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lundi 18 février 2008

Dray rejette l'appel à la 'vigilance républicaine' de Royal, Bayrou et Marianne.

Et le mariage de la carpe volubile et du lapin roux
Julien Dray se démarque et ne marche pas dans le caniveau.
Le responsable socialiste a déclaré dimanche qu'il n'aurait pas signé l'appel du magazine "Marianne" à la "vigilance républicaine" car il estime que cette démarche rend "service" au président Nicolas Sarkozy et "brouille" les lignes de l'échiquier politique avant les élections municipales. Il n'affirme pas toutefois que Royal-Bayrou se rallient à Sarkozy…

Dray n'est plus pour les mélanges? Souhaiterait-il préserver sa pureté originelle, ou ce qui en reste? "Moi, je ne l'aurais pas signé", a affirmé le porte-parole du Parti socialiste au Grand rendez-vous Europe-1/TV5Monde/Le Parisien-Aujourd'hui en France, craignant la "confusion" entretenue par un texte signé par des représentants de tous les bords politiques. "Je suis pas pour brouiller les lignes à la veille des élections." Ah, c'est donc çà! Dray veut rester dans les schémas clairs, à la portée du peuple sans éducation qui aurait besoin d'étiquettes et de boîtes. On ne mélange pas les torchons et les serviettes, dans la maison Dray?
Dans une pétition publiée samedi dans l'hebdomadaire "Marianne", 17 charognards revanchards de droite comme de gauche, dont Sa Cynique Majesté Royal, la socialiste, François Bayrou le centriste et l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, mais aussi des communistes, un gaulliste historique ou le Verts Mamère! Ils ont mêlé leurs biles dans un pacte contre nature pour entrer dans un combat douteux en appelant à la "vigilance républicaine" contre "toute dérive vers une forme de pouvoir purement personnel confinant à la monarchie élective", sans jamais citer nommément Nicolas Sarkozy...
Cohérent dans ses fondamentaux inoxydables, il fait la leçon aux 17. Le chercheur-enseignant leur a retourné une gifle. "Je ne vais pas parler de vigilance avec M. de Villepin, c'est quand même l'homme qui a exercé la plus mauvaise vigilance démocratique", s'est exclamé Juju Dray, reprochant à l'ancien chef du gouvernement d'avoir "mis un mois et demi à comprendre qu'il avait fait une mauvaise réforme" après avoir "paralysé le pays" avec le CPE (Contrat première embauche), selon lui.
Toute raison gardée, le responsable socialiste désavoue le quarteron de socialistes qui ternissent l'image du parti dont il brigue la tête. Dray a estimé en effet que les fondements de la République ne sont "évidemment" pas menacés! Julien Dray a en outre souhaité que le débat ne "se réduise" pas à une question de méthode. "Je pense que c'est le meilleur service à rendre à Nicolas Sarkozy que de concentrer notre discours, nos critiques, sur l'exercice du pouvoir, parce que ça veut dire que sur le fond, sur le reste, on n'a pas grand-chose à dire", a-t-il conclu.
Il parle d'or et remet les pendules à l'heure, l'horloger du PS, collectionneur de montres de luxe.

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