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jeudi 31 janvier 2008

Peillon au secours de Royal, femme battue et humiliée

Peillon, contre l'hypocrisie... Royal ne serait pas plus 'people' que Sarkozy !
Elle n'est pas président(e) de la République, mais Sa Cynique Majesté Royal a pourtant encore fait le voyage de Poitou-Charentes à Paris pour faire son show, devant les caméras du service public, aux frais du contribuable. Elle est en effet revenue devant les Français remuer le couteau dans sa plaie conjugale ouverte. Son bouquin ayant eu l'impact que l'on sait, Désirdavenir a fait couler le sang sous l'œil des caméras, pour leur dire combien les hommes lui font du mal. Le père de ses enfants n'est pas épargné, lui qui, par saturation matrimoniale, a dû aller voir ailleurs, et qui, par conséquent, a dû céder au chantage de révélations à la presse de son inconduite et lui céder la place dans la course à l'Elysée. Il a payé le prix fort. Ne l'a-t-elle pas menacé de ne plus revoir ses enfants, rappelez-vous. Où est la plaie?
Ce spectacle était l'unique intérêt de son apparition dimanche, sur France 2, sur le divan du psy M. Drücker, pour ceux qui apprécient les spectacles 'gore', évidemment...
Sur sa séparation d'avec F. Hollande en juin, Vincent Peillon a resservi le couvert, comme si la soupe à la grimace n'était pas enfin froide. Il a affirmé que l'attitude de Marie-sEGOlène, ce n'était "pas du tout la même chose" que celle de Nicolas Sarkozy, marquées par "des déclarations multiples, des voyages". Point de " déclarations multiples, de voyages" de Sa Cynique susnommée. Comme tant de ses consoeurs dans le malheur (des électrices...) , Royal, sincère, avait étalé, dans "Vivement Dimanche" , sa souffrance d'avoir été "trompée" et son soulagement de se sentir "libérée" par sa séparation. Du roman-photos!
Concernant les Ségollande, "les Français ont bien compris: il y en a une qui était candidate à la présidentielle et l'autre qui est Premier secrétaire depuis plus de dix ans. Ca concerne aussi les Français", a estimé V. Peillon, réagissant aux critiques sur ce point de Elisabeth Guigou et Martine Aubry, les deux vilaines, en effet! Mais c'est la tambouille de la cantine socialiste et pourquoi nous la faire partager? Royal est sans rancune...
Peillon, mandaté par Royal, qui se défend d'en faire des tonnes, a fait savoir au peuple de France qu'il s'était adressé à ses gracieuses camarades du PS pour leur dire, avec le pays pour témoin, qu'"il devrait y avoir une règle, pour ces bonnes camarades socialistes, (...) une règle que respecte toujours Ségolène Royal : il est mieux de ne pas faire de commentaire désobligeant sur ses camarades de parti".
Si ça vous intéresse, pour l'affidé Royal, "il n'y a pas eu de commentaire désobligeant" sur François Hollande de la part de la femme battue et trompée et les critiques sur ce point "relèvent encore des arrière-pensées de congrès". Drücker, sidéré, l'a en effet entendue déclarer, le flanc béant, qu'elle souhaitait tout le bonheur à son ex. Spectacle pathétique dans son voyeurisme, qui a manifestement échappé à ce bon Peillon…
Par ailleurs, et si on peut passer à autre chose, Vincent Peillon, le clone de Montebourg, a demandé au PS de ne pas manifester d'"hypocrisie supplémentaire" à propos des rapports à avoir avec le MoDem de François Bayrou une autre plaie, affirmant sur i-TELE que les socialistes devaient "parler avec" les centristes. Message Royal.
"Le pire pour le Parti socialiste, ce serait qu'il entre dans une hypocrisie supplémentaire, de permettre à tous ses grands élus à Tours, Grenoble, Montpellier, Dijon, de faire des accords avec le MoDem et de tenir, là-haut, un discours en contradiction avec les réalités: 'on ne parle pas avec ces gens-là' ", a déclaré Vincent Peillon, sans état d'âme.
Relevant finement que "la question des alliances va se poser (au prochain) congrès" du PS courant 2008, ce proche de Royal s'est logiquement déclaré "pour un rassemblement très large, bien entendu des forces de gauche mais aussi des forces de progrès". Du PCF au MoDem, attention aux adducteurs!
Selon lui, "les démocrates qui voudront participer à ces discussions, (à) l'opposition à Nicolas Sarkozy, (à) la préparation d'une France moderne et juste, nous devons parler avec eux". Le PCF n'a-t-il pas déjà participé à ce scénario en début de campagne présidentielle?
Grand cœur, mais petit calculateur, tout est bon à prendre. Il a observé que "François Bayrou (...) est laminé" par la loi électorale, ce qui "n'est pas juste". Les miettes pour le PS?
L'avocat général Vincent Peillon ne panse pas les plaies: il y verse du vinaigre. N'a-t-il pas ensuite critiqué "une dégénérescence morale et intellectuelle" au PS, s'en prenant notamment aux amis de Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius. "C'est la première fois que je vois une dégénérescence morale et intellectuelle à ce point dans un parti de gouvernement, qui théorise que pour en devenir le leader sous la Ve république (...), il faudrait surtout que la première condition soit que les Français ne veuillent pas de vous. Et donc ne pas vraiment installer un leadership à la tête du parti", a déclaré M. Peillon, très proche de la peu rancunière Royal. Celle qui est maintenant reconstruite et libérée. A l'évidence !
Il désignait ainsi les "reconstructeurs" (amis de DSK, Fabius, Aubry et Montebourg) qui disent vouloir mettre de côté les questions de personnes en commençant la rénovation du PS par un travail sur les idées.
Selon Peillon, "ceux qui disent (et que disent-ils donc encore?) 'il faut les idées d'abord' sont précisément ceux qui empêchent tout débat d'idées depuis une quinzaine d'années". C'est la cour de récré: "M'dame, il a dit…". "Non, c'est lui!"
"Nous savons bien que l'association ubuesque des amis de Laurent Fabius et des amis de Dominique Strauss-Kahn, qui pensent exactement le contraire sur tous les sujets, c'est la même association qui, en 2002, a totalement bloqué l'évolution du Parti socialiste (...)". La rénovation du PS en est où, à propos?
Le député européen enfreignait ainsi la consigne donnée le 20 janvier par le futur ex-premier secrétaire François Hollande, en fin de règne mou, qui avait demandé aux socialistes de se consacrer entièrement à la campagne des élections locales de mars, avant d'entamer les débats du congrès.
Ne se parlent-ils donc plus Rue de Solférino, qu'ils déballent leur linge sale en public? Ubuesque?

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