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vendredi 16 novembre 2007

Médecins urgentistes atteints par l'épidémie de grèves

Des médecins peu soucieux de la santé de la population
La grève en France est toujours le seul recours. Mais comment font-ils donc partout ailleurs en Europe? Moi, jamais malade! Et bien, tant mieux.
La gauche met la France au régime de la menace permanente. La guérilla urbaine ne s'arrête pas aux portes des hôpitaux. On harcèle dans les sanctuaires.
Sans aucune intention politicienne maligne, des médecins urgentistes et des anesthésistes refusent de prendre leur tour de garde à Noël, quand les autres en auront justement -peut-être- fini... Ils ont menacé vendredi d'observer une grève, sans conséquences pour les patients, si le gouvernement ne tient pas ses "promesses" en matière de rémunération des gardes ou d'heures supplémentaires impayées. Le dévouement a des limites.
"Des promesses n'ont pas été tenues en matière de pénibilité, compte épargne temps -tiens, comme à la SNCF !- (jours de congés accumulés et heures supplémentaires impayées), rémunération de la garde et retraites", a affirmé le porte-parole de l'Amuf (médecins urgentistes), Christophe Prudhomme, gagné par le mal français.
La date butoir est fixée: c'est un ultimatum… En termes de dialogue, on peut évidemment rêver mieux! "On demande ['à ce' (pourquoi?)] que le gouvernement se détermine sur ces quatre points avant le 14 décembre. Si on n'a pas d'avancées d'ici là, un mouvement d'action, impliquant entre autres une grève (on appréciera au passage le 'entre autres' qui participe du dialogue, sous la menace, à nouveau), sera déclenché (comme on allume une mèche!) entre Noël et le jour de l'an", a-t-il ajouté.
L'Amuf a tenu une conférence de presse vendredi avec deux syndicats d'anesthésistes, le SNphar et le Smarnu, également concernés par le travail "24 heures sur 24". Urgentistes et anesthésistes représentent 20% des praticiens de l'hôpital public (qui compte environ 33.000 médecins à plein temps et 15.000 à temps partiel) et y assurent "l'essentiel" des gardes, selon Christophe Prudhomme. Mais non exclusivement, justement.
Jalousie internes... Une garde réalisée par l'un des quelque 10.000 médecins à statut "hospitalo-universitaire est payée 450 euros, mais quand c'est nous, elle est payée 250", a poursuivi M. Prudhomme, ajoutant que pour les médecins libéraux, les gardes "c'est le jackpot" car, outre un forfait de 150 euros, ils sont payés à l'acte (un seul acte pouvant atteindre 80 euros un dimanche).
Les trois syndicats aigris ont également demandé "le paiement des heures supplémentaires" impayées. 'Y-ka' couper la poire en deux avec eux, si c'est une question de rivalité marquée par des remontées gastriques de jalousie...
Les reports de congés annuels, de jours de réduction du temps de travail ou d'heures supplémentaires à l'hôpital représentaient à la fin 2005 quelque 2,2 millions de journées accumulées par les personnels hospitaliers.
Pour Prudhomme, une éventuelle grève n'aurait aucune conséquence pour les patients (?),annonce-t-il sereinement. Explication: les médecins pouvent être "assignés" et donc travailler tout en étant comptabilisés comme grévistes. Mais quelle est donc la justification des hôpitaux, si ce n'est pas le meilleur traitement possible des malades et l'accueil le plus attentif possible? Bonjour la sérénité des malades: je travaille parce qu'il faut, mais si vous n'étiez pas là, je serais nettement mieux chez moi! Les malades seraient donc victimes de la double peine… Les délinquants sont mieux protégés!
Les malades vont passer de 'joyeuses fêtes'… Les urgentistes les aiment; tous les tributaires potentiels des urgences peuvent les remercier et croiser les doigts!...
Si les grèves ne vous donnent pas des boutons...

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