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vendredi 9 mai 2008

Les battus tapent sur le Président !

Le Président n'a-t-il que le droit d'encaisser les coups bas ?
Se faire vilipender et fustiger sans broncher ? Mais quelle idée du respect la gauche a-t-elle donc, et des hommes et de la fonction présidentielle? Le Président de la République se doit d’être le président de tous les Français, de même que les Français doivent le reconnaître comme leur président élu démocratiquement, mais l’opposition et la presse engagée entendent faire exception.

Il suffit à titre d’exemple actuel d’observer le traitement de faveur dont bénéficie la candidate de la gauche à la présidentielle. Condamnée -à plusieurs reprises- par les tribunaux pour ‘licenciement abusif’, les journalistes partisans n’ont pourtant pas ébruité l’affaire du non-paiement des salaires de deux collaboratrices de Sa Cynique Majesté Royal.
Le pouvoir d’achat des deux ‘femmes’ (selon LePost) peut bien s’en trouver réduit, que LePost s’étonne: comment, ces travailleuses ne sont pas ‘satisfaites’?…
Un commentateur anonyme de PaSiDupes condamne même l’une de ces ‘femmes’ pour être allée depuis chercher à s’employer de l’autre côté. Pourtant, les efforts du gouvernement pour remettre les chercheurs d’emploi dans le monde du travail suscitent l’étonnement de cette opposition sociale qu’un chômeur puisse ne pas être automatiquement ré-employé dans sa spécialité. Que ne se félicite-t-elle donc pas que la licenciée de la pourtant socialiste Désirdavenir Royal ait retrouvé un emploi d’attaché parlementaire, son métier d’origine ?
Les Français n’ont pas été informés comme la presse aurait dû des agissements de la socialiste aux prétentions élyséennes. Il aura fallu que la majorité s’indigne à haute voix pour que la presse s’intéresse au sujet. Elle a aussitôt contesté à un ancien Premier ministre de la République, Jean-Pierre Raffarin et à un haut responsable de l’UMP, Patrick Devedjian, le droit à la parole. Le socialiste Le Foll n’a pas tant de problèmes pour trouver des micros et se répandre en mauvais sentiments.
La presse d’information de gauche avait paradoxalement tenté de taire l’information de la condamnation de la p’tite présidente de Poitou-Charentes. Bien qu’elle n’ait aucune considération pour ses lecteurs ou ses déontologie professionnelle et qu’elle n’ait aucun sens moral et social concernant le patron-voyou socialiste, cette presse vertueuse-là voudrait maintenant porter des jugements sur les interventions de représentants de la majorité !

Le président de la République est donc justifié à motiver sa majorité en réunion privée ainsi qu’à fustiger à son tour devant eux la presse qui traite Marie-sEGOlène Royal différemment.
Nicolas Sarkozy exprime un avis personnel en leur disant qu’il "ne comprend pas que Ségolène Royal, qui passe son temps à donner des leçons de morale à la terre entière, quand elle est condamnée, on n'en parle pas plus".
D’autant qu’avec François Bayrou et Marianne, elle a fait campagne sur la dépendance de la presse à son adversaire. On voit mieux aujourd’hui à quel point cette accusation était malveillante.
Dans sa critique d’une certaine presse, que fustige (!) PaSiDupes depuis ses débuts, Nicolas Sarkozy a cité successivement La Parisien, Marianne, l'Express, le Journal du Dimanche et une agence de presse française qui interdit d’ailleurs qu’on la cite ….
On dit –mais ne dit-on pas aussi tellement de sottises- que le chef de l'Etat aurait eu l’outrecuidance de commenter pour des députés que: "Dans un pays où il n'y a plus d'opposition, la presse s'attribue la fonction d'opposition."

La noblesse de la presse pourrait se résumer dans la formule des trois "L" qui assure que « la presse lèche, lâche et lynche... », selon Arlette Chabot, lors de l'émission A Vous de Juger du jeudi 14 février sur France 2. Dans l’ordre ? De quoi rester admiratif de la presse et de ses journalistes hautains! Or, il apparaît que ceux d'entre eux qui sont encore à l’unisson avec Sa Cynique Majesté Royal ont des œillères idéologiques du siècle passé et en sont toujours à la phase 1. Ne serait-ce que pour leurs lecteurs, il conviendrait qu’elle ait de l’ambition et se montre moins veule et servile mais plus lucide et objective. Certes, l’objectivité est une discipline moins jouissive et plus difficile que le militantisme et le fantasme.

La majorité silencieuse exhorte les élus de la majorité occupent le terrain et ‘claquent le baigneur’ de l’opposition : elle ne connaît pas ses dossiers et ne réussit à opposer la polémique que parce qu’elle a le champ libre. Elle fabrique l’opinion parce qu’elle n’a pas d’opposants. Il faut cesser de participer à des débats radio-télévisés où les représentants de la majorité sont opposés à un front lourdement majoritaire de journalistes et de membres de l’opposition. Assez d’illusions et de masochisme, mesdames et messieurs de la majorité : faites-vous entendre et dans des conditions d’équité. L’insolence ou l’impertinence des journalistes engagés n’est qu’un prétexte pour accabler les acteurs de la majorité de droite : qu’il leur suffise d’observer que ce prétexte ne se pratique qu’à sens unique.
Les membres de la majorité doivent faire œuvre d’opposants à l’opposition. S’il n’est pas facile de contenir les effets du désordre international, il n’est en revanche pas sorcier de démonter les contrevérités, de vidanger les déclarations socialistes et de combler le vide de l’opposition. Les battus de 2002 et 2007 n’ont aucune raison de donner des leçons et de condamner prématurément l’action du gouvernement : leurs exploits aux affaires ne leur confèrent pas ce droit.

Le rôle de la majorité ne se limite pas au champ des réformes, si vaste soit-il. Il s’étend à la communication et à l’information que la presse muselle et censure au profit de celle qui, grâce aux journalistes syndiqués qui noyautent les salles de rédaction, continue de passer trop souvent pour une oie blanche et un redresseur de torts.
La majorité ne peut laisser les oppositions nuire au pays en faisant obstacle aux efforts du gouvernement pour rénover le pays. Seule la critique constructive –pourtant promise- est recevable, à l’heure où le baril de pétrole atteint les 120$, où le dollar s’affaiblit et où les prix des matières premières agricoles flambent. L’instrumentalisation du problème de pouvoir d’achat est malsaine et il est nécessaire d’expliquer les causes plutôt que de participer à la démoralisation du pays en anticipant les problèmes et en les gonflant.
Face à l’irresponsabilité destructrice de l’opposition, le devoir de la majorité est de se mobiliser et de farouchement s’opposer à l’opposition, qu’elle soit politique ou syndicale et qu’elle s’exprime dans les tribunaux ou les salles de rédaction.

1 commentaire:

  1. PETITION en faveur de Raffarin ouverte à cette adresse:

    http://jeff123.typepad.fr/royalmensonge/2008/05/petition-de-sou.html

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