !
Qui sera Flamby II ? En arrivant à La Rochelle, le futur ex-premier secrétaire a appelé à la création d'un "pôle central" pour diriger le PS après lui. Or, Bertrand Delanoë "est apparemment preneur", assure-t-on aussitôt dans l'entourage du député de Corrèze. Si l’équipe sortante déclare donc la place prise, les troupes de Delanoë peinent à se rassembler derrière son joli panache rose.

Hollande n’abandonnera pas les socialistes !
Pour clôturer l’université d’été, ce sera son privilège de sortant de livrer une "proposition politique pour les années à venir", un "message positif centré autour de l'idée de progrès", explique Le Foll, qui réfute le terme de "testament". L’ex-premier secrétaire transmettra un parti exsangue et atomisé, mais un PS de « progrès » !...
Comme Désirdavenir Royal, son ex-concubine, Flamby 1er ne renonce pas et s’incruste : il n’a pas assez fait !... Comme elle, il entend d’ailleurs des voix célestes populaires. "Les gens me disent: alors, vous allez prendre votre retraite?", grince François Hollande. Mais il réplique par le don de sa personne : il se tiendra en réserve de la nation pour la présidentielle de 2012. Il lit sur les lèvres. « Dans la rue, les gens me disent, voilà le PS, je suis le PS. Je veux exister par moi-même, pas simplement au nom d'un collectif." Pathétique.

Dimanche, devant plusieurs milliers de militants et les rares ténors restés à La Rochelle, à l’instar de l’amère Royal, qui a des cierges à brûler d’urgence en Italie, Flamby 1er battera le rappel avant de sonner la charge contre la droite. C’est la routine socialiste de la rentrée comme depuis plus de deux quinquennats.

vendredi 29 août 2008

Les démocrates alter-mondialistes nous mettent en fiches

La gauche vertueuse a ses renseignements généraux !
Suite à son article sur la condamnation de l’affreux Jojo Bové pour violence anti-OGM, PaSiDupes n’a pas tardé à recevoir un commentaire à charge concernant M. Giblet Marc, la victime expiatoire de Bové .
Nous sommes indignés de la délation, mais amenés à publier les informations, pour que nul n'en ignore: nos concitoyens doivent être mis en garde.

Les altermondialistes montent sur nous des dossiers
En voici la preuve, envoyée par un courageux anonyme :

RIEN QUE DE L'INFO: rapport de la D.R.A.F. effectué dès le lendemain sur le silo : dégâts 7 000€ ; indemnisation du pauvre agriculteur par son assurance : + de 420 000 € ; et ci-dessous sociétés dont le pauvre agriculteur est gérant :

1.GROUPEMENT FONCIER AGRICOLE DE LUGOSRCS
Bordeaux D 315 597 609
Renseignements juridiques :
Activité : Location de terrains et d'autres biens immobiliers - 6820B
Siège social : 33830 LUGOS
- SIRET : 31559760900074
-Forme juridique : Groupement foncier agricole (GFA)
Capital social : 589.215,45 EURO
Dirigeant(s) : Associé-Gérant : M. GIBLET Marc né le : 23-11-1946

2.GROUPEMENT FONCIER AGRICOLE DE COURLOUZERCS
Bordeaux D 319 822 219
Renseignements juridiques :
Activité Location de terrains et d'autres biens immobiliers - 6820B
Siège social - 33830 LUGOS
- SIRET 31982221900014
Forme juridique Groupement foncier agricole (G.F.A.)
Capital social 53,66 EURO - Dirigeant(s) Associé-Gérant M. GIBLET Marc

3.GROUPEMENT FONCIER AGRICOLE DES CERCLES
RCS Bordeaux 323 982 280
Activité Location de terrains et d'autres biens immobiliers - 6820B
Siège social Route de Courlouze - 33830 LUGOS
- SIRET 32398228000022 Forme juridique Groupement foncier agricole (G.F.A.)
Capital social 1.510.922,21 EURO
Dirigeant(s) : Gérant M. GIBLET Marc - né le : 23-11-1946

Et si ça vous intéresse : il cultive des OGM dans le parc naturel des landes où, simple détail, la chartre de ce parc précise: aucune culture OGM.Voilà pour l'honnête homme. et j'en ai d'autres tout aussi vrai...

4. SCA DU DOMAINE DE COURLOUZERCS
Bordeaux D 302 307 228
Activité : Culture de céréales (à l'exception du riz), de légumineuses et de graines oléagineuses - 0111Z
Siège social - 33830 LUGOS
- SIRET 30230722800015
Forme juridique SOCIETE CIVILE (responsabilité indéfinie des associés à proportion de leur part dans le capital, en l'absence de capital, ils sont présumés responsables à part égale, pas de capital minimum, minimum de deux associés, pas de publication des comptes, interdiction d'exercer une activité commerciale. Cette forme juridique implique une responsabilité étendue aux associés. C'est donc sur les associés qu'il convient d'étudier le risque final).
Capital social 60.000,00 EURO
- Nationalité (de l’entreprise) : France
Dirigeant(s) Associé-Gérant M. GIBLET Marc - né le : 23-11-1946

Dénoncer les services de police des gouvernements, toutes tendances confondues, est un sport classique à gauche, mais on sait moins que la presse concocte des fiches sur les adversaires de cette gauche vertueuse, aux procédés pourtant fort peu démocratiques et républicains…

Eté chaud, en préambule à la rentrée sociale : incidents et incendies suspects

Dans l’Aude, le plus grave incendie de l’été en cours
En juillet dernier, 5.000 passagers de la SNCF ont subi des retards sur l’axe Paris-Bordeaux, et déjà pour des incendies : "plusieurs feux de talus en bordure des voies". Plusieurs ! Et jusqu’à trois heures de retard…
Ca aurait aussi bien pu être un arrachage de caténaire comme au jour du grand retour du long week-end du 15 août : sur le coup de midi, au plus chaud de la journée du dimanche 18, dans les Bouches-du-Rhône, à proximité de la ville traditionnellement communiste d’Aubagne. Quelque 3.000 voyageurs, selon la SNCF, ont été victimes de ces retards. Après trois heures d'interruption totale, la circulation ne reprit progressivement que sur une seule voie, seulement trois heures plus tard, ce qui entraîna d'importants retards, jusqu'à dix heures pour certains trains.
Le PDG de la SNCF Guillaume Pépy sacrifia à la mode démagogique en vigueur et présenta ses plus plates excuses aux usagers au JT du dimanche soir sur France 2. Il annonça alors une "compensation à 100%" pour tous les voyageurs ayant subi des retards sur les lignes concernées. Mais le remboursement intégral de leur billet sous forme de bons de voyage" suscita un rebond de mécontentement. La Fédération des usagers des transports (du papa de Jean-Luc Delarue) et des services publics (FUT-SP) a aussitôt dénoncé cette décision de rembourser en bons de voyages et non en argent, la jugeant "inacceptable". Contrat rempli des responsables au-delà de toute espérance. Il ne fallait pas en rester là.

C’est maintenant le début des grands retours des vacanciers de fin août et le hasard fait que des incendies démarrent dans le sud-est.
Après Poitou-Charentes et les Bouches-du-Rhône, c’est dans l’Aude que quelque 600 hectares de végétation ont brûlé dans le département de Gérard SCHIVARDI, Conseiller Général du canton de Ginestas dans les Corbières, élu du Parti ouvrier indépendant (POI), ex-Parti des Travailleurs.
Depuis jeudi après-midi, après DEUX départs de feu dans le massif des Corbières, où 400 hommes et neuf avions bombardiers d'eau continuaient vendredi matin de lutter contre les incendies. Les deux incendies, distants d'une quinzaine de kilomètres seulement et qui forment "le plus gros feu de l'été sur le bassin méditerranéen", se sont propagés rapidement, en raison "d'une forte sécheresse", a indiqué le lieutenant-colonel Alain Destainville, du Codis de l'Aude.
Un premier incendie a été signalé jeudi vers 17H30 dans une zone inhabitée du massif des Corbières. Il a détruit quelque 450 hectares de pinède et était "toujours en cours", vendredi matin d’après le Codis.
Le second incendie, qui s'est déclaré vers 22H30 à une quinzaine de kilomètres à l'ouest du premier foyer, a détruit 150 hectares pendant la nuit mais "l'évolution de la situation est favorable", a indiqué M. Destainville.
Aucun blessé et aucun dégât « important » n'ont été enregistrés dans cette région peu habitée, à proximité du village de Saint-André-de-Roquelongue, à une quinzaine de kilomètres de Narbonne, lieu de naissance de Schivardi, en 1950.

L’incendie reste donc un moyen privilégié de perturbations
Le mécontentement des Français est garanti ! Ainsi, 12 TGV ont déjà été contraints à l’immobilisation entre Monts, en Indre-et-Loire et Châtellerault, en juillet dernier, dans la Vienne : c’est en région Poitou-Charentes, présidée par Sa Cynique Majesté Royal. Une coïncidence malheureuse de plus.

Les journalistes de la presse nationale plus choyés que ceux de Poitou-Charentes

La ‘république du respect’ de Désirdavenir Royal, c’est pour la télé

Sa Cynique Majesté Royal méprise sa presse régionale
Ivan Drapeau, rédacteur-en-chef adjoint à Charente Libre est humilié.
« Ségolène Royal est de moins en moins présidente de Poitou-Charentes et de plus en plus candidat permanente à la présidentielle », dénonce-t-il.

Les journalistes de la région ‘ont le sentiment’, comme dirait le BN du PS, que Sa Cynique Majesté Royal , « leur » présidente de Poitou-Charentes, les prend de haut et les ignore. Celle qui affiche le même rictus devant sa glace et les caméras trompe bien son monde.
Tant de blancheur éclatante dissimule mal une noirceur de l’âme.
L'amère Royal est inaccessible
Finies les relations privilégiées.
Bien que le numéro de son portable ait circulé dans toutes les rédactions, son téléphone ne répond plus à la France profonde
Formulées auprès de ses lieutenants, eu égard à la dimension nouvelle que lui confère désormais son échec à la présidentielle, les demandes de rencontre débouchent sur des fins de non-recevoir…

Cette femme est si simple et tellement proche du peuple !
Mais il existe encore des militants pour conserver des illusions. En tous cas ceux qui croit la connaître, grâce à la télévision ! Elle compte sur eux, mais peuvent-ils compter sur elle ? Les journalistes de sa région auront prévenus les militants crédules.

Université d’été du PS : mésentente cordiale

Les incohérences du PS : les alliances contre nature des camarades arrivistes
La grande et belle "famille" socialiste se réunit ce week-end à La Rochelle pour une université d'été aux allures de bal -non pas des débutantes (car elles /ils ont déjà beaucoup servi...)- mais des prétendants, à deux mois et demi du congrès de Reims. La Rochelle, à nouveau, sur les terres de Désirdavenir Royal…
Dire que les socialistes seront au grand complet et qu’il ne manquerait personne au rendez-vous de la rentrée serait abusif. Quiconque aura reconnu les ostracisés Jack Lang ou Claude Allègre ou Michel Charasse aura gagné un filet garni. Le socialiste le moins contestable sera également absent : Dominique Strauss-Kahn est empêché par ses obligations de Président du Fonds Monétaire International (FMI). C’est donc sans le principal candidat, sans le seul que les Français respectent, que s’ouvrent les grandes manoeuvres en vue d'un congrès (en novembre) dont personne ne connaît l'issue.
Tous les prétendants à la succession de François Hollande feront donc le déplacement, depuis les présidentiables Bébert Delanoë ou Désirdavenir Royal, qui ouvrira les travaux vendredi après-midi en tant qu’hôtesse permanente en région Poitou-Charentes, ou encore de Titine Aubry, jusqu’aux outsiders Pierre Moscovici et Julien Dray. Même Lionel Jospin, le retraité qui refuse de raccrocher, passera le pont de l'île de Ré pour participer à une table ronde sur la stratégie des partis sociaux-démocrates européens.

Comme chaque année, il y aura le festival "in" et le "off".
Côté "in", quelque 2 à 3.000 intermittents-militants assisteront aux 21 ateliers de l'université d'été, clôturée dimanche pour la dernière fois par le futur ex-Premier secrétaire, François Hollande.
Côté "off", les candidats à la succession feront campagne à coups de séances de dédicace de leurs livres ou de réunions de leurs soutiens. A ce petit jeu, Bertrand Delanoë et Martine Aubry seront plus assidus que l’amère Royal, qui partira dès samedi matin pour honorer une invitation à la fête de l'Unita des démocrates italiens et exprimer ainsi son mépris renouvelé du PS français.

L'incertitude reste totale dans le panier à crabes à trois semaines de la date-limite du 23 septembre pour le dépôt des motions et aucune majorité ne se dégage dans un parti pulvérisé. "Pour le moment, c'est plutôt la contribution du 'wait and see' qui est majoritaire", confirme le fabiusien Claude Bartolone. Il n’y a donc pas péril dans la demeure socialiste : imaginons-les un instant, par malheur, aux affaires de l’Etat…

Si on prend Bébert Delanoë
, officiellement candidat depuis cette semaine, qui a certes pris un petit avantage dans les sondages à la faveur du vide, le maire de Paris séduit 31% des Français et 31% des sympathisants PS, devançant Marie-sEGOlène Royal (18% et 28%), et Martine Aubry (13% et 17%), qui la talonne selon un sondage Sofres pour "Le Figaro Magazine". Il pourrait fédérer tous ceux, nombreux, qui ne veulent pas de Sa Cynique Majesté Royal. Ca fait en effet du monde.
Mais son appel en direction des amis de François Hollande, de Martine Aubry et de Dominique Strauss-Kahn pour constituer une majorité n'a rencontré qu’indifférence. Son refus de tendre la main aux fabiusiens et à l'aile gauche du parti a été très mal perçu par ces derniers.

Si on prend Désirdavenir pour la laisser
, on constate que, fidèle à sa victoire malencontreuse à la primaire de 2006, Royal la joue « I have a dream », selon les derniers à croire en elle, faute de mieux: leur espoir repose sur des militants pourtant courtisés depuis par Olivier Besancenot. L’amère de Melle répond avec naturel à la débâcle dans ses rangs avec réalisme : les combinaisons d'appareils ne peuvent que la desservir. La candidate a d'ores et déjà prévu de ne passer en province qu’une poignée d’heures à La Rochelle et de rassembler ses supporters dans la capitale, le 27 septembre pour son grand show au Zénith de Paris.

Prenons maintenant Martine Aubry

La maire de Lille a pansé ses blessures électorales et a poussé ses pions cette semaine avec la sortie de son livre. La ch’tite n'est pas encore candidate mais devrait se déclarer la semaine prochaine et fait déjà savoir qu’elle n’a pas pour habitude de se dérober : les électeurs, eux, pourraient en revanche se dérober à elle.
Son problème consiste à rassembler les "reconstructeurs". La coalition envisagée sans conviction est en effet hétéroclite. Il ne suffit pas de mettre dans le même panier tous ceux, même nombreux, qui ne veulent ni de l’odieuse Royal, ni du poisseux Delanoë: strauss-kahniens, fabusiens, amis d'Arnaud Montebourg ou d'Henri Emmanuelli. Les strauss-kahniens sont d’ailleurs eux-mêmes divisés, puisque Pierre Moscovici est candidat.

Des alliances contre nature
Dans ces conditions, le défaut de ‘leader’ socialiste apparaît toujours plus grosse qu’une maison dans le paysage politique. Le PS peine à paraître à la hauteur et l’opinion n’est pas dupe de ses difficultés à donner l'image d'un parti susceptible d'offrir une "alternative crédible" à Nicolas Sarkozy. C’est pourtant l’illusion entretenue par le slogan de cette université d'été ! Un défi pour la première formation d'opposition, largement inaudible depuis sa défaite de 2007, la troisième consécutive à la présidentielle, et concurrencée sur sa gauche par le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot.
L'organisateur Jean-Christophe Cambadélis (le violent de l'Assemblée Nationale contre le Premier ministre de Villepin) admet que, dans le contexte économique européen difficile et sous le regard de la Dame Pipi froid, qui les tient tous à l’œil de loin, les postulants socialistes continuent de se demander du coin de l’œil qui a la plus longue. "Les Français ne comprendraient pas que les socialistes soient dans les querelles de personnes".
Les organisateurs et les militants sont confrontés à la plus épouvantable rentrée depuis vingt ans. Comment ne seraient-ils pas en effet effarés par les unions contre nature qui se déroulent sous leurs yeux.

Oublions un instant Marie-sEGOlène qui, suite au râteau présidentiel qu’elle a pris en 2007, s’isole pour se livrer, bon gré, mal gré, au plaisir solitaire.
Un ‘ticket’ Aubry-Fabius engage à sortir couvert.
Quant à la ‘gang party’ Moscovici-Guérini-Collomb, elle ne peut que traumatiser à jamais les vertueux socialistes et les adolescents boutonneux .
Et D’Jack Lang, n’est-il donc plus assez frais, qu’il semble sentir trop fort pour tous ces couples modèles en crise de la cinquantaine ?

jeudi 28 août 2008

Bové condamné pour violence anti-OGM

Jojo Bové beugle au fond des bois, des champs et des tribunaux
L’activisme de Bové est un vrai ( ?) martyre !…
Une peine de huit mois de prison ferme et quatre ans de privation des droits civiques ont été requis mercredi à Bordeaux à l'encontre de José Bové, le meneur de 11 autres militants poursuivis devant le Tribunal Correctionnel pour une action violente anti-OGM menée en 2006 en Gironde.
C’était donc il y a deux ans : non pas que la justice est lente, mais l’agitateur a bénéficié des périodes d’élections successives, et encore le verdict ne sera-t-il prononcé qu’en novembre prochain. Les élections européennes devraient lui permettre de gagner encore du temps…

Le représentant du Ministère Public,
Jérôme Bourrier, a également requis 10 mois de prison avec sursis contre Marc Giblet, l'exploitant agricole chez qui avait été menée en novembre 2006 cette action, à Lugos (Gironde), et qui avait tiré à cette occasion un coup de feu en l’air en présence des militants alter-mondialistes qui se disent écolos, mais ne sont que des extrémistes sur le créneau écolo.
Six mois avec sursis ont par ailleurs été requis contre deux militants anti-OGM et quatre mois avec sursis pour les neuf autres opposants aux organismes génétiquement modifiés.

Le procureur ne manque pas d’humour
Faisant allusion au père de Jojo Bové, ancien chercheur en agronomie, M. Bourrier a notamment déclaré, en requérant, outre la peine de prison ferme, la privation des droits "civils, civiques et familiaux": "Il est temps pour José Bové de mettre fin à des agissements compulsifs qui résultent d'un Oedipe mal négocié".
M. Bourrier a en revanche estimé qu'on pouvait "envisager la thèse de la légitime défense" pour expliquer le tir de Marc Giblet en présence de ce commando d’agités, propos qui ont provoqué la colère de José Bové qui, avec un autre faucheur, a quitté la salle d'audience. Une vraie Castafiore, ce Jojo ! Sous l’emprise du complexe d’Oedipe, en effet…

Il a demandé aux juges d'écarter la "farce de la traçabilité".
"Leur objectif était de rendre ce maïs impropre à la consommation, c'est la définition d'un acte de dégradation", a-t-il ajouté.
"Moi je suis un producteur de nourriture et il y a en face des casseurs", avait indiqué plus tôt au tribunal M. Giblet qui était à la fois prévenu et partie civile, comme les faucheurs volontaires qui comparaissaient à ses côtés.

Rappel des faits
Le 4 novembre 2006 José Bové, à la tête de 150 "faucheurs volontaires", avait mené une opération de "traçabilité des OGM" (délicieux euphémisme !) dans l'exploitation de Marc Giblet, un agriculteur belge installé dans le sud de la Gironde, qui a pu être quelque peu alarmé par la présence de cette horde de 150 agités sur ses terres.
Lors de cette opération, les militants anti-OGM avaient d’ailleurs rendus impropres à la consommation une partie des 2.000 tonnes de maïs OGM contenues dans un silo. 2.000 tonnes perdues… Et le manque à gagner correspondant.
Appelé par l'un de ses employés, Marc Giblet était arrivé au volant d'un 4X4 tagué par les alter-mondialistes, et avait tiré en l’air pour intimider plusieurs militants qui venaient de déployer une banderole sur l’un de ses silos.
Quasiment seul contre tous ces courageux envahisseurs, l'agriculteur fut désarmé par les manifestants, mais réussit à remonter dans son véhicule et éperonna plusieurs voitures appartenant à des révolutionnaires qui avaient envahi sa propriété privée.

Le leader altermondialiste, poursuivi pour "dégradations en réunion" et qui en est à plusieurs récidives, encourt dix ans de prison, tout comme l'agriculteur poursuivi pour "violences avec armes".

Les cultures seraient illégales, mais que dire des actions menées par l'extrémiste anti-libéral...
"Nous n'avons pas d'autre choix", a prétendu Jojo Bové estimant être face à des "cultures illégales" et "clandestines". Ce qui ne justifie en rien la violence dans un état de droit.
A plusieurs reprises les militants anti-OGM ont dénoncé Marc Giblet, un de leurs boucs émissaires, comme un représentant de "l'agribusiness".
Le représentant du ministère public "ne s'est pas comporté comme un juge mais comme un politique", son réquisitoire est "scandaleux et politique, c'est de l'acharnement", a indiqué le député-maire Verts de Bègles (Gironde), Noël Mamère, un allié qui a participé à plusieurs autres opérations et cité comme témoin à ce procès. Jojo Bové tient bien évidemment le même discours.

Dans l’attente des plaidoiries de la défense jeudi, le leader altermondialiste a exprimé sa volonté de mener des actions "non violentes". Peu crédible, car chaque condamnation renforce son statut de vierge de toute faute et martyr.

Les récidives de l’affreux Jojo sont une injustice au regard des condamnations de casseurs des quartiers et des peines plancher auxquelles le meneur révolutionnaires échappe.

mercredi 27 août 2008

Les trotskistes se dissimuleront derrière le masque anti-libéral

Le Nouveau parti anticapitaliste fourre-tout révolutionnaire
Alain Krivine était ravi !
"C'est un beau succès, une étape est franchie dans la construction du Nouveau parti anticapitaliste", à l'université d'été de la LCR, parti qu'il a fondé il y a 40 ans et qui pourrait se dissoudre dans quelques mois dans une formation élargie, aux survivants d’Action Directe (AD), par exemple !
"Je ne reconnais plus tout le monde, on me donne du vous, on m'appelle Monsieur!", s'exclame le leader trotskiste, "ravi" de voir qu'une bonne partie -environ 40%- des 1.350 participants à ce rendez-vous estival ne sont pas des militants LCR, mais attirés autour des fonds baptismaux ( !) du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) dont la venue au jour est annoncée pour fin janvier 2009.
"Le saut n'est pas seulement numérique, mais qualitatif", affirme M. Krivine, qui vient pourtant d’admettre qu’il ne connaît pas les curieux : "les participants viennent d'une autre culture, pour beaucoup ce sont des jeunes des banlieues".

Le NPA, une mère porteuse ?
Le vécu cruel des sondages 2006 en faveur de Désirdavenir Royal ne fait pas craindre à Olivier Besancenot que le soufflet ne s’effondre. Sa popularité passagère lui laisse encore croire qu’il est un atout majeur pour le nouveau parti. Il bat des mains : "Cette université d'été est un gros succès".
Les journalistes stagiaires obtiennent sans problème des entretiens avec le postier : "Il y a deux échéances majeures pour nous: le lancement du NPA en janvier 2009 et les élections européennes en juin", explique-t-il. Ce qui n’est pas un scoop et ne justifie pas la présence des journalistes titulaires. "Sur les européennes, la discussion ne fait que débuter", mais "le nouveau parti a intérêt à présenter une liste" sous son propre nom, nom qui d'ailleurs n'a pas encore été choisi, NPA servant de sigle provisoire.

La construction du nouveau parti s'appuie aussi sur l'offensive sociale qu'entend lancer la LCR dès la rentrée : "Nous n'attendrons pas 2012 pour résister, pour combattre et chercher à stopper la politique de Nicolas Sarkozy", lance-t-il lors d'un meeting en fin de soirée.
"Nous creusons le même sillon: continuer à paraître [le paraître !] comme les opposants les plus efficaces à la politique de Nicolas Sarkozy et du Medef", et "faire apparaître une alternative politique crédible au gouvernement", dit-il, alors que le PS, aux yeux de l'organisation d'extrême gauche, se perd dans les méandres des débats parlementaires. Crédible, ce sera le plus difficile…

La LCR, avec les Taliban
Pour la LCR, c'est dans la rue que ça se passe, notamment sur la guerre en Afghanistan: "Nous proposons à toute la gauche de se voir au plus tôt pour organiser une manifestation et réclamer le retrait des troupes françaises d'Afghanistan", a lancé M. Besancenot, alors que selon un dernier sondage une majorité de Français (55%) est favorable à ce retrait, à la suite du sacrifice de soldats Français volontaires.
La gauche, une fois encore, comme au temps de l’insurrection algérienne, se désolidarise des troupes françaises, à cette différence que les victimes ne sont pas des hommes du contingent.

La rentrée sociale permanente, c’est la révolution permanente
L'ex-candidat à la présidentielle prévoit une rentrée chaude: "La possibilité est réunie [français approximatif…] pour qu'objectivement on puisse remporter des victoires sociales" dit-il, oublieux de l’expérience de la rentrée sociale 2007 et décrivant une "exaspération sociale" des « travailleurs, travailleuses », des licenciements "en cascade", alors que "les marges de manoeuvre du gouvernement ont fondu". Il est persuadé que "les quatre prochaines années ne seront pas un long fleuve tranquille". Et la cinquième serait donc, comme par enchantement un ruisseau chantant?

La petite bête les mangera tout crus
C'est après le résultat honorable du postier à la présidentielle de 2007, à la faveur d’un PS éclaté et d’une candidature socialiste malencontreuse, que la formation trotskiste a décidé de revêtir un costume mieux coupé. Le risque est qu'il devienne un déguisement, un succédané de la LCR, tant ses responsables et ses militants aguerris dominent théoriquement et politiquement "les anonymes" qu'ils ont attirés, en dehors de certains syndicalistes et anciens communistes.
"Mais la LCR ne nous étouffera pas, on est assez grande gueule", se vante le jeune ignorant Abdel, du comité NPA d'Avignon. "Dans les banlieues, les théories ne suffisent pas, il faut passer à l'action", prévient-il.

Et Trotsky ?
Mais d'ici la fin de l'université d'été mardi, les participants devront tout de même se soumettre à des séances imposées de ré-éducation en règle, au contact rugueux des théories de Marx, d'Engels et l'histoire du mouvement ouvrier. "Nous ne cachons pas nos origines", assure fièrement Alain Krivine. En attendant, il a jugé utile de le préciser…
Et Trotsky, alors? Oublié ou çà va toujours de soi ?
Peut-être que l'étude de la doctrine trotskiste a été remplacée par quelques séances d'approfondissement de la pensée de Michel Drücker...
Et les cours de close combat et de combat de rue, on n'en parle pas ?
Décidemment, on ne nous dit pas tout au NPA...

Entremont : le lait breton tourne à l’aigre

Les extrémistes bloquent d’abord et discutent ensuite…
La méthode suivie est immuable et rappelle d’autres actions extrémistes. Le débat participatif proposé par Sa Cynique Majesté Royal doit donc faire des progrès dans la gauche anti-républicaine.
Curieusement, le durcissement des actions des producteurs de lait bretons correspond à l’annonce hier soir de la condamnation de Bové à 8 mois fermes pour violences anti-OGM (Lire PaSiDupes): est-ce une indication assez claire sur l’orientation politique des paysans en pays breton ? Après les hospitaliers de Carhaix et les pêcheurs du Guilvinec, la Bretagne se révèle noyautée par la gauche extrême.

Les producteurs de lait ont durci leurs actions mercredi soir, en bloquant démocratiquement l'ensemble des sites du groupe en Bretagne pour réclamer un meilleur prix d'achat du lait, font savoir des syndicats.

Quelque 400 producteurs ont été mobilisés par les syndicats pour bloquer les sites de transformation et de collecte de …Carhaix, Quimper, Guingamp, Loudéac, Mautauban de Bretagne, Malestroit et la base logistique de Brécé, en Ille-et-Vilaine, déjà bloquée depuis dimanche, par où transite 40% de la production du groupe. Quelle idée pour Entremont de s’établir sur certaines communes !

"Tout ce que nous demandons, c'est qu'Entremont revienne à une situation normale en payant le lait le même prix que les autres entreprises. La levée des blocages dépendra de la rencontre de ce matin", a déclaré Yves Bazy, l'un des représentants de la section laitière de la FRSEA. Au même prix que les autres entreprises : il ne veut pas dire ‘européennes’, mais ‘françaises’, car il sait où est son intérêt…
Depuis environ deux semaines les producteurs de lait bretons dénoncent le prix payé par Entremont qui a décidé, pour rester compétitif, de limiter l'augmentation prévue en juillet à 30,10 euros pour mille litres de lait, alors que les autres transformateurs ont accordé aux éleveurs une augmentation de 49 euros comme le demandait la FNSEA.

Lors d'une rencontre avec la presse mercredi le président du groupe Entremont-Alliance, Christian Mazuray, a justifié la décision de l'entreprise par un "retournement des marchés" des produits laitiers en 2008, aussi "sévère" que les gains avaient été importants en 2007. Les autres entreprises de transformateurs risquent donc de s’aligne sur Entremont. Mais si Entremont est contraint de se soumettre, c’est tout le secteur qui sera bientôt amené à se soumettre et sera fragilisé.
"La cotation de la poudre de lait a baissé de 30% en trois mois. Nous sommes confrontés à un marché des produits laitiers plus volatile. Il faut davantage de réactivité dans la fixation des prix. On ne peut rester sur un décalage de douze mois", a t-il affirmé. Mais la ‘volatilité’ fonctionne dans les deux sens : à la baisse et aux beaux jours succèdent la hausse et les mauvais.
Le président du groupe a aussi estimé que le prix payé par chaque entreprise aux producteurs ne pouvait pas être "homogène", chaque production - produits laitiers de grande consommation, lait UHT, fromages frais, etc. - étant soumise à des contraintes économiques et de marchés différentes.
"Nous avons dû augmenter ces derniers mois nos prix de vente et nous avons perdu des parts de marché en France qui ont été pris par nos concurrents allemands et irlandais", a indiqué le président d'Entremont, dont l'emmental représente 80% de la production. Les syndicats n’entrent pas dans ces considérations et exposent les salariés à des lendemains qui déchantent.
Le prix payé aux producteurs de lait suivait jusqu'à présent les recommandations de l'interprofession réunissant producteurs, transformateurs et coopératives. Ce système a été remis en cause au printemps dernier par la Direction Générale de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) du ministère de l'Economie.
Une délégation de producteurs doit rencontrer la direction du groupe Entremont-Alliance ce jeudi matin à Rennes.

Eléments de réflexion

Entremont Alliance est une société familiale française de transformation du lait. Alliance de la société Entremont et de la branche produits laitiers d'UNICOPA, cette société fabrique essentiellement de l'emmental et des produits dérivés comme par exemple le fromage à raclette.
Le groupe Entremont est une des grandes sociétés industrielles françaises du secteur secondaire. Le groupe, une société par action simplifiée (S.A.S.), emploie plus de 4000 personnes sur l’ensemble de la France.

L’existence de ce groupe français, numéro un mondial du fromage à pâte pressée cuite et pourvoyeur d’emplois, est-elle sous la menace de ses propres fournisseurs ? Ceux-ci, qui trouvent auprès d’elle la sécurité pour l’écoulement de leur production, cherchent-ils l’insécurité ?
Pourquoi en Bretagne et non pas ailleurs en France ?

mardi 26 août 2008

Les cotes de Sarkozy et du baril, inversement proportionnelles ?

Les rôles respectifs du gouvernement et des spéculateurs
Dans la semaine du 18 août, le pétrole a repassé la barre des 120 dollars le baril et le prix du super enregistra alors une baisse de 3 à 4 centimes à la pompe. C’était la troisième semaine consécutive de reflux des prix pour le super. Il était alors trop tôt pour parler de véritable repli, mais une baisse est toujours bonne pour le pouvoir d’achat et le moral, surtout en période de vacances.

Or, un sondage IFOP réalisé pour le Journal Du Dimanche (JDD) du 21 au 22 août indique que la cote de confiance de Nicolas Sarkozy a progressé de deux points en un mois pour atteindre 40% , tandis que celle de François Fillon reste supérieure à la moyenne, à 51% .

Quelle est donc l’utilité des instituts de sondages, s’il suffit de prendre connaissance du cours du pétrole brut et davantage encore de ses répercussions sur le prix de l’essence à la pompe?

Nous allons d’ailleurs pouvoir vérifier cet alignement des cotes avec le net rebond des cours du pétrole mardi 26 à la clôture des Bourses européennes, les intervenants s'inquiétant de l'ouragan Gustav qui pourrait menacer les installations pétrolières du Golfe du Mexique et de nouvelles tensions sur le dossier Russie-Georgie qui contribuent aussi à tendre les cours, après un recul en raison de la progression du dollar, la devise dans laquelle sont réglés les achats de brut.

Dans quelle mesure la politique gouvernementale influe-t-elle donc sur la cote du Président ?

Parents français, les plus avares ? Ou les plus assistés d’Europe ?

L’assistanat français nuirait à l'argent de poche de sa jeunesse
Deux sondages désignent les Français comme les Européens donnant le moins d'argent de poche à leurs enfants.

17,70 euros par mois en moyenne
, c'est le montant de l'argent de poche fourni par les parents français à leurs enfants âgés de 7 à 15 ans, selon un sondage du groupe CSA. En France, 47 % des parents seulement donneraient de l'argent de poche à leur enfants, contre 71 % en moyenne en Europe.

Selon un autre sondage indépendant et britannique, celui du Telegraph, les Britanniques s’allégeraient chaque mois de 24 euros en faveur de leurs enfants, tandis que les Portugais se révèlent être les plus généreux, avec 59 euros d'argent de poche mensuel.

La France est un pays d’assistés qui se donnent des excuses
Un commentaire facile et un peu tendancieux -français !- hasarde que ces chiffres reflèteraient la situation économique des ménages français, déprimés par un pouvoir d'achat en baisse, comme si la morosité était particulière à la France, en épargnant l'Europe !

C’est ignorer que l’argent de poche est dans l’hexagone un moyen pour nos jeunes d’acheter ce qui leur fait plaisir, sans se donner la peine de le mériter.

Partout ailleurs en Europe, l’argent de poche est en revanche un outil pédagogique utilisé par les parents pour apprendre à leurs enfants à gagner l’argent et à gérer ensuite un budget.
C’est en France que la différence entre le ‘donner’ et le ‘gagner’ est aussi confuse!
Ne parlons donc pas de ‘mérite’, c’est obscène !...

lundi 25 août 2008

Désirdavenir Royal pointera aux chiffonniers d’Emmaüs

Il reste des socialistes pour se faire des illusions sur l’avenir de Sa Cynique Majesté Royal !
De doux rêveurs cherchent à entretenir leurs illusions perdues et, en bons démocrates respectueux du plus grand nombre, s’indignent que cette fois la vaste majorité des socialistes veuillent faire obstacle à celle qui les a menés à la défaite, en prenant cinq points dans la vue à la présidentielle de 2007. Ceux qui n’ont, tout bien considéré, rien en commun avec l’amère Royal, (hormis l’amertume et l’ambition) gémissent : « Quand je vois cette meute de prétendants qui n'ont qu'un seul objectif : faire barrage à Marie-sEGOlène Royal, alors qu'ils n'ont rien du tout en commun», sinon peut-être de ne pas accepter de se laisser tirer vers le fond par la "fée clochette". Ils ont déjà donné, ils ont compris et ne sont pas prèt à remettre çà et à servir ses ambitions d’ambitieuse aigrie! Il faut sauver le PS et reconstruire l'opposition dont la France a besoin.

La frange nostalgique du PS interdit le « débat participatif »
Elle censure les commentaires qui disent tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Ainsi, dans Le Post, 'Kamizole' épingleAnticonne’ qui ose écrire : ‘ Tu rigoles, elle va directement dans le mur ta Ségo. Tes commentaires de comptoir vont l'aider à se planter définitivement. La marchande de poisson retournera à son étal.
Les commentaires permettent d’être méchant et grossier: c’est souvent leur unique fonction ! Réponse à ‘Anticonne’ : ‘Il y a en a une qui a bien mal choisi son pseudo, ou alors, c'est pure antiphrase ! Les sarkonneries, ont en a ras le bol, de même que la vulgarité outrancière. Retournez à votre étal ! ça n'y sent pas si bon que ça... Je dirais même que ça pue.’ L’argumentation est faible mais sent fort la rose…

Or, au soir du 6 mai 2007, l’amère Royal, s’adressant au père de ses enfants, l’ex-concubin Hollande, lança : «
François, je veux juste te dire que je n’arrêterai jamais. Je vais continuer. Tout continue. »

Il faut donc en effet lui passer la camisole. Vite ! Et vivement novembre : rendez-vous à Reims …
Mais considérant son culot et son absence de moralité, ce sera dur, elle se battra comme une chiffonnière !

dimanche 24 août 2008

Visite de Benoît XVI en septembre : les laïcs l’honoreront-ils comme le dalaï lama ?

Lourdes prévoit 200.000 fidèles à la messe papale. Et l’amère Royal et Robert Badinter et D’Jack Lang ?
Les socialistes avaient joué des coudes pour se montrer au côté du chef spirituel bouddhiste.
PaSiDupes a souligné comment, à Nantes, Désirdavenir Royal avait tout fait pour griller Jean-Marc Ayrault, le pourtant président du groupe PS à l’Assemblée Nationale, et dit la Voix de Son Maître, pour sa fidélité canine à Flamby 1er, le futur ex-premier du PS.

Lourdes prévoit d'accueillir 200.000 fidèles à la messe papale de Benoît XVI, le 14 septembre sur les Sanctuaires dédiés à la Vierge Marie, a estimé vendredi l'évêque de Tarbes et Lourdes, Jacques Perrier. Le prélat n’a pas précisé si la blanche candidate mal inspirée du PS à la présidentielle en profitera pour gagner des grâces en visitant Lourdes, avant Ayrault…
Le cardinal Vingt-Trois a prévu de son côté "environ 250.000 personnes" à la messe du pape sur l'esplanade des Invalides à Paris le samedi 13 au matin.
Il n’est pas aussi évident qu’il y paraît que le cardinal a nécessairement de meilleures sources que …Mgr Perrier mais gageons qu’il a dû recruter Robert Ménard, qui n’a peut-être pas catalogué ‘autoritaire’ le régime du Vatican, mais aussi l’amère Royal, Robert Badinter et D’Jack Lang, attirés par la pourpre, bien que cardinalice !

Le pape consacrera à Lourdes l'essentiel de sa première visite en France (12-15 septembre). Il y séjournera du samedi soir au lundi midi, à proximité de la grotte où la jeune Bernadette Soubirous eut plusieurs apparitions de la Vierge Marie il y a juste 150 ans.
A Lourdes, le pape fera trois étapes du "chemin du jubilé" de Bernadette, déjà parcouru cette année par 900.000 personnes, a indiqué Mgr Perrier.
Benoît XVI dormira ensuite à l'extérieur des Sanctuaires, avant de réunir dimanche après-midi les Evêques de France en conférence.
La messe du dimanche matin, sur la grande prairie voisine de la "grotte miraculeuse", sera suivie lundi d'une messe pour les malades.

"Chaque journée aura sa coloration, d'abord l'international, puis les jeunes et enfin les malades", a indiqué Mgr Perrier.
La visite papale sera, selon le pétillant évêque, "très différente" de celle effectuée en août 2004 par Jean-Paul II, déjà très malade, qui avait attiré "240.000 fidèles à la messe et autour de 300.000 personnes au total".
"Nous serons hors période de vacances et il y aura peut-être moins de pèlerins d'Ile-de France, nous attendons 200.000 personnes à la messe, mais quand les papes viennent en France, on est toujours surpris", a ajouté Mgr Perrier.
L'accès, en voiture "ou mieux" en train, se fera sans encombres, comme en 2004, malgré les dispositifs de sécurité, "normaux" pour un tel rassemblement, a-t-il assuré.
La presse ne devrait pas manquer à cette occasion de stigmatiser les marchands du temple de Lourdes… Et insister sur une baisse de participation des fidèles, sans reprendre les explications de Mgr Périer, évidemment...

France Télévisions : les contribuables habillent les journalistes et consultants

Le service public de télévision n’a rien à envier au privé !
A l’occasion du Tour de France, chacun a déjà pu constater que les journalistes du service public revêtent des uniformes maison, payés aux frais de la princesse. Ils avaient reçu dans leur paquettage des chemises siglées de bone coupe.
Bis repetita pour les JO de Pékin ! Cette fois, montée en puissance malgré les hauts cris de Robert Ménard de RSF, avec la livraison de tuniques noires en soie légère pour tout le monde à l'antenne, sur les deux chaînes : artificielle ou pure ? Artificielle, logiquement, par décence en période de restrictions, mais PaSiDupes ne certifie rien... La retransmission des Jeux Para-Olymiques en septembre bénéficiera-t-elle des mêmes moyens financiers et les sportifs handicapés seront-ils traités avec les mêmes égards ?

France Télévisions et ses militants syndicalistes ont pourtant déjà crié au scandale à l’annonce de la réduction de la pub sur leurs antennes. Il semble bien pourtant que l’austérité ne les a encore pas atteints à la garde-robe et qu’ils n’ont toujours pas anticipé les jours noirs qu’ils ont pourtant annoncés pour les dénoncer. C’est à croire qu’en matière d’annonce, ils sont plus forts que le gouvernement.
Mais est-ce de bonne gestion de fournir le ‘bleu de chauffe’ aux forçats de la télévision, de bonne psychologie d’étaler autant d’élégance et de bonne politique du respect des plus défavorisés qui s’habillent chez Kiabi ou Vétiland, quand son public a des soucis de ‘pouvoir d’achat ?

Croyez-vous que les seyantes tenues fournies par le patron aux employés de France Télévisions sont redistribuées et que les SDF pourront faire face et se vêtir à faible coût en chemises et tuniques auprès d’Emmaüs ? Auront-ils le choix de préférer ce cadeau imprévu du Grand Timonier : certes quelque peu fragiles, les tuniques noires à cols mao du service des sports de France 2 et France 3 ne sont pas salissantes et, comme pyjamas, ils sont la garantie de jours meilleurs, de lendemains qui chantent…

samedi 23 août 2008

Le dalaï lama doit apporter un démenti à la propagande des pro-tibétains !

Le chef spirituel instrumentalisé par des extrémistes politiques rétablit la vérité
Le bureau du dalaï lama a démenti jeudi 21 août que le chef spirituel tibétain eut évoqué, dans un entretien au quotidien français Le Monde, un bilan de 140 personnes tuées par des tirs de l'armée chinoise le 18 août dans l'est du Tibet.

Dans cet un entretien, le dalaï lama aurait, selon le journal Le Monde accusé l'armée chinoise d'avoir "tiré sur la foule" le 18 août dans la région de Kham, et admis que le chiffre avancé de 140 Tibétains tués "demande à être confirmé".
Au journaliste qui lui tendait la perche en demandant si la "répression avait continué au Tibet malgré la trêve olympique", le dalaï lama aurait répondu que "l'armée chinoise a encore tiré sur la foule, lundi 18 août, dans la région de Kham, dans l'est du Tibet".

"140 Tibétains auraient été tués, mais ce chiffre demande à être confirmé"
, aurait alors prudemment déclaré le chef spirituel tibétain, en visite à vocation pastorale en France.
Le Monde n'a pas eu la sagesse (ni la déontologie assez sourcilleuse) pour attendre la confirmation pour diffuser cette pseudo information, d'ailleurs rapidement démentie, mais qui avait été fabriquée à point nommée, au moment où des membres du gouvernement étaient sur le point de rencontrer le dalaï lama ...

Le dalaï lama a en revanche assuré que depuis le début des émeutes, le 10 mars, "des témoins fiables ont pu établir que 400 personnes ont été tuées dans la seule région de Lhassa. Tuées par balles, alors qu'elles manifestaient sans armes". "Si l'on considère tout le Tibet, le nombre de victimes est bien sûr plus grand. Dix milles personnes ont été arrêtées. On ne sait pas où elles sont incarcérées", a-t-il ajouté.

Le représentant du dalaï lama à Genève, Tseten Samdup Chhoekyapa, a précisé de son côté que les violences mentionnées par le chef spirituel tibétain le 18 août s'étaient déroulées à Garze, une ville à population tibétaine du Sichuan où la situation est tendue depuis des mois.
Le bureau du dalaï lama a pour règle de ne diffuser une information qu'après avoir obtenu deux sources, selon Chhoekyapa, mais "en raison d'un black-out absolu sur l'information là bas, nous n'avons pas pu le faire". Le bureau subirait-il des pressions? Serait-il manipulé?

Confirmant une certaine hâte motivée par la concentration de l’intérêt sur le Tibet pendant les J.O., des groupes d'activistes tibétains qui fournissent d'habitude des informations sur la répression dans ces zones ont indiqué ne pas être au courant des tirs mentionnés par le dalaï lama.
Ils ont toutefois avancé l'excuse que leurs sources d'information s'étaient taries en raison de la répression.

Dans son entretien au Monde, le prix Nobel de la Paix avance en outre que l'armée chinoise construit désormais "de vrais campements militaires". "La présence militaire chinoise au Tibet est ancienne, , mais la frénésie de constructions nouvelles, dans les régions de l'Amdo et du Kham, me fait dire que cette colonisation par l'armée est destinée à durer", a-t-il déclaré. La Grande Bretagne n'a-t-elle pas procédé pareillement en Irlande du Nord en y envoyant des colons britanniques en nombre. Et en leur distribuant des terres irlandaises?... Robert Ménard n'a pas bronché, et pour cause. Il n'avait pas encore acquis l'immense stature qu'on lui connaît aujourd'hui: il n'était pas encore né pour le bien de la planète.

Le dalaï lama a enfin suggéré que le droit d'ingérence est une invention antidémocratique et qu'il a été débordé -en pure perte- par des occidentaux irrespectueux. Le dalaï lama reconnaît la souveraineté chinoise: il ne demande pas l'indépendance pour le Tibet, mais son autonomie. Il a été contraint d'observer que, malgré les pressions extérieures à la faveur des J.O., qu' "aucune ouverture n'a été enregistrée" dans les discussions avec Pékin. "Après les émeutes de mars et les Jeux Olympiques, nous avions cru à des signaux positifs. Nous avons vite déchanté. Nos émissaires se sont heurtés à un mur", a-t-il regretté.

Le fonds de vérité est manifestement amplifié par une désinformation militante.

Le dalaï lama a accueilli Carla Bruni-Sarkozy dans l'Hérault

Une polémique aux extensions douteuses
L'épouse du président de la République française Carla Bruni-Sarkozy est arrivée vendredi matin au temple bouddhiste de Lérab Ling à Roqueredonde dans l'Hérault, à l'avant-dernier jour de la visite du chef spirituel tibétain en France qui a débuté le 12 août. Elle y a été accueillie par le dalaï lama qui l'attendait et avec lequel elle a effectué une procession autour de l'édifice sous une pluie battante.

Le chef spirituel, vêtu de l'habit et d'une coiffe traditionnels, lui a ensuite passé autour du cou la traditionnelle écharpe blanche portée en signe de bienvenue au Tibet, la "kata".
Le dalaï lama s'est prosterné devant la statue de sept mètres de Bouddha à l'intérieur du temple, avant de saluer dans l'assistance le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui lui a remis un présent. La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade, ainsi que l'ancien Premier ministre, Alain Juppé, ont aussi salué le chef spirituel tibétain.

Comme les précédents visiteurs du dalaï lama, , Carla Bruni-Sarkozy a eu , à la fin de la cérémonie, avec le dalaï lama un entretien à huis clos, auquel s’est joint par la suite le ministre des Affaires Etrangères.

Cette rencontre intervient (précisément) alors que le dalaï lama a dénoncé jeudi la poursuite de la répression chinoise au Tibet, dans un entretien au quotidien Le Monde, malgré la demande mercredi de la Chine à la France de manier "avec prudence" la question du Tibet. Mais la presse et le dalaï lama sont libres en France. Libres d’ailleurs de diffuser des informations avant mêmes qu’elles soient vérifiées

L'Elysée avait fait savoir que le dalaï lama n'avait pas souhaité rencontrer le chef de l'Etat pendant sa visite, un moment jugé peu opportun en plein Jeux Olympiques de Pékin, une position aussi défendue par les représentants en France du dignitaire tibétain.
L'opposition n’a pas respecté cette volonté explicite du chef spirituel tibétain. Le PS s’est obstiné à polémiquer sur le sujet, démontrant d’une part sa volonté de récupération politique d’une visite spirituelle et, d’autre part, son besoin de comblement du vide idéologique du PS à quelques mois de son congrès de Reims.

Outre des personnalités, comme les actrices françaises Juliette Binoche, Line Renaud et l'ex-mannequin Inès de la Fressange, près de 2.000 personnes, dont les 400 retraitants du temple, assistaient à la cérémonie vendredi.

vendredi 22 août 2008

PS, laïc ou religieux ? Le XXIe siècle socialiste restera hypocrite

Des dirigeants socialistes ont bel et bien fait une entorse à leur sacro-saint principe de laïcité
Sa Cynique Majesté Royal, Robert Badinter ou Manuel Valls ne seraient donc pas aussi sectaires qu’à la tribune de leurs meetings, face à leurs électeurs naïfs? Il suffit que le dalaï lama rencontre Bernard Kouchner, Rama Yade et Alain Juppé, l'ancien Premier ministre ou Carla Bruni-Sarkozy pour que son séjour en France passe, pour une agence de presse britannique, du statut de religieux à celui de 'people' et politique.
Le dalaï lama doit inaugurer ce vendredi matin le temple de Lerab Ling à Roqueredonde dans l'Hérault, un lieu isolé situé à 70km au nord de Montpellier, dans la région de Jojo Frèche qui respecte les harkhis, au pied du plateau du Larzac où Jojo Bové est propriétaire d'une exploitation qu'il fait travailler, sans jamais mettre la main à un seul pis de chèvre.

Le joyau du temple inauguré ce matin est une statue de sept mètres de haut du Bouddha, fabriquée en …Birmanie, où le régime politique de fer a tout à envier à celui de la Chine, sans que Bob Ménard ne s’en émeuve ! Le mini collectif Ré-action Citoyenne dénonce la politique américaine, mais celle de la Chine tout aussi bien. Quant à la Birmanie, savent-ils la situer sur la carte ? A la frontière du Darfour, sans doute…
Après trois ans de travaux, ce temple a ouvert ses portes en juillet 2006. Le dalaï lama s'était déjà rendu en 2000 pour bénir le site, sans mettre RSF et Réa-action Citoyenne en transes... La Chine était-elle alors plus démocratique ? Aujourd'hui la statue du bouddha, dans le paysage jusqu'alors préservé, ne risque pas en tout cas, nous assure-t-on, de bloquer la lactation des chèvres de Bové: seules les éoliennes ont ce pouvoir !

Tout religieux que soit le séjour du dalaï lama, les socialistes l’ont rendu politique

Désirdavenir Royal, qui ne fait plus la promotion du Chabichou et n’est pas non davantage débordée par ses activités picto-charentaises, est passée voir le chef spirituel avant tout le monde, comme à son habitude. Elle met encore de la volupté à griller la politesse à ses camarades socialistes et tout autant aux membres du gouvernement. L’amère de Melle s’est donc précipitée sur le dalaï lama en terre nantaise pour coiffer sur le poteau Jean-Marc Ayrault, le pourtant président du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale et maire de Nantes. Pointée première pour cette fois, accompagnée de son fidèle escort boy Bianco, mais arrivée seconde à la présidentielle, l’amère Royal, a mérité la médaille d’or de l’arrogance et du mépris socialiste. La peu crédible VRP de la « république du respect » aura toutefois du mal à vendre son produit-phare au Tibet qui a assez à faire avec la Chine. Le Chabichou, oui; mais la "république du respect', non: ce lait-là ne caille pas.
A deux jours de la clôture des Jeux Olympiques de Pékin, la visite du chef tibétain est loin de n'être que spirituelle. Le dalaï lama a commencé fort avec les socialistes de toutes confessions, qui ont fait son siège, en toute laïcité républicaine, et s’en sont retournés…

Bernard Kouchner
et Rama Yade ont en revanche respecté le caractère prioritairement religieux de la visite du chef bouddhiste, sans céder aux pressions médiatiques des dévôts socialistes de la dernière heure.
Un Evangéliste raconte : ‘Appelle les ouvriers, et paie-leur le salaire, en allant des derniers aux premiers. Ceux de la onzième heure vinrent, et reçurent chacun un denier. Les premiers vinrent ensuite, croyant recevoir davantage; mais ils reçurent aussi chacun un denier » (Evangile selon Matthieu 20): ‘les premiers seront les derniers’…
Vient donc pour le gouvernement la phase politique : chaque chose en son temps !
Environ 150 journalistes sont accrédités, d'après les organisateurs. Fermé au public par plusieurs barrages de gendarmerie, le site a pris des allures de camp retranché, ce qui confirme la tournure politique de cette fin de séjour du dalaï lama en France.
Cette journée en est en effet le point d’orgue, ce qui a le don d’irriter l’amère Royal. La favorite des sondages (c’était en 2006 !) ressent en effet à nouveau durement les paroles du maître de la vigne des Evangiles! Non seulement ce maître-là et cet intendant-là traitent charitablement avec respect leurs employés, mais ils les paient : à méditer en Poitou-Charentes!
Le ton est revenu à la politique, d’une part avec la rencontre de membres du gouvernement avec le dalaï lama et, d’autre part, avec un entretien préalable accordé par le chef spirituel tibétain au quotidien "Le Monde" en date de ... vendredi. Le dalaï lama y fustige notamment le "projet de répression brutale" des autorités chinoises au Tibet. D'après lui, "l'armée chinoise a encore tiré sur la foule lundi 18 août dans la région du Kham, dans l'est du Tibet; 140 Tibétains auraient été tués, mais ce chiffre demande à être confirmé". PaSiDupes reviendra d’ailleurs sur cette information non confirmée qui tombe à pic avant une rencontre que les anti-libéraux mettent tant d’énergie à politiser, par tous les moyens : sont-ils tous avouables ?

La présence de Carla Bruni-Sarkozy est justifiée vendredi à deux titres. Elle est arrivée ce vendredi matin au temple bouddhiste, en sa double qualité d’épouse du président de la République Française, et d’artiste. Le PS appréciera en toute simplicité qu’en ne croisant pas Royal de Melle à Nantes son intelligence et sa beauté n’aient pas fait d’ombre à leur malencontreuse candidate.

La dernière phase de rencontres sera ‘people’, ce qui est plutôt cohérent. Inès de la Fressange, Maud Fontenoy et Line Renaud sont annoncées. A ce propos notons que, pour une certaine presse, les personnalités des media sont des ‘pipoles’ dans certains cas, mais des « artistes » ou des « sportifs », dans d’autres, singulièrement lorsqu’ils apparaissent, comme Renaud ou Noah, en soutien à Sa Cynique Majesté Royal. Puisqu’en tant que journaliste impartial le pipole Bob Dénard Ménard n’est pas un politique, est-il donc un sportif ou un artiste ?

jeudi 21 août 2008

Economie : Hollande contre les socialistes de tous pays

Le PS épargne l’Espagne socialiste qui ne va pourtant pas mieux
Les socialistes se mobilisent, non pas pour faire front contre la récession économique européenne, mais pour enfoncer le gouvernement et le pays, du même coup: dans l’intérêt des Français ?
«Le gouvernement "minimise la crise", selon Michel Sapin, pour qui "le plan de rigueur est déjà là" : peut-on dire, sans exagération, qu’il amplifie la crise? Tandis que François Hollande estime qu’il faut un plan de relance de l'économie, Henri Emmanuelli considère que François Fillon pratique "la politique de l'autruche". Quant à Laurent Fabius (PS), il affirme qu’ "il y a un risque de récession" et que le gouvernement doit "annuler une partie du paquet fiscal". Une obsession !

François Fillon en appelle à une réaction européenne.
Une partie du gouvernement français a écourté ses vacances de quelques jours à la suite de l'annonce la semaine dernière d'un recul de 0,3% du Produit intérieur brut (PIB) au 2è trimestre. Le Premier ministre François Fillon ne veut toutefois pas employer le mot de "récession" auquel il préfère celui de "ralentissement".
"Dans une Europe unifiée sur le plan économique, et en particulier dans une zone euro unifiée sur le plan monétaire, il doit y avoir une réponse coordonnée des différents pays européens, a fait valoir François Fillon. Notre responsabilité au titre de la présidence européenne, c'est de susciter le débat."
Lors de la réunion des ministres des Finances de l'
Union européenne à Nice les 12 et 13 septembre, la France en parlera donc à ses partenaires, qui ne sont pas mieux lotis. Et pas question de plan de relance, le Premier ministre français entend garder le cap des réformes entamées.

L’Espagne annonce un plan de 20 milliards d’euros
Objectif et pro-européen sourd et aveugle, le PS ne veut rien savoir des difficultés de l’Espagne socialiste. François Hollande qui se recasera peut-être comme professeur d’économie à Sciences Po, n’a pas eu connaissance des chiffres de la croissance pour le deuxième trimestre en Espagne sous tutelle socialiste. José Luiz Zapatero, le chef du gouvernement, qui avait soutenu Sa Cynique Majesté Royal pendant sa présidentielle tonitruante, a convoqué un Conseil des Ministres exceptionnel. Cà ne vous rappelle rien ?

Au-delà des Pyrénées, l’activité n’a jamais été aussi faible depuis 1993
Pire, à l’issue de deux législatures socialistes et en un an, les prix ont augmenté de 5,3%. Il est donc évident que les socialistes de tous pays ont la solution.
Il se trouve que la population espagnole a augmenté fortement depuis la fin des années 1990 avec l'arrivée de plus de trois millions d'immigrants. Entre 2000 et 2005, l'Espagne a connu le plus grand taux d'immigration du monde, en provenance principalement d'Amérique latine, d'Europe de l'Est et du Maghreb. Entre 2001 et 2006, le pays a accueilli une moyenne de 600 000 personnes par an
. En 2006, 5 millions de personnes, soit 11 % de la population espagnole, étaient de nationalité étrangère. Il ne faut y voir aucun rapport de cause à effet, puisque la crise est internationale, mais ils doivent nous envier notre Hortefeux.
Le gouvernement espagnol prévoit donc d’injecter 20 milliards d’euros dans l’économie sur deux ans : l’UE approuve-t-elle ?
Les bénéficiaires seront les PME et la construction de logements sociaux. Il ne faut donc toujours pas établir de lien avec la poussée démographique espagnole…

« Vérité au deçà des Pyrénées, erreur au-delà » (Blaise Pascal) Et inversement ?
Zapatero étudie aussi le moyen de supprimer l’équivalent ibérique de … l’impôt sur la fortune !... Une mesure qui permettrait e libérer 1,8 milliards d’euros au profit de quelque 1,2 millions de foyers espagnols.

Serait-ce de la provocation de rappeler aux camarades socialistes Zapatero et Hollande que le choix de la baisse des impôts est la voie suivie en début d’année 2008, avec un plan de relance de 168 milliards de dollars par … G.W. Bush !...

mercredi 20 août 2008

Coût de la rentrée : « Plus de 7% », c’est une baisse, et non une hausse !…

Une certaine presse a l’art de l’ambiguïté militante
Il convient de lire attentivement les titres, si gros soient-ils.
Prenons garde à un titre comme celui-ci : « Coût de la rentrée en baisse de plus de 7% par rapport à 2007 ? » Qu’est-ce que cela signifie, si on lit vite dans les transports : une augmentation ou une baisse ?
Si, dans une lecture distraite, nous appliquons, « de plus de 7% » à un « coût de la rentrée», si nous sommes concomitamment invités à nous retourner sur 2007, et enfin au cas improbable où nous serions conditionnés par l’opposition qui fait campagne sur le pouvoir d’achat, nous pourrionsêtre saisis d’un doute sur le ‘coût’, négatif ou positif. Avons-nous encore l’esprit en vacances ou cette presse essaierait-elle par hasard de tromper l’opinion ?

Est-ce le but recherché d’un titre d’agence de presse française ? Pour faire taire la suspicion qui pèse sur le militantisme d’une certaine presse, il suffisait qu’elle annonçât, ne lui en déplaise, une « Baisse de plus de 7% du coût de la rentrée ».

La dépêche d’agence se termine par un rappel de nature à entretenir également la confusion. Sa dernière information est-elle destinée à laisser une impression négative au moyen de chiffres, certes anciens, qui auraient la vertu d’être défavorables ? Que souligne le/la journaliste bien intentionné(e), tout en en faisant endosser la responsabilité à Familles de France ? « A la rentrée 2007, selon l'organisation, le coût de la rentrée s'élevait à 206,68 euros, en hausse de 2 % par rapport à 2006. » Allez, c’est involontaire…


Assez bizarrement, les estimations varient, d’une association à l’autre, en fonction de ses options politiques…
Les organisations de gauche polémiquent sur le sujet comme sur le reste :
La Confédération syndicale des familles (CSF) avertit : "On ne sera certainement pas sur les chiffres" de Familles de France. CSF doit publier la semaine prochaine ses observations mais minimise la baisse en évoquant d’ores et déjà une possible "petite hausse", "pas très différente des autres années". Cette confédération, de gauche, on l’a compris, n’est pas plus motivée que cela par le pouvoir d’achat des parents d’élèves, puisqu’elle n’est pas encore en mesure de produire ses chiffres.
Quant à l'Union des Familles Laïques (UFL), une petite association, elle a en revanche carrément constaté une hausse "d'environ 3%" du coût de la rentrée, à partir d'une étude sur un "panel d'une quinzaine de fournitures scolaires et de vêtements". Et de vêtements… Des vêtements scolaires ?

Il y a aussi ceux qui n’ont toujours pas anticipé la rentrée.
Certains parents sont en effet seulement préoccupés du poids des cartables à l'époque des élections de leurs représentants: peu importe s'ils n'ont rien à faire que leurs rejetons ne boivent aucun laitage et s'ils portent ces cartables pourtant ergonomiques sur une seule épaule ...
"Nous attendons les chiffres de la CSF", qui, dans un souci d’opposition constructive en faveur des Français, n'a évidemment "pas passé d'accord avec le ministère", ont commenté de leur côté les parents d'élèves de la FCPE, nettement gauchisante.
L'enquête de Familles de France porte sur 46 produits (fournitures papetières, trousses, cartables et articles de sport). Articles de sport?
Les familles doivent-elles maintenant acheter les ballons ? Et les contribuables doivent-ils être astreints au renouvellement des vêtements des petites têtes blondes ?

La rentrée scolaire, à la charge de tous les Français

En septembre prochain, le coût de la rentrée pour un enfant entrant en sixième est estimé à 190,82 euros cette année, en baisse de 7,67% par rapport à 2007, a indiqué mardi l'association des Familles de France à la presse mardi, "pour la première fois depuis 24 ans", a souligné Henri Joyeux, le président de l'association Familles de France, d'après son enquête annuelle sur le coût de la rentrée scolaire.
La liste Darcos
Cette baisse s'explique surtout par la baisse de 30,27% du coût moyen d'équipement d'un collégien dans les magasins spécialisés (papeteries, enseignes de sport), cette année par rapport à 2007. En grandes surfaces, le coût moyen est stable par rapport à 2007: -0,23 % dans les supermarchés et +0,98% dans les hypermarchés.
"Le ministre (de l'Education) a entendu Familles de France et la ‘liste Darcos’ a été respectée", s'est réjoui M. Joyeux.
Le 10 juillet, le ministre de l'Education, Xavier Darcos, avait en effet trouvé un accord avec la grande distribution sur une modération des prix des fournitures scolaires essentielles, sur la base d'une liste élaborée avec des représentants des familles, dont Familles de Frances, et les parents d'élèves de la PEEP.
Les distributeurs se sont engagés à proposer cette liste d'une quarantaine de produits de mi-juillet à mi-septembre, "efforts d'information" à l'appui.
Selon Familles de France, face à l'élaboration de cette liste par les grandes surfaces, "les magasins spécialisés ont réagi" en baissant leur prix "pour ne pas être laissés-pour-compte" et pour pouvoir "rivaliser".
La baisse s'imposait aussi du fait du comportement des parents, qui "ne vont plus avec les enfants faire leurs courses", a déploré M. Joyeux. Cette observation souligne certes le désengagement des parents dans le quotidien de leurs enfants mais aussi l’incohérence du discours des familles qui disent avoir des difficultés à joindre les deux bouts mais dont l’absence au moment des achats de rentrée jette un doute sur l’ampleur réelle de la baisse du pouvoir d’achat.
Dans son enquête, l'organisation a noté que tous les distributeurs s'étant engagés avec le ministère en juillet proposaient bien des articles de la "liste Darcos", mais qu'il pouvait parfois en manquer.
En outre, "la signalétique de l'opération n'est pas toujours très visible en magasin et rares sont les vendeurs qui connaissent l'existence de la liste des fournitures essentielles", dit l'enquête. Pareillement, les familles ne sont pas toujours au courant de son existence.

Par ailleurs, M. Joyeux a estimé que le montant de l'Allocation de rentrée scolaire (ARS), modulée cette année en fonction de l'âge de l'enfant, était "nettement suffisant" pour le primaire (272,59 euros), "correcte" pour le collège (287,59 euros) mais "insuffisant" pour le lycée (297,59 euros). Il en suggère donc une répartition plus réaliste en fonction des besoins réels, d’autant que des communes assurent la fourniture du petit matériel de base, tels les cartouches d’encre et le papier.

Il est dit qu’en France l’éducation est à la charge de la collectivité et que l’entretien de enfants d’âge scolaire n’incombe plus guère aux familles.
Familles de France exprime un autre bémol : les "frais annexes" (transport, cantine, sorties, inscriptions extrascolaires etc.) ont eux augmenté "de 50%" pour l'année passée. Les inscriptions extrascolaires ne sont plus un extra. S’il s’agit des activités sportives de nos petits, on voit bien, à la lecture du palmarès de nos athlètes aux J.O. de Pékin, que l’impôt n’est pas d’un grand rapport dans es stades. A populations égales, le Royaume Uni est en passe de glaner deux fois plus de médailles que la France (et sans parler de l’or !) : le montant de l’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS) de notre voisin serait-il deux fois plus élevé ?...
Quiconque a fait un petit tour à Décathlon a pu constater que nous sommes pourtant une nation sportive. Les scolaires, avec ou sans leurs parents, grouillent dans les rayons. Ils ont le souci de leur équipement sportif. A moins qu’il s’agisse plutôt de se rhabiller, sur le ‘dos’ de l’ARS… qui est décidemment bien insuffisante ! C’est l'Union des Familles Laïques qui nos le dit, bientôt suivie de la Confédération syndicale des familles. Vous savez, l’amie de la FCPE, qui est aussi l’amie du PS. Royal de Melle préconisera-t-elle la prise en charge de l'écran plasma? Après tout, des Conseils Généraux socialistes, dans les Bouches-du-Rhône, n'offrent -ils pas déjà l'ordinateur portable aux collégiens, pour le travail à la maison... C'était toutefois avant les élections: l'opération se poursuivra-t-elle après?... Les jeunes provençaux reçoivent aussi une clé USB pour le transport des devoirs. Et les cartables sont toujours plus lourds, selon la FCPE...
Les enfants seront-ils bientôt une source nouvelle de rentrées au budget familial ?

Royal de Melle va bientôt remuer les lèvres…