POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

samedi 10 mai 2008

L’indépendance de la presse suppose qu’elle soit respectable

Face à Sarkozy, les syndicats de presse ne jurent pas de leur objectivité
Voilà que la presse monte sur ses ergots !
Pourtant les risques d'abus de pouvoir ne sont pas une exclusivité des gouvernements. Il faut bien parler de dictature des syndicats. La presse n’échappe pas à ses excès, ses violences et sa mauvaise foi, elle qui prétend justement dicter sa conduite à la Chine et s’ingérer dans les politiques d’états souverains, fusse-t-il la Birmanie.

Les syndicats de journalistes sont sensibles à leur mauvaise image dans l’opinion comme dans celle du Président Sarkozy qui est victime d’un harcèlement sans précédent. Que le Chef de l'Etat dénonce donc la dérive partisane des media paraît bien humain et fondé. D’autant qu’ils manifestent en revanche une coupable indulgence pour la condamnée, son ancienne rivale socialiste à l'élection présidentielle. Selon plusieurs députés malintentionnés, le chef de l'Etat a critiqué mercredi plusieurs publications ainsi qu’une agence de presse française qui n'auraient pas, selon lui et PaSiDupes (qui l’a déjà épinglée à plusieurs reprises), suffisamment relayé la récente condamnation de SaCynique Majesté Royal impliquée dans une affaire de droit social pour des salaires restés impayés depuis plus de dix années.

L’UMP par les voix de Patrick Devedjian d’abord, puis de Jean-Pierre Raffarin avaient réagi à cette indignité, spécialement de la part d’une socialiste, en outre candidate de la gauche. Le quasi-silence des media avait poussé les deux responsables UMP à sortir de leur réserve. Découvert, le Parti socialiste est alors sorti de son mutisme et s’est livré à des interventions qui contrastaient soudainement avec la censure que la presse s’imposait ou subissait. L’ami de la famille Hollande-Royal, parrain de deux de leurs enfants, l'avocat Jean-Pierre Mignard, également directeur du site internet de Désirdavenir Royal, annonça que sa cliente et patronne allait porter plainte contre l'ancien Premier ministre UMP Jean-Pierre Raffarin qui a qualifié son comportement anti-social de "délinquance sociale".

Les media que la gauche prétend dévoués à la droite ont tombé les masques.
"Les syndicats de journalistes expriment leur inquiétude, ayant appris que le président de la République a invité les députés UMP à s'en prendre à une liste de médias, qu'il soupçonne de lui être défavorable", écrivent vendredi les syndicats CFDT et CFTC des journalistes dans un communiqué.

Renforcer la dictature des media ?
"Les syndicats de journalistes appellent les Français de toutes les sensibilités, y compris les concitoyens élus, militants ou sympathisants de l'UMP, à renforcer les garanties législatives assurant l'indépendance des rédactions, et à condamner les dénonciations infondées contre les médias", poursuivent-ils. Il ne faudrait pas imaginer que la CGT se serait tenue à distance.... Le Syndicat national des journalistes (SNJ), fortement marqué à gauche, avait jugé jeudi "consternant" que Nicolas Sarkozy s'en prenne à la presse.

Les arrogants sont-ils élus au suffrage universel ?
La liberté d’expression est valable pour tout le monde et la liberté de la presse suppose des devoirs dont elle s’est affranchie. Il ne s’agit plus d’impertinence. Son objectivité est gravement mise à mal et sa prise de l’opinion en otage d’passe ses attributions. Qu’il suffise d’observer le ton de la prise de position du SNJ. "Il est singulièrement 'abracadabrantesque' de constater que Nicolas Sarkozy attaque ainsi les journalistes en privé, alors que le bilan tiré par le SNJ de sa première année de présidence est particulièrement accablant pour la liberté de la presse", écrit le syndicat dans un communiqué. Et on doute que ses adhérents puissent avoir jamais soutenu la candidature du président…

La gauche joue la victimisation !
"Au lieu de continuer à vouloir faire des journalistes les boucs émissaires de ses déboires dans les sondages, le président de la République serait mieux inspiré d'écouter les inquiétudes grandissantes d'une profession en crise", a soutenu le SNJ, que les actionnaires subissent, comme le public.

Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, qui avait déjà noté des raisons de critiquer l'agence de presse favorite de la gauche (et de Yahoo! ), en général, et dans cette affaire, en particulier, n’a pas laissé la gauche et ses syndicats d’accaparer les media vendredi.
"En annonçant qu'elle se pourvoit en cassation, Ségolène Royal répond à la question que l'UMP lui pose depuis le 1er mai, mais que l'*F* jugeait comme une question qui ne se pose pas", souligne-t-il dans un communiqué. Il a également évoqué le très vraisemblable déchaînement de la presse si, comme Sa Cynique Majesté Royal, le Président avait été condamné par un tribunal pour 'licenciement abusif' !
"Il est regrettable que Mme Royal considère que le débat politique, au lieu de se nourrir d'arguments et d'idées, se limite à des procédures judiciaires", a-t-il observé, jugeant "normal" que Jean-Pierre Raffarin ait demandé la démission de la présidente de la Région Poitou-Charentes.
Et devinez qui vient parler ce soir ?
Selon celle qui garde la place de son mentor, la député socialiste des Deux-Sèvres, Delphine Batho, "alors que la droite est en grande difficulté, le porte-parole de l'UMP tente une fois de plus de faire diversion". Si la presse jouait son rôle, l’UMP aurait-elle besoin de faire de l’information ?
"Mais plutôt que de s'en prendre à Ségolène Royal deux fois par jour et à l'A*P deux fois par semaine, on attend toujours les commentaires de M. Lefebvre sur le récent dérapage du chef de l'Etat concernant les médias ou encore ses explications sur la décision de financer le RSA par la suppression de la prime pour l'emploi", ajouta la Voix de sa Maîtresse. Si ce n’est pas de la diversion…

Les comportements anti-sociaux et les condamnations de Sa Cynique Majesté Royal sont aussi injustes qu’intolérables, chez une socialiste qui nous bassine de sa ‘cohérence’ dans la ‘république du respect’ des travailleurs…
Que les media militants jettent un voile pudique mais honteux commence à indisposer sérieusement le public qui exige d’être totalement informé.
La dictature des syndicats qui couvrent la censure par la presse dépasse l’entendement et menace la démocratie dans ce pays.

1 commentaire:

  1. PETITION en faveur de Raffarin ouverte à cette adresse:

    http://jeff123.typepad.fr/royalmensonge/2008/05/petition-de-sou.html

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