POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

vendredi 30 novembre 2007

Marions Laurence Ferrari...

Qui voyez-vous pour elle?
Pour nous, c'est...
Cliquer

LCR: la révolution à portée de toutes les bourses

Travailleurs, économisez!
La LCR vous le rendra?
Voici les tarifs d'entrée de l'université d'été, on les a trouvés pour vous :
Tarifs LCR... un parti démocratique entre tous!
Jeunes ou chômeurs sans revenu105 euros
Les chômeurs avec revenu net <>145 euros
revenu net entre 1120 et 1320 euros165 euros
revenu net entre 1320 et 1520 euros190 euros
1520 et 1720 euros220 euros
1720 et 2180 euros240 euros
2180 et 2590 euros260 euros
2590 et 3000 euros280 euros
3000 et 3500 euros310 euros
3500 et 4000 euros360 euros
mais par contre pour les bébés de - de 2 ansGRATUIT
(trop sympa!)
enfant de moins de 12 ans95 euros

Camarade, la révolution a besoin de toi
Et de ton argent
N'oublie pas tes 12 derniers bulletins de salaire à l'entrée.
Vive la démocratie! Vive la LCR!

L'UNEF sans, mais le PS avec Julliard?

Départ et arrivée anticipés
Bruno Julliard quittera la présidence de l'Union nationale des étudiants de France
(UNEF) la semaine prochaine: c'est officiel. "J'avais dit au congrès de l'UNEF en mars que je partirai avant la fin du mois de décembre 2007, et j'ai confirmé aujourd'hui au bureau national que je quitterai la présidence de l'UNEF samedi 8" décembre, a-t-il expliqué. La surprise est faible, puisqu'il est âgé de 28 ans et que le renouvellement du Bureau aura lieu le 8 décembre.
Elu en juillet 2005, Julliard a confirmé: "Je pense que j'ai fait le tour. Il faut passer à autre chose". Il avait récemment indiqué qu'il ne souhaitait pas entrer en politique. Il prétend toujours qu'il souhaite achever ses études de droit public et se lancer dans la vie professionnelle.
Or, son nom a circulé comme possible candidat PS aux municipales 2008 à Paris. "Des conversations sur ce point ont eu lieu", s'est contenté d'indiquer un socialiste parisien. "Je n'ai pas pu partir pendant le mouvement de contestation de la loi Pécresse, parce qu'il fallait aller jusqu'au bout", a-t-il estimé. Indépendamment de cela, jusqu'aux élections, en tout état de cause!
Issu d'une famille "très engagée" au PS, il a créé le mouvement des jeunes socialistes (MJS, à 72% dans la mouvance B. Hamon - H. Emmanuelli- R. Hammadi) dans son département d'origine, la Haute-Loire, sous la houlette de la FSU (G.Aschéri, ci-contre dans son dos). Sa mère est maire socialiste du Puy-en-Velay et son beau-père adhérent au parti communiste. Il avait un temps pris sa carte au PS puis l'a rendue.

Tout récemment, dans le mouvement de contestation de loi sur l'autonomie des universités, qu'il a signée pour son syndicat, Bruno Julliard a dû essuyer des critiques, certains, y compris au sein de l'UNEF, lui reprochant d'avoir négocié la loi avec Valérie Pécresse cet été, de ne pas vouloir l'abrogation de ce texte et de rester dans une démarche de dialogue avec le gouvernement.
"Je suis plutôt satisfait de l'issue de cette mobilisation", rétorque Julliard, affirmant avoir obtenu des concessions - des "gardes-fous" - de la part du Valérie Pécresse sur les moyens budgétaires pour les universités et sur l'accompagnement de la loi.

Jean-Baptiste Prévost, 23 ans, vice-président de l'organisation, et étudiant de 23 ans en master à Sciences-po Paris et en Histoire à Paris I, sera élu à la présidence, puisqu'il est seul candidat à sa succession. "Nous sommes syndicalement très proches, donc il y aura une continuité", a assuré Bruno Julliard.
Sa feuille de route est précisée. Julliard estime en effet qu' "il faudra travailler à plus d'unité dans le milieu étudiant" et qu'un rapprochement serait souhaitable entre l'UNEF et des syndicats comme Sud-Etudiant ou la FAGE (Fédération des Associations Générales Etudiantes). "On a besoin d'un grand syndicat étudiant". Qui passera par une sorte d'OPA, dont l'une ne serait guère amicale…

Petit détail sans importance… Le mandat de Bruno Julliard courait jusqu'en 2009 ! Dans deux ans… Les municipales et ses ambitions politiques personnelles, deux occasions opportunes à saisir pour mettre un terme à la contestation au sein de l'UNEF.
Qui a dit qu'il serait aussi candidat à l'ouverture?

Locaux saccagés: le syndicat Sud ne fait pas l'unanimité

Sud RATP se pose en victime…
Les locaux de Sud-RATP ont été saccagés dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-on appris auprès du secrétaire général de l'organisation syndicale, Philippe Touzet. Le syndicat a déposé plainte.

Les rancoeurs sont tenaces, car cet incident intervient une semaine après la suspension de la grève dans les transports parisiens et à la SNCF pour le maintien des derniers régimes spéciaux obsolètes et des 'avantages acquis' par la force, au fil des ans. Les privilèges n'ont jamais suscité l'approbation de quiconque.
"Tout a été saccagé, la plupart des ordinateurs jetés au sol et cassés. Un ordinateur contenant des fichiers du syndicat, notamment des données de trésorerie, a disparu", a-t-il déclaré vendredi matin. On dirait que ce regrettable forfait n'arrange pas le syndicat et pourtant ça pourrait. Les locaux sont situés à Paris à proximité de la place de la République, haut lieu de la contestation et de nombreux rassemblements souvent largement animés par les trotskistes. Pour y entrer, "il faut passer par un poste de redressement de la RATP (relais électrique) ce qui me laisse penser que les personnes connaissaient parfaitement les lieux", a-t-il ajouté, sans pour autant viser clairement des habitués. "Ils n'avaient pas les clés de notre local, mais sont passés par les faux plafonds", selon Philippe Touzet.
Le syndicat Sud-RATP est l'organisation la plus farouchement opposée à toute adaptation solidaire de son régime pourtant archaïque des retraites et donc radicalement opposée à la réforme des régimes encore très spéciaux dans les transports. Elle avait été la dernière à appeler à poursuivre le mouvement contre cette réforme après neuf jours de perturbation du trafic.

SUD se pose en victime et prétend au martyre…
Communiqué SUD RATP : SACCAGE de nos locaux syndicaux
Dans la nuit du 29 au 30 novembre 2007, nos locaux syndicaux ont été entièrement dévastés par une ou plusieurs personnes visiblement hostile(s) à l’encontre de notre organisation syndicale, ou de ses idées.
Des armoires jetées à terre, des portes arrachées, des cloisons défoncées, tout notre matériel informatique vandalisé, en plus de quelques larcins comme le vol de disques durs sans grande valeur, si ce n’est celle de nuire à notre action syndicale.
L’état des lieux réalisé au matin du 30 novembre ne laisse que peu de doutes sur l’objectif recherché par cette expédition nocturne de personne(s) malintentionnée (s) mais surtout très bien renseignée(s) et suffisamment bien équipée(s) pour avoir pénétré sans effraction le premier rideau de barrage que représente l’accès à un poste de redressement RATP, attenant à nos locaux syndicaux.
Que penser de cette action punitive au lendemain d’une grève dure qui a été menée de front par notre organisation syndicale, convaincue par ses revendications mais pas encore corrompue par le système !
A ceux qui ont commis ces exactions nous voulons exprimer tout notre mépris, car si nous pouvons comprendre la nécessité du besoin, nous ne pouvons comprendre la médiocrité de la frustration et d’une vengeance gratuite !
Loin de ralentir la progression de SUD à la RATP, cette action ne fait que renforcer notre détermination à poursuivre dans une voie qui fait mal, celle de la vérité !
SUD RATP continuera à dénoncer toutes les impostures, où qu’elles de trouvent, au travers d’un combat pour des idées et plus encore pour des valeurs que nous savons partagées.
Les auteurs des dégâts peuvent pourtant se situer aux extrêmes opposés du mécontentement provoqué par les blocages: aussi bien des usagers victimes de la grève que des cheminots déçus de son arrêt prématuré, selon eux, voire même des responsables de Sud, trop heureux de faire disparaître des pièces et de remettre leur trésorerie à zéro.
Personne n'a oublié que des ordis de campagne de Sa Cynique Majesté Royal avaient également été dérobés, à proximité des locaux de Sophie Bouchet à proximité du Canal St Martin, investi à l'époque par les activistes de DAL. Qui sait ce qu'il est d'ailleurs advenu de la plainte, également déposée…

Bayrou et Fabius divergent sur les propositions Sarkozy

Voilà Bayrou qui les trouve "convenables"!
François Bayrou, condescendant, se démarque de la critique permanente et globale du PS.
Le président de ce qui reste du MoDem a trouvé "pas mal" l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy jeudi soir, jugeant ses "deux ou trois propositions principales convenables".
Il a d'abord estimé, dans un entretien publié par Le Parisien: "qu'il ait pour une fois évité de faire le père Noël, c'est plutôt un progrès". Les rois mages sont-ils déjà en route? L'enfant Jésus recevra-t-il la myrrhe et l'encens? Bayrou, thuriféraire!
Celui qui a beaucoup bourlingué, et roulé de babord à tribord, avant le naufrage annoncé, reste sec et inconscient du fait qu'il n'a pas plus de propositions à faire que le PS. Le président du parti croupion s'est satisfait d'ajouter: "On commence à avoir l'impression d'avoir cent fois entendu les mêmes phrases". Dommage, en attendant, qu'on n'ait pas entendu dans sa bouche le début d'une… On le savait, le Père Bayrou vient les mains vides: sa hotte est vide!
Bayrou la Variante a conclu: "Sur le fond, sur la question du pouvoir d'achat, je trouve ses deux ou trois propositions principales convenables. Que l'on puisse échanger des RTT contre du salaire ou que l'on négocie dans les branches et qu'on y incite, c'est bien. Que l'on favorise les primes dans les petites entreprises en les défiscalisant, c'est juste".

Fabius, qui ne se tient toujours pas en retrait comme annoncé et a toujours du 'grain à moudre', a fait la pythie, prêtresse d'Apollon. Au milieu de ses vapeurs, il a proféré des paroles incohérentes que la presse a recueillies. Fabius aurait donc prédit que les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy en faveur du pouvoir d'achat vont provoquer la déception des Français qui attendaient "des espèces sonnantes et trébuchantes". La myrrhe et l'encens?
Les socialistes et crypto-socialistes s'imaginent toujours que les Français -qui n'ont pourtant pas voté pour eux- croient encore au Père Noël…

Brûlée vive par de la racaille, Mama ne peut excuser

Les incendiaires du bus de Marseille devront rendre des comptes
La racaille, ça existe et Mama Galledou l'a rencontrée.
A force de se voiler la face, de théoriser et d'accuser le camp adverse, la violence continue: LIRE le billet précédent de PaSiDupes...

Pourtant une année plus tard les chairs de Mama ressentent toujours vivement les conséquences de la démission des parents et de l'Education nationale, des incitations politiques à l'insolence et à la défiance citoyenne, des justifications politiciennes de la violence et de la glorification médiatique de la permissivité post-soixante-huitarde. Sans parler de la débilité morale des barbares, auteurs de l'agression.
"Ils n'ont pas d'excuse", a insisté vendredi Mama Galledou, la jeune femme de 27 ans gravement brûlée dans l'incendie volontaire et prémédité d'un bus à Marseille par des jeunes en septembre 2006. Ils voulaient suivre l'exemple des autres qui avaient les honneurs de la presse, que les partis ne condamnaient pas, que les éducateurs justifiaient dans la barbarie.
"Il n'y avait aucune raison, j'ai rien fait. Personne ne mérite de brûler", observe Mama. Interviewée depuis Marseille par France-Info, la jeune femme s'est dite "en colère" contre les huit jeunes poursuivis dans cette affaire, "d'autant plus qu'ils n'ont aucune réponse, ils sont muets". Que voulez-vous, Mama, ils sont devenus les héros de leur quartier, par la grâce des médias , d'une certaine la politique qui ne veut pas se remettre en cause et se renier, et des avocats et psychologues qui leur trouveront de mauvaises raisons qui seront reprises par les médias et dans les écoles. Les droits de la défense permettent de dire n'importe quoi et d'insulter les victimes par d'odieuses excuses.
Mama a souhaité "qu'ils réalisent, et que ceux qui pourraient avoir ce genre d'idée réalisent que c'est pas anodin, c'est pas juste une bêtise". Puissent les médias être dignes de leur pouvoir et participer à la formation de l'opinion et de la jeunesse. Puissent aussi les 'acteurs de la parole' enfin mesurer la gravité de leurs déclarations. Puisse chacun se sentir responsable, par ses silences, de ce que vit courageusement Mama. "Il faudrait juste que ça fasse réfléchir et ça servirait vraiment à quelque chose dans ces cas-là, parce que honnêtement, ça ne changera pas mon état".
Deux mineurs de 15 et 16 ans jugés par le tribunal pour enfants de Marseille dans le procès du bus incendié ont reçu la peine qu'ils méritent fin septembre: deux peines de huit ans de réclusion. Ils ont fait appel…
Six autres incendiaires présumés, âgés de plus de 16 ans le jour du drame, seront jugés du 3 au 7 décembre prochain devant la cour d'assises des mineurs des Bouches-du-Rhône. Ils encourent pour leur part jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.
Puissent à cette occasion les juges regagner l'estime des Français et des victimes.

Poignardé sur la ligne où Mama Galledou a été brûlée vive

Un nouvel étudiant était entre la vie et la mort
Sur la ligne de bus 32 où Mama Galledou a été gravement brûlée en octobre 2006, un jeune homme de 19 ans a été roué de coups et poignardé par trois jeunes d'une vingtaine d'années. C'était le 21 novembre 2007 entre Saint-Jérôme et Malpassé à Marseille, sous le regard des autres passagers qui n'ont pas osé intervenir.
Le bus arrêté, les agresseurs ont descendu la victime sur le trottoir et l'un d'eux l'a frappé d'un coup de couteau à la gorge avant de prendre la fuite avec ses complices.
Le chauffeur du bus est venu en aide à la victime qu'il a transportée à l'hôpital où elle a été opérée en urgence. Le soir, le jeune homme se trouvait encore entre la vie et la mort.
Le personnel de la RTM (Régie des Transports de Marseille) dénonce l'insécurité trop fréquente sur la ligne.
Pour peu que les agresseurs soient originaires de milieux défavorisés et de familles éclatées et ils seront excusés de leur crime.

jeudi 29 novembre 2007

Un député, avocat de la co-gestion contre la représentation populaire.

Le PS Vallini est aussi corporatiste et conservateur
Objectif -comme chacun sait- dans la protection du juge de l’affaire Outreau, André Vallini l’est tout autant dans le combat socialiste contre le gouvernement, ses ministres et ses réformes. Il sévit donc toujours ?
L’élu socialiste a présidé la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire d'Outreau, en décembre 2005. Il avait manifesté son esprit de caste en faveur du jeune juge Burgaud, 'coupable' de chasse aveugle aux pédophiles, ouverte par Sa Cynique Majesté Royal au temps où elle oeuvrait au gouvernement Jospin et n’a pas craint de sacrifier l’honneur des adultes aux fantasmes et vengeances des jeunes, futurs électeurs socialistes potentiels. La pouliche socialiste a réussi à faire parler d’elle en faisant le malheur des inculpés. Bien qu’A. Vallini ne soit plus avocat depuis 20 ans (1986), il a couvert le juge, qui au détriment des accusés innocents d’Outreau était mu par son ambition professionnelle fondée sur le souci de plaire au milieu socialiste.

Mais André Vallini est aussi porte-parole PS. Qu’y a-t-il d’étonnant donc à ce qu’il dénigre ? Lorsqu'elle a été nommée, Rachida Dati avait "le soutien inconditionnel du président de la République et elle était très populaire. En six mois, elle a tout gâché en faisant du populisme pénal avec des textes de loi au gré des faits divers", assure A. Vallini dans une interview au Parisien/Aujourd'hui en France. Pour un socialiste, le populisme consiste ainsi à faire une fois élus ce à quoi on s'est engagé: ce n'est donc pas si mal, le populisme, dans ce cas! Et ça change, mais ça perturbe le PS... Mais, pour être précis et concret, à quoi pense-t-il Vallini?

Le socialiste démagogue et corporatiste est-il objectif et impartial, comme il le fut comme juge du juge Burgaud ? On peut être d’un avis inverse. Il n'est pas inutile de répéter que l'action réformatrice de Rachida Dati correspond à une demande du peuple qui a désigné le Président Sarkozy et que celui-ci se doit maintenant de faire passer dans les actes. Bientôt, suite à un vote des députés et sénateurs en décembre, après l'achèvement de sa peine, au lieu d'être libéré, le condamné pourra être placé dans un "centre socio-médico-judiciaire de sûreté", sur décision d'une commission de magistrats pour une durée d'une année, renouvelable, parce qu'il présenterait, selon des experts, une "particulière dangerosité" entraînant un risque élevé de récidive. Curieusement, cette mesure préventive n’est pas agréée par ceux qui privilégient la prévention, au détriment de la sanction et de la protection des citoyens.

L’ex-avocat reproche aussi à la ministre, sa rivale au poste, ce qu’il appelle une volonté de "passer au forceps une réforme de la carte des tribunaux" que pourtant le Parlement pourra voter ou rejeter démocratiquement.

Il s’élève encore contre l'instauration de "la responsabilité pénale des personnes démentes". Or, le gouvernement a déjà renoncé à la mise en place de la mesure de culpabilité civile pour les personnes considérées comme irresponsables dans son projet de loi sur les criminels dangereux, indique Le Monde mardi 27 novembre." La réflexion n’est pas close.

Partisan de la co-gestion syndicale de la Justice, le militant socialiste ne supporte pas non plus que le gouvernement gouverne. Il s’oppose à une nécessaire «reprise en main ‘autoritaire’ de la magistrature, notamment du Parquet », une prérogative pourtant gouvernementale, mais évidemment tombée en désuétude avec la gauche et les ministres mous de tous poils, sous la pression des syndicats. Nostalgie socialiste du dévoiement des institutions ?

Selon le député de l'Isère, la réforme de la carte judicaire est nécessaire mais la Garde des Sceaux "la fait à l'envers", selon lui, puisqu’il prend systématiquement le contre-pied. "Il fallait d'abord redéfinir les missions de chaque juridiction et l'organisation judiciaire dans son ensemble et ensuite seulement adapter la carte des tribunaux". Et sait-il seulement pourquoi ? Simple esprit de contradiction…

Dans le reproche qui suit on retrouve les propos tenus par A. Montebourg. C’est dire que rien n’est orchestré; on ne peut parler d'acharnement, seulement d'intérêt général ! Avec Vallini-Montebourg, les duettistes socialistes qui ne se sont pas concertés, le PS élève le débat et sort de la polémique... Mme Dati "devrait voyager un peu moins et dialoguer un peu plus. Je ne vois pas ce que cela apporte à la justice française de dîner à la Maison Blanche ou dans les palais officiels de Pékin", assène à son tour Vallini, en référence aux voyages à l'étranger de la ministre à l'occasion des déplacements présidentiels de Nicolas Sarkozy. Le sujet de la justice chinoise est-il négligeable depuis que Sa Cynique Majesté Royal en a vanté le caractère expéditif ?... Quant à la signature de contrats et la création d’emploi dans l’énergie, par exemple, est-ce tellement subalterne pour le porte-parole socialiste ?

Mais le champ de vision de Vallini est particulièrement étroit et il ne voit pas cela plus distinctement que le reste… Il marche au rétroviseur!

Carte judiciaire: Montebourde veut la tête de Dati

Royal a de nombreux défauts, dont Montebourg
Plus que ce qu’il dit, tout ce qui compte, c’est qu’on reparle de lui.
Avide d’égards -et de regards davantage encore-, l’avocat déteste la ministre qui, comme lui, issue de l’immigration, a réussi tandis qu’il végète. Ils sont de la même région de Bourgogne et du même département de Saône-et-Loire. La belle est UMP tandis que la bête est socialiste et fait le beau. Devant sa glace avec force effets de manches et contorsions de bouche. Quand, sous les caméras, le bouffon rose ne prend pas la pose , il devise et déblatère. Madame Dati ne parle pas pour blesser et amuser la galerie. Elle agit plus utilement qu’il ne parle, dans l’intérêt du pays. La ministre a entrepris de réformer la carte judiciaire. La raison d’être de Montebourg est de nuire, et de bloquer la réforme. Les bloqueurs sont dans les gares et les universités mais d’abord et avant tout dans certains partis. Tandis que la ministre aiguillonne les bœufs, le socialiste met donc des bâtons dans les roues du char de l’Etat.
Tout en Dati irrite Montebourde. Prenez les sondages. Au moment de la réforme judiciaire, OpinionWay pour Metro (auprès d’un échantillon de 864 individus, selon la méthode des quotas, par téléphone, du 17 au 20 novembre 2007) Rachida Dati est au plus bas, avec 50% de satisfaits ! Alors que les grèves ont fait chuter la cote de popularité de l'ensemble des membres du gouvernement, Rachida Dati reste la meilleure communicante parmi les ministres. Une tête qui a du prix !

En tout amateur, et partisan du tout ou rien, tout en finesse, le député socialiste de Saône-et-Loire Arnaud Montebourg a chaussé ses sabots lourds et, en bon gros bourrin, a réclamé mercredi la démission de la ministre de la Justice Rachida Dati, qui n'a selon lui "rien à faire à la Chancellerie"! Montebourg a vélé, mais il n’a manifestement nul dossier à mettre bas. Il est seulement gros de sa subjectivité et de sa suffisance. Encore une parole inutile.
Ils sont nombreux ceux qui ont fait les frais des traits d’esprit de ce rustre aussi élégant et gracieux qu’un cheval de trait en Charolais. Ainsi, le futur ex-premier secrétaire du PS et déjà ex-concubin de la candidate malheureuse socialiste à la présidentielle qu’il définit un jour sur un plateau de Canal+ comme ‘le seul défaut’ de Sa Cynique Majesté Royal. Avec la même richesse dans l’expression, dans les mêmes termes, il déclare à propos cette fois de la ministre de la Justice que "La seule chose d'utile qu'elle pourrait faire serait de présenter sa démission". Montebourg est bien le seul, 'grave' à ce point, par chance.
Toujours sur Public Sénat et en raison de la réforme de la carte judiciaire, le député élu de justesse a déploré le manque "d'humanité de la ministre qui préfère aller voyager" aux Etats-Unis et en Chine en visite officielle. Celui qui dénigre l'activité de la ministre en mission et les mondanités chinoises (!) qui rapportent contrats et emplois, est le fils de Leïla Ould Cadi, universitaire, professeur
et essayiste issue, dit-on, d'une famille de la noblesse d'Algérie et lui-même consort de Hortense de Labriffe, née en 1968, fille du Comte Antoine de Labriffe et d'Anne de Lacretelle. On notera surtout la superficialité de l’analyse, sa subjectivité et son incohérence. Car ce qu’il reproche à Madame Dati, c’est son efficacité ! En vérité, il se demande comment elle fait pour tout mener de front. La comparaison des capacités de travail respectives n’est pas en faveur du député qui ne connaît pas ses dossiers et dirige des attaques au prétexte que certaines têtes ne lui reviennent pas. Qu’on les coupe ! Madame Dati le domine en effet d’une tête ou deux. Elle travaille mais il se pavane. Elle approfondit sa réflexion mais il laisse divaguer la sienne comme jeune veau dans le pré. Elle prend des décisions mais il s’épanche comme fosse à lisier sur ses velléités. Les préférences du public vont évidemment à l’une mais se détournent de l’autre. Jusqu'au PS, où on n'en veut si peu comme Premier secrétaire, qu'il ne se présente même pas...Il n’a en fait d’autre poids que sa masse corporelle tandis qu’elle est ministre. Elle est charmante mais il est détestable. Oh, qu’il est vilain !
Nul plus vain que lui ne pouvait sans crainte du ridicule déclarer : "Nous avons une ministre qui raconte n'importe quoi, nous avons partout des incidents très graves, à Montluçon, à Montauban, à Chateauroux, à Moulins, vous avez des grèves de la faim". Aussi justifiée que soit la réforme, il s’y oppose par principe, contre toute raison et par pure sottise. Et pour récupérer la grogne des conservateurs de la magistrature militante. Qui en effet, hormis les notaires, peut être plus conservateur ?
Bien que les magistrats et fonctionnaires de justice soient soumis à mobilité par le biais des mutations, ils entendent néanmoins s’attacher à leurs postes au risque que les justiciables ne soient plus protégés des influences des réseaux locaux. Les avocats manifestent jeudi en même temps qu’eux mais nécessairement en ordre dispersé, puisque leurs statuts diffèrent grandement. Des syndicats de magistrats et des organisations d'avocats se mobilisent contre l’intérêt général pour la défense d’intérêts particuliers. Les élus locaux, de droite comme de gauche, ne peuvent pas accepter de gaîté de cœur les suppressions et déplacements d’instances. Ils prétendent que cette réforme est menée sans concertation et au pas de charge. Ils admettent en revanche que la multiplicité des tribunaux alourdit le système et éloigne la clôture des dossiers. Chacun voudrait que la ville voisine soit concernée plutôt que la sienne. Cela au moment où jamais le parc automobile ni le réseau informatique n’ont été autant développés et alors que se multiplient les Maisons de la Justice, pour le mainten d'un réseau de proximité.
En cautionnant les actions égoïstes et conservatrices de la basoche, les partis, les syndicats et organisations veulent maintenir le pays les pieds dans le même sabot.
Décidemment, s’il est clerc, Montebourg n’est pas vraiment clair !

Montebourg est nul, comme tout ce qui est excessif

Le coupeur de têtes court toujours
Pol Pot aurait donc encore frappé ?
Montebourg s’en prend aux personnes : il les déteste autant que les dossiers, mais s’adore. C’était à l'Assemblée nationale, le 27 novembre, en l’an de disgrâce 2007. Voici, hélas, ce qu’il a commis :

Madame la ministre, vous avez choisi le mépris des territoires, des élus et de la province. Votre ignorance exceptionnelle de la réalité concrète de la vie de nos concitoyens justiciables est à l’image de la brutalité de vos méthodes et de vos décisions.
Votre tour de France des tribunaux et des cours tourne au cauchemar sadomasochiste pour votre majorité, tant les incidents se multiplient : avocats molestés, élus humiliés, bâtonnier en grève de la faim hier soir à Montluçon, personnels de justice méprisés, magistrats « préfectoralisés » ; à quand la bastonnade généralisée ? Les problèmes, vous ne les réglez pas, vous les créez. Le président de l’Union syndicale des magistrats, qui est loin d’avoir sa carte au Parti socialiste, a déclaré ceci : « Nous dénonçons les risques très réels d’instauration de déserts judiciaires dans certaines régions et l’absurdité d’une réforme qui s’attaque à ce qui fonctionne le mieux, la justice de proximité. C’est le justiciable qui sera la principale victime de cette réforme ». Tout est dit !
Vous fermez à la hache plus de 200 tribunaux d’instance, qui jugent en des délais records et satisfaisants à la porte du domicile, pour envoyer les justiciables se faire juger dans des tribunaux engorgés. Ce sont les territoires ruraux et les citoyens les plus modestes qui vont payer le prix de cette contre-réforme. Lors de votre audition par la commission des lois, vous nous aviez d’ailleurs promis de nous communiquer les délais de jugement, juridiction par juridiction ; nous attendons toujours cette information…
Vous avez prétendu avec fantaisie que la fermeture des tribunaux d’instance conduirait les juges à se déplacer à domicile pour les dossiers de tutelle ; il faudrait pour cela des postes de magistrats et de greffiers en chapelet : en Saône-et-Loire, il y a environ 850 dossiers de tutelle par tribunal !
Nous comprenons – sans la moindre indulgence – pourquoi vous préférez vous réfugier dans le sanctuaire électoral de Paris le plus chic et le plus fortuné, le 7e arrondissement, qui ne risquera pas de vous désavouer ou de vous poser de mauvaises questions… – Vous avez osé expliquer que c’était en raison des dérapages de l’affaire d’Outreau qu’il faudrait supprimer 250 à 300 tribunaux petits et moyens, qui seraient facteurs de mauvaise justice. Or les 200 tribunaux d’instance dont vous ordonnez le massacre n’ont pas de compétence pénale, sauf en matière de contraventions ! Nous en avons déduit que soit vous étiez ignorante du rapport sur l’affaire Outreau, soit vous vous moquiez ouvertement de la représentation nationale…
Mais le plus grave, c’est ce que certains députés de la majorité, auxquels nous rendons hommage pour leur combativité dans ce dossier, ont dénoncé. Notre collègue Alain Gest, qui préside le conseil général de la Somme, a regretté hier dans un journal national les « traitements différenciés » selon qu’« il y a des ministres ou non » dans le département. Nous aimerions savoir ce qu’il en est, et quelles sont les contreparties que le président du groupe UMP s’est vanté de ne pouvoir obtenir.
Vous avez eu l’audace d’affirmer que la réforme de la carte judiciaire économiserait les finances publiques. Or ce que nous voyons dans cette contre-réforme tendant à la concentration judiciaire, c’est qu’il faudra pousser les murs, construire des palais de justice et des cités judiciaires, bref faire des investissements coûteux pour le contribuable, pour un service moins bon ! Vous avez entendu nos contre-propositions, consistant à améliorer la justice de proximité, à élargir les compétences des tribunaux d’instance, mais vous avez fermé vos écoutilles !
En conclusion, je voudrais m’adresser à nos honorables collègues de la majorité, autant exaspérés que nous le sommes, à part quelques individualités remarquables. De tout temps, des ministres ont individuellement perdu la confiance de la majorité ; les députés ont toujours cherché le moyen de sanctionner un ministre sans retirer leur soutien à la politique générale du Gouvernement. Dans tous les pays européens, il existe des procédures permettant la mise en minorité d’un ministre qui ne fait pas correctement son travail . Une telle procédure n’existant pas dans notre Constitution, il ne nous reste que la procédure budgétaire pour faire connaître la défiance qui s’installe tant dans le pays que dans la majorité.
Le moment est venu de censurer cette politique désastreuse. Nous demanderons un scrutin public pour que chacun prenne ses responsabilités et, bien entendu, nous voterons contre l’adoption des crédits. Nous espérons, Madame la ministre, que votre autoritarisme trouvera enfin un juste et nécessaire obstacle démocratique sur son chemin
[Quelque 4000 mots : combien d’idées ou propositions et combien de bassesses et grossièretés?]
Signé, un transformiste : procureur mutant transmuté en avocat manqué azimuté.

Montebourg harcèle Dati

Les pitbulls sont-ils autorisés à l’Assemblée Nationale ?
Un député socialiste -donc courtois- de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg, a qualifié un ministre de la France, la garde des Sceaux, Rachida Dati, de “stupide”. La ‘république du respect’ est en marche… C’était dans un entretien accordé à des ex de Libération et publié, vendredi 23 novembre, sur le site Rue89, il faut bien dire ! Interrogé sur la réforme de la carte judiciaire, Arnaud Montebourg a lancé : “cette réforme est aussi stupide que la ministre, excusez-moi de vous le dire”. Il a des manières
Le pit mord mais ne réfléchit pas après. Il récidive. Hollande avait déjà subi ce type de morsure au mollet. Ne cherchez pas un argument documenté ou des exemples précis. “Cette une réforme qui ferme des tribunaux qui marchent pour envoyer les justiciables se faire juger dans des tribunaux qui ne marchent pas ou qui marchent moins bien”, a commenté l’ancien porte-parole de Sa Cynique Majesté Royal, faut-il le rappeler ?

mercredi 28 novembre 2007

Journalistes : Qui sème la haine récolte la haine

Les briseurs de rêve ouvrent les yeux sur la réalité
Les syndicats ne protègent pas de tout. Pas plus que la sécurité sociale des épreuves de la vie. La police et les professeurs le savent depuis de longues années d’agressions: ils représentent des formes d’autorité. Il semble donc que l’autorité est frappée lorsqu’elle est abaissée. Mais les médecins ou les pompiers l’ont appris ensuite à leurs dépens : la main secourable est blessée. Avant eux déjà, les commerçants étaient attaqués et leurs commerces pillés et brûlés. Le service à autrui n’est pas protégé. Désormais les magistrats se font agresser en audience et c’est la justice qui est bafouée. Voilà que les journalistes en reportage sont agressés et c’est la liberté d’expression qui est visée. Mais des écoles et des bibliothèques avaient été détruites sans que l’indignation ne s’empare de la presse et ne s’élève au niveau du crime.
L’autorité n’est pas seule en cause. Il faut observer les dégâts opérés par des années de rhétorique et de démagogie politicienne et médiatique. Des mots excessifs, des références hors contexte et des accusations gratuites, voire des rumeurs, jour après jour, conjugués à de l’endoctrinement institutionnel par des profs militants, et nous observons des pertes de repères, des abandons, des aigreurs, des colères et des haines. Ils sont vécus comme justifiés, tant la presse et la politique les a instillés et réactivés. Le poids des mots et des idéologies finit par peser lourdement sur les raisonnements et les sensibilités. Le dénominateur commun de ces excès est l’absence d’éthique professionnelle. De morale, au départ. De morale personnelle, en fait.
Qu’il faille dire‘éthique’ plutôt que ‘morale’ est symptomatique du saccage par la presse et la pensée unique, du délabrement des mentalités. Le seul mot de morale provoquerait des rejets irraisonnés. Au nom de la Raison contre le religieux. L’évocation du judéo-christianisme provoque des réflexes d’emportement. Républicain, de bon aloi, donc, puisqu’on mélange tout, pour bien perdre tout un chacun… Nous sommes une république laïque et la séparation de l’Eglise et de l’Etat nous rappelle l’impérieuse nécessité de développer une morale laïque supérieure. Libérée. Pourtant, c’est bien le sens moral qui manque le plus, tout laïc et civique qu’il soit devenu.
« Toi, le journaliste avec la sacoche, je vais te casser la gueule ! », a-t-on entendu. Juste ciel !
Que reprochent-ils aux journalistes, les forts en haine qui ont remplacé les forts en thème ? Leur sacoche ! Cette sacoche ne symbolise pas le travail dont l’absence serait vivement ressentie. Elle représente la réussite que les bavards de la politique et de la presse leur refusent dans leurs propos. Les casseurs aiment-ils tellement s’entendre dire et répéter qu’ils ne pourront pas s’en sortir, que leurs efforts sont voués à l’échec puisque personne ne les aide, ne les aime. Depuis des siècles et sur tous les continents. Ils en ont assez qu’on vienne les observer en leur rappelant que la vie peut être cruelle. Et leur faire croire qu’elle l’est davantage pour certains. Tous les ados ont la conviction qu’ils sont nés pour faire quelque chose de grand sur cette terre. Ils ont parfaitement conscience d’avoir cette supériorité de l’intelligence et de la débrouillardise quand d’autres jeunes sont déficients et dépendants. A eux, il faut tout donner en effet. Les jeunes en possession de tous leurs moyens ne demandent pas que la société accorde à des jeunes dans la force de l’âge ce qu’elle doit à des handicapés physiques. Cette jeunesse bouillonnante demande que les porteurs de sacoches cessent de les stigmatiser et donc de les enfoncer en les ancrant dans leurs quartiers. Qu’on l’ouvre plutôt cette sacoche, et qu’on voit ce qu’elle cache. Ils veulent savoir par quoi il faut passer pour réussir.
Car cette sacoche ne représente pas la réussite dans toute sa dimension ! Elle ne s’ouvre jamais sur aucun contenu. Elle n’est pas perçue pour ce qu’elle contient, en termes de sacrifices, qu’il s’agisse d’heures et de nuits d’études et de petits boulots (cours et manutention) ou de week-ends de jeunesse perdus quand les camarades de leur âge font la fête. Si seulement elle portait les marques d’un effort personnel de longue haleine, alors la réussite n’apparaîtrait pas injuste. Pas aussi injuste que cette réussite facile que la presse et le bac pour 85% de lycéens véhiculent. Ces jeunes forts en gueule, de leurs idées et de leur énergie demandent à connaître les voies de la réussite. Leur dire qu’elle n’est pas pour eux, c’est les disqualifier avant le départ et briser leurs rêves. Ils veulent savoir ce qu’il faut faire, comment s’y prendre et croire que la réussite est au bout du chemin, qu’il ne faut pas leur barrer, au moyen de préjugés et d’idéologies régressives. S’il faut retrousser les manches, ils sont même prêts à tomber la veste. Mais que la presse et les politiciens malsains ne les brisent pas dans leur élan. Que les journalistes à sacoche close ne leur serine pas que l’effort est pour eux stérile. Ils ont des contre-exemples, à la fois dans le sport, le spectacle et les affaires. Et même dans l’administration et le journalisme. Qu’ils n’exhibent pas leurs sacoches closes de la réussite. Qu’ils donnent à voir les connaissances et l’expérience acquises et acceptent de les déchargerde leurs notions archaïques, de défaitistes et d’intentions assassines.
Personne n’est à l’abri des retombées de ses actes.

mardi 27 novembre 2007

Banlieues: des 'casseurs' sont des assassins

On dit les émeutes pires qu'il y a 2 ans
François Fillon, le Premier ministre, a rendu visite aux policiers blessés la nuit dernière, parfois par balles!
L'usage des armes à feu est nouveau et fait craindre le passage de la violence urbaine à la guérilla urbaine, par des groupes organisés. La presse persiste pourtant à appeler les 'tueurs' des 'casseurs'. Plus de 120 policiers ont été blessés en deux nuits seulement, alors que trois semaines de trouble en 2005 avaient fait 200 blessés.
Après la deuxième nuit d'affrontements à Villiers-le- Bel, au nord de Paris, le Premier ministre accompagné de Michèle Alliot-Marie, la ministre de l'Intérieur, a promis de renforcer la sécurité pour ce soir : "Pendant que la justice travaille, rien ne justifie les violences de hier soir. Elles sont inacceptables, intolérables. Les habitants de Villiers-le-Bel ont droit à la paix, la sécurité, la justice va travailler pour eux."
Les révolutionnaires ont fondu sur la bibliothèque et l'école Louis Jouvet de Villiers-le- Bel. Un riverain est bouleversé : "S'en prendre à une bibliothèque, qui est un lieu de savoir, de connaissances... C'est une action complètement inexcusable... C'est navrant, c'est bête."
Non, c'est la rentrée sociale permanente…

Banlieues: des élus PS lancent un "appel au calme"

Ceux qui ont les mains dans le cambouis
Tandis que Rue de Solférino, les apparatchiks font des jeux de manches, dans la boue des tranchées, des responsables socialistes prennent la parole pour calmer les débordements injustifiés déclenchés à Villiers-le-Bel par la mort de deux adolescents qui, par accident, se sont jetés sans casques contre une voiture de police.
Ils sont six maires PS de banlieue autour de Didier Vaillant (maire de Villiers-le-Bel ), à avoir lancé un "appel au calme" mardi à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) après les violences de dimanche et lundi, et demandé au gouvernement de débloquer des moyens.
François Pupponi (Sarcelles, Val-d'Oise), Dominique Lefèbvre (Cergy, Val-d'Oise), Jean-Pierre Blazy (Gonesse, Val-d'Oise), Gilbert Roger (Bondy, Seine-Saint-Denis, 9.3) et Claude Dilain (Clichy-sous-Bois, Seine-Saint-Denis, 9.3), rejoints par J.-Paul Huchon (président de la région Ile-de-France), ont lancé cet appel, deux jours après, à la mairie du lieu de la collision qui a coûté la vie aux deux ados de la commune. "J'invite l'ensemble des adultes et des parents à demander aux enfants de rester chez eux", a déclaré Didier Vaillant. C'est le bon sens minimum. Au point qu'on sétonne qu'il faille que le maire rappelle les parents à leurs responsabilités. "Ce soir tous les bâtiments publics de Villiers-le-Bel seront allumés, j'invite les adultes à rejoindre les élus pour discuter aux abords de ces bâtiments", a-t-il annoncé.
Le maire de Sarcelles, François Pupponi, a estimé pour sa part qu'il y avait un "risque de généralisation des violences et de dégradation de la situation" en banlieue. A-t-il des informations sur l'action subversive des radicaux qui se tiennent prêts à embrasser les quartiers.
S'abandonnant pourtant à un vieux réflexe socialiste d'opposition, les sept élus n'ont pas manqué de demander au gouvernement de débloquer des moyens pour répondre aux problèmes de chômage, d'insécurité et d'enclavement des banlieues.
"Nous lançons un appel aux autorités pour que les mesures soient prises pour répondre aux défis qui se posent dans nos villes (...) Nous lançons un appel au gouvernement car des mesures doivent être prises dans le cadre du vote du budget de l'Etat le 9 décembre", a déclaré M. Vaillant. Quant à la Région, elle n'a pas précisé quelle part de son budget elle compte affecter aux violences urbaines et quelles mesures concrètes elle envisage de mettre en œuvre.
Prenant la parole à son tour, Claude Dilain, maire de Clichy-sous-Bois où avaient débuté les émeutes de novembre 2005, a estimé que "la société française [c'est flou, non? Accuse-t-il les socialistes?] a laissé se constituer des poudrières qui peuvent exploser à la moindre étincelle". La 'société française' ne s'est pas mise en place du jour au lendemain et il n'a pas indiqué de qui il attend une réponse, du ministre en place ou de ses prédécesseurs. "Ceux qui s'en étonnent ne connaissent pas la banlieue. Rien n'a été fait à l'échelle des problèmes à régler", a-t-il dénoncé. "Le temps des diagnostics et de la compassion est terminé", a-t-il ajouté. Inclut-il le temps de la prévention?...
Pour sa part, Jean-Paul Huchon a estimé que "les élus s'épuisent à tenir les bouts du tissu social" en banlieue. Le président de région est jacobin! "Il est temps que l'Etat revienne car il n'est pas admissible que des quartiers entiers soient abandonnés. Il faut un grand plan pour la banlieue mais cessons de l'annoncer et faisons-le!", a-t-il dit. Il a bien parlé!

Loin de nous l'idée de reprocher aux élus locaux de condamner les violences gratuites et primaires, ce que les élus parisiens n'ont pas su faire. Mais il sera permis, sans doute, de regretter que la polémique soit à ce point naturelle aux socialistes qu'en toutes circonstances ils s'y livrent. Qu'ils nous épargnent -et à leurs banlieues - le triste spectacle des accusations stériles et des déclarations sans lendemains. Et sans volonté réelle, c'est-à-dire concrète, de retrousser les manches, car moins de moyens à gaspiller et d'idéologie démagogique aideraient grandement à combler le retard.
On peut en outre être intéressé de savoir que l'avocat des deux familles est ... M° Jean-Paul Mignard, proche des Ségollande. Or, le parrain de deux de leurs enfants fut déjà le défenseur de Zyed et Bouna qui à Clichy-sous-Bois avaient une planque dans un transfo. C'est une tragique loi des séries qui semble à l'oeuvre autour de M° Mignard: il va finir par porter la poisse! Sa Cynique Majesté Royal ne s'est pas bien portée d'être l'une de ses proches...
Nous attendons que quelqu'un se dresse pour dire aux jeunes qui s'enflamment que les ados morts dans l'accident qu'ils ont provoqué sont les victimes de leur imprudence et de leur non-respect des règles de vie en collectivité et du code de la route. La police ne peut en être tenue pour responsable. Ce n'est pas un discours populaire? Oh, pardon!
La LCR leur tient peut-être ces propos, remarquez...

La gauche est adroite à exacerber les situations de violence

Villiers-le-Bel: la gauche par omission
La gauche n'a décidemment pas l'éthique politique qui conviendrait à des gouvernants.
Le PS a un 'cabinet fantôme' qui serait bien nommé s'il était moins inutile que néfaste. Son inexistence insigne est lourde de conséquences.
Le futur ex-Premier secrétaire socialiste, François Hollande, trouve opportun d'aller en serrer cinq à Jean-Ba Eyrault, rue de la Banque où on croise les 'pipeules' sans pour autant se réserver une tente auprès de DAL: il s'encanaille un moment, mais ne veut priver personne et s'en retourne dans son accueillante SCI du VII° arrondissement, puisqu'il a été chassé de son domicile de Boulogne-Billancourt! Un mal-logé peut comprendre les autres mal-logés... A-t-il fait avancer leur situation et celle de la construction? Pas plus que celle de la reconstruction du PS…
Sur sa lancée, croyez-vous qu'il serait allé passer un instant à Villiers-le-Bel devant micros et caméras? Pas même un discours. Que le gouvernement se débrouille avec les jeunes défavorisés qui se précipitent à vive allure sur les voitures de police, aux guidons de petites motos à seulement quelques milliers d'euros piece. Les centres sociaux et les éducateurs ne sont pas parvenus à apprendre aux inconscients le respect de la priorité à droite. Ils ne connaissent que le respect et la priorité qui leur sont dus!
Hollande et ses élus socialistes se tiennent en retrait.
Au lieu de condamner les violences consé- cutives à la mort de ces deux jeunes motocyclistes, la gauche républicaine s'en lave les mains. Ou joue un double-jeu terrible. C'est Stéphane Le Foll (ci-contre) qui, au nom du Parti socialiste, a condamné ces violences "insupportables". Désaveu clair? Attendez! En ajoutant dans le plus pur style socialiste qu'elles "traduisent un malaise profond", mais que "rien n'a été fait depuis les émeutes de 2005 (!) Les gouvernements de Villepin puis Fillon n'ont pas apporté de remède à la situation des banlieues", a-t-il insisté lourdement, comme si l'heure était à profiter (?) de la situation. Le maire socialiste de la commune, Didier Vaillant, a réclamé une enquête "impartiale"? La remarque ne s'imposait pas, mais c'est ainsi que s'expriment les élus socialistes locaux, donnant ainsi corps à la 'défiance citoyenne' de ses administrés envers la justice. Qui peut citer un syndicat de gauche qui s'est indigné?
Le PS craint-il de mettre en évidence l'échec dans la pratique de ses théories sur la prévention de la délinquance? Se croit-elle obligée à se défausser? Son manque d'élégance ne sera pas passé inaperçu des électeurs aux prochaines municipales. Conclusion des jeunes des quartiers aux propos socialistes: rien n'est fait pour nous! Pas même de nous apprendre à porter des casques sur nos misérables deux-roues de type moto-cross de défavorisés!

Il en est un en revanche qui n'a pas peur de "s'éclater" ouvertement dans la violence, aux heures ouvrables, devant les caméras, et de se réjouir des effets de la politique du gouvernement Jospin dans laquelle les deux victimes ont grandi et au nom de laquelle leurs vengeurs cassent, brûlent et pillent leurs lieux de vie. La désertification des quartiers ne s'explique donc pas simplement par des mesures qu'on dit gouvernementales, en politique et presse politiciennes.
Pour le trotskiste Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), non content de répandre la chienlit dans les universités et maintenant dans les lycées, les réactions de colère de dizaines de jeunes "traduisent une fois de plus la profonde crise sociale qui mine ces quartiers" et le sentiment "d'injustice et de révolte" qu'éprouvent ces jeunes marginalisés. Pourtant, la situation est "bien pire que celle de 2005", selon le syndicat de police Synergie. La LCR se met hors la loi en justifiant ainsi la violence. Apologie de violence: que dit le droit?
Que ce soit dans le silence de la gauche républicaine ou au milieu des exhortations à la révolte de la LCR, également étourdissants et irresponsables, le Premier ministre, François Fillon, et la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, se sont rendus mardi en fin de matinée à la mairie de Villiers-le-Bel (Val d'Oise), au lendemain d'une nouvelle soirée de violences urbaines qui ont touché cette ville et d'autres communes du Val d'Oise. "Nous allons mettre en place ce soir un dispositif renforcé sur Villiers-le-Bel: il y aura tous les moyens pour assurer la sécurité de cette commune et des communes avoisinantes", a promis M. Fillon.
A l'issue d'une rencontre avec le maire PS Didier Vaillant et d'autres élus locaux, le chef du gouvernement est revenu sur l'origine des émeutes rappelant: "Dans une démocratie, il n'y a pas de vengeance, il y a la justice". François Fillon a aussi souligné: "Elle doit dire toute la vérité. Cette vérité, nous la devons aux familles de Mouhsin et de Lakhami", les deux mineurs morts dimanche dans une collision avec une voiture de police. "Cette vérité, elle sera connue, c'est le travail de la justice".
Mais le chef du gouvernement a enfin insisté sur le fait que "rien ne justifie les violences qui ont été commises hier soir". D'autres responsables politiques de droite et de gauche auraient pu être clairs sur ce point. Il a donc poursuivi. "Elles sont inacceptables, elles sont intolérables (...) Les habitants de Villiers-le-Bel ont droit à la paix, à la sécurité" et "pour eux aussi la justice passera".
Le chef du gouvernement a enfin rendu hommage aux pompiers et aux "policiers qui ont vécu une nuit extrêmement difficile". "Ceux qui tirent sur des policiers sont des criminels et ils seront poursuivis comme tels", a-t-il prévenu. Il fallait qu'un élu le dise haut et fort dans le silence politicien.
"Des équipements publics ont été détruits (...) J'ai dit au maire et au conseil municipal que l'Etat serait solidaire (...) pour les aider à reconstruire dans les meilleurs délais ces équipements publics", a-t-il précisé. "Ceux qui détruisent ces équipements publics (...) ne doivent pas gagner". Les contribuables devront être solidaires, quand la gauche politicienne ignore la solidarité politique.
Cette visite survient alors que les violences de la nuit se sont soldées par plus de 70 véhicules incendiés, six personnes interpellées et une soixantaine de policiers blessés, dont trois grièvement. De nombreux commerces et bâtiments publics ont par ailleurs été incendiés.
L'indifférence des responsables de tous bords est coupable. Jusqu'à son apparence.

Villiers-le-Bel: policiers victimes du devoir

Des journalistes ont été frappés et volés
Une trentaine de policiers ont été blessés, dans la soirée du lundi 26 novembre, au cours de nouveaux affrontements à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise), au lendemain de la collision entre une petite moto de moto-cross et une voiture de police. Elle a coûté la vie aux deux adolescents qui roulaient sur la même moto, sans casques ni lumières vers 17h30. Ils n'avaient pas le souci du transport de leurs cartables, ni de leur devoirs à cette heure. Le refus de la priorité à droite et avéré, mais ces jeunes-là réclament le respect pour eux.
Ce sont des tirs de grenaille qui ont blessé huit policiers, dont trois ont été admis à l’hôpital, a-t-on appris de source policière, sans que le problème des pistolets à grenaille ne soit posé. L’un d’eux aurait été blessé au visage, selon la même source, qui a ajouté que leurs jours. Imaginons que des policiers visent à la tête, alors qu'ils n'ont guère le droit de viser les jambes.
Au total, 25 véhicules étaient en feu dans six communes du département: Villiers-le-Bel, Cergy, Goussainville, Sarcelles, Garges-lès-Gonesse et Ermont, a indiqué la préfecture, qui a également recensé dix feux de poubelles et cinq bâtiments dégradés dans ces villes. Ils ont appris la solidarité et ils appliquent les principes avec discernement…
Les nouveaux affrontements de lundi ont éclaté peu après 19H30, entre une centaine de jeunes et les policiers, à Villiers-le-Bel, à environ 200 m du lieu où la moto-cross est venue percuter la voiture de police.
Selon l'agence de presse, indulgente et gamine, pas de quoi fouetter un chat! Les jeunes, encagoulés, 'jouaient' au chat et à la souris avec les forces de l’ordre, les bombardant de projectiles [indéterminés?] et essuyant en retour des tirs de flashball et de gaz lacrymogènes, à l’entrée d’une des cités de Villiers-le-Bel, ce qui ne paraît pas équitable... En somme, la police fait de l'animation et les jeunes désoeuvrés se sont éclatés! Ils ont d'ailleurs pris possession d’un rond-point dont les CRS ne sont pas parvenus à les déloger, face à une pluie de projectiles [non identifiés?] et cela malgré le nombre de policiers jugé disproportionné par certains médias. Et si les jeunes sont assidus à l'école, malgré des soirées très agitées, les professeurs vont avoir la satisfaction de retrouver la même ambiance ludique et bonne enfant dans leur cours. Considérant une telle ambiance studieuse, ne nous étonnons pas que les résultats au bac soient désormais plus proche des 90 que des 80%.
Un cameraman d’une télévision a reçu des coups au visage et s’est fait dérober sa caméra. N'est-ce pas la preuve de la convivialité et du sens civique de ces jeunes avides de désenclavement, d'animation et de …respect? Dans l’après-midi, une équipe de France 3 Ile-de-France s’était déjà fait voler sa caméra et l’un des journalistes avait été frappé. Par jeu. Quelques jeunes 'manipulaient' des cocktails Molotov, selon les journalistes sur place, qui n'envisagent pas qu'ils puissent s'en servir. Bientôt contre leurs camions...
Il faut probablement entendre un cri pudique! Notre jeunesse désoeuvrée des quartiers défavorisés exprime ainsi son désir d'assimilation des valeurs de la république et d'intégration. Le service national leur fait cruellement défaut et c'est leur façon discrète de revendiquer le retour du service militaire. Or, les élus leur refusent les moyens de devenir des citoyens respectueux et respectables.
D'ailleurs respectueux de leur cadre de vie et demandeurs du maintien de la proximité des services publics, selon certains partis et éducateurs fiables et représentatifs, une école maternelle a pourtant été incendiée, ainsi que, selon des journalistes sur place, un salon de coiffure et une auto-école. Bien que matures, ils ont commis une erreur de jeunesse. Juste un peu agacés par ces "symboles des institutions de la République" (salon de coiffure et auto-école!), nous avait-on expliqué à l'automne 2005.
Plusieurs véhicules étaient en feu, dont une voiture de police et une benne à ordures, ainsi que des poubelles. Des débris de projectiles, notamment du verre, jonchaient la chaussée. Un autre véhicule de la police a été saccagé. Deux gros camions de pompiers n’ont pas pu intervenir sous les tirs de projectile et ont été obligés de rebrousser chemin. Les zones de non-droit n'existe pas et ne sont que le fruit de l'imagination d'odieux malveillants qui ne comprennent pas la jeunesse. Celle-là , en tout cas.
Dans l'après-midi, retour de la barbarie à la respectabilité. Une marche silencieuse à la mémoire des deux jeunes accidentés a rassemblé plusieurs centaines de personnes, dont beaucoup de jeunes et de mères de famille, comme il se doit, pour mettre l'opinion de son côté. Les pères sont sans intérêt pour les médias et l'autorité paternelle est évacuée, puisque la mission des journalistes consiste à accréditer l'idée qu'il n'est d'autre responsabilité que celle de la société. Rue Louise Michel (une Communarde, pourtant!), où s'est produit l'accident mortel, les traces de voitures calcinées témoignent des échauffourées de la nuit dans lesquels 25 policiers et un sapeur pompier ont été blessés.
Alors que le cortège passait devant le commissariat incendié de Villiers-le-Bel, dont seuls les murs tiennent encore debout, des jeunes prenaient des photos [avec des appareils de défavorisés], l'un d'entre eux lâchant: «Ça me fait tellement plaisir de voir ça». Mais pas autant qu'au journaliste qui rapporte les propos. Signe qu'au lendemain des violences qui ont éclaté hier soir dans cette commune du Val-d'Oise, le climat restait très malsain aujourd'hui. Le ressentiment à l'égard de la police comme des médias était palpable. Le sens moral -ou civique- l'était nettement moins…
Les journalistes réalisent que toute leur propagande politicienne est mal reçue. Ils ne sont pas les bienvenus, les équipes de télé sont prises à partie, parfois physiquement. Une équipe de télé de France 3 s'est fait dérober sa caméra, sans violence. L'utilisation par les médias de l'expression «homicide involontaire» n'est pas justifiée ce qui suscite la colère. Il convient de laisser s'exprimer monsieur tout le monde, comme si son témoignage avait une quelconque valeur, hormis celle de propagande. Car les habitants prisonniers du contexte et de la rumeur veulent croire que la collision a été volontairement déclenchée par la patrouille de police, qui aurait ensuite pris la fuite, comme l'affirment certaines parties-prenantes, sans vergogne, mais avec toute l'objectivité dont ils sont capables.
A en croire les habitants du quartier, la tension pourrait vite remonter. Un jeune dans le bus: «Ce soir faut qu'on soit tous là». Pour Ali, 36 ans, né à Villiers-le-Bel, «tant que la vérité ne sera pas faite, ça peut repartir comme il y a cinq mois». Une menace à peine voilée, qui s'appelle prendre ses désirs pour des réalités. Ne peut-on pourtant rêver de meilleure animation de quartiers?
«Ça va être chaud ce soir», annonce sans sourciller, Ikram qui a pourtant réussi dans cet univers hostile et à 23 ans, c'est déjà un exploit, issu de l'immigration ou non...C'est un jeune commerçant qui a habité quinze ans Viliers-le-Bel avant de déménager au Blanc-Mesnil. «Les jeunes ne s'arrêteront pas tant qu'ils n'auront pas cramé le commissariat de Sarcelles», affirme-t-il, comme si c'était logique et naturel. La patrouille de police qui a été heurtée par la moto-cross était rattachée à la circonscription de Sarcelles, commune très proche de Villiers-le-Bel. Autre cible évoquée dans les conversations: le commissariat de Garges-lès-Gonesses, commune limitrophe de Sarcelles.
Des agitateurs font circuler des légendes qui tendent à entretenir le climat. Selon la rumeur colportée par ceux qui ont intérêt à ce que le chaos s'empare de la zone, le père de Larami, 16 ans, l'un des jeunes de la Cité des Cerisaies décédé hier, aurait affirmé qu'un policier aurait menacé son fils la semaine dernière! De quoi mettre le feu aux poudres: on sait comment s'y prendre. Ce dernier a ainsi rapporté un échange qu'il aurait eu avec un policier affirmant que son fils «aura à faire à eux». Ce qui semble se concevoir, car personne n'affirme que les victimes étaient connues pour leur civisme. En revanche, les parents des ados ont appelé la population au calme. Et ce n'est pas une rumeur…
Vers 13 heures lundi, la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, s'est entretenue avec le maire PS de la ville, Didier Vaillant. A la sortie de l'entrevue, elle a dit partager l'émotion et la tristesse des familles des victimes, et souhaité rencontrer les familles, les pompiers et policiers blessés, ainsi que les commerçants victimes de dégradations. Il n'y a selon elle pas lieu de craindre une généralisation des violences.

lundi 26 novembre 2007

Le pouvoir d'achat et la CGT

Un cheval de bataille plutôt rétif...
VOIR et ENTENDRE

C'était Henri Krasucki, le meilleur d'entre eux!

SNCF: réductions de 10 à 35 euros aux abonnés

Alain Liepietz réclame-t-il son dû ?
Les contribuables corses et berrichons sont soumis à la double peine.
Ils devront indemniser les victimes des syndicats de cheminots après avoir marché pendant dix jours de bon matin à travers les grandes villes. La SNCF décide en effet d’appliquer, à nos frais, une réduction du prix des abonnements pour la durée des perturbations. La RATP proposera les mesures de compensation financière lors de son prochain conseil d'administration, le 30 novembre prochain.
Le prix des abonnements mensuel, de travail et étudiant, pour le mois de janvier fait l’objet d’une réduction définie pour chaque région en fonction des services réalisés pendant la période de grève. Le calcul du montant est fait en fonction du nombre de jours où le service, en combinant l’offre train et l’offre bus, a été très fortement perturbé.
TER
A titre d’exemple :
TER Aquitaine : le dédommagement est de 40 %: le trafic a été extrêmement faible pendant les 8 jours de grève.
TER Bourgogne : Le dédommagement est de 10 % : le service a pu être remonté rapidement à un niveau permettant aux clients de voyager aux heures de pointes.
TGV et trains Corail

Les abonnements Fréquence et Forfait des clients grandes lignes sont prolongés de 5 jours. Chaque client sera informé personnellement par courrier au cours du mois de décembre 2007. Les billets non utilisés pendant la période de grève peuvent tous être échangés ou remboursés.
Cartes orange, Intégrale et Imagine'R

La réduction du prix de la carte orange de janvier est de 20 à 30 % en fonction de la zone pour tenir compte des perturbations et de la gène occasionnée aux clients, plus fortes dans les zones éloignées de Paris.
La réduction est d’un montant de 15 à 35 € en fonction du nombre de zones de la carte. Cette réduction s’applique aux cartes orange, cartes Intégrale et cartes Imagine’R étudiants. Pour chaque zone :
Zone 1 à 6, le prix normal de 118,50 € est réduit de 35 €.
Zone 1 à 5, le prix normal de 105,20 € est réduit de 30 €.
Zone 1 à 4, le prix normal de 87,60 € est réduit de 20 €.
Zone 1 à 3, le prix normal de 70,80 € est réduit de 15 €.
Pour les cartes orange hebdomadaires, la réduction est de 75 % sur la deuxième semaine de janvier 2008.

Mais les Français sont perplexes sur le cas douloureux d'Alain Lipietz, ce polytechnicien sexagénaire, qui fut l’un des plaignants, à titre d’héritier, d’un procès engagé en 2001 par son père et son oncle, au tribunal administratif, contre l’Etat français et la SNCF, pour complicité dans leur déportation comme juif par les nazis.
A-t-il saisi cette occasion de faire rendre gorge à l'Etat, la SNCF et les cheminots, qui s'acharnent encore sur les Français. A-t-il réclamé sa juste part d'indemnité à la suite des grèves des cheminots de novembre 2007?
LIRE Le mythe d'une SNCF unanimement résistante, par Alain Lipietz, député Européen Vert (28/06/2006)

Municipales: Cavada, avec Lagarde, sans Bayrou

Cavada, candidat UMP, choisit la parité: pas de ménage à trois!
François Bayrou subit une nouvelle défection à quelques jours du congrès fondateur du Mouvement démocrate (MoDem): l'ancien journaliste Jean-Marie Cavada a en effet accepté de diriger une liste UMP aux municipales dans le XIIème arrondissement de Paris.
Le député européen illustrera la parité et se présentera donc avec la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, qui sera numéro deux sur sa liste "de rassemblement".
L'UMP compte sur cette personnalité médiatique, se revendiquant du "centre-gauche", pour faire basculer un arrondissement clé pour la conquête de la mairie de Paris, détenu par la gauche depuis 2001.
"J'ai voulu accompagner François Bayrou jusqu'aux limites de la loyauté", a déclaré l'ancien patron de Radio France dans le Figaro de ce matin lundi.
Mais "je refuse que les militants de l'UDF-MoDem soient sacrifiés aux négociations municipales ou à l'échéance présidentielle de 2012", a-t-il ajouté, déplorant toutefois le manque de "démocratie interne" dans le parti.
La défection de J.-M. Cavada, figure du MoDem qui avait organisé le "Forum des démocrates" en septembre à Seignosse (Landes), constitue un nouveau coup dur pour le "troisième homme" de la présidentielle, à quelques jours du Congrès fondateur -certains disent 'funéraire'- de son parti mort-né (1-2 décembre à Villepinte, Seine-Saint-Denis).
Nombre d'élus sont déjà partis au
Nouveau Centre, fondé par un de ses anciens lieutenants, l'actuel ministre de la Défense, Hervé Morin.
J.-M. Cavada - qui selon des proches de M. Bayrou n'a jamais pris sa carte ni à l'UDF ni au MoDem - pourrait pour sa part rejoindre Gauche Moderne, le parti de Jean-Marie Bockel (ex-PS), secrétaire d'Etat à la coopération.


Pour la sénatrice UDF-MoDem Jacqueline Gourault, une fidèle de Fanfan Bayrou, le moment choisi pour l'annonce de cette candidature "n'est sûrement pas un hasard". Et la municipale est-elle un moment convenable? Mauvaise perdante, Mme Gourault s'aigrit: "C'est toujours le même mécanisme, avec des promesses de ministères", a souligné. Simplement, elle n'a pas choisi le bon cheval! "Il est évident qu'on veut nous affaiblir", s'est-elle plainte encore, alors que les proches de Bayrou voient dans ce nouveau "débauchage" l'intervention directe de l'Elysée. La preuve sans doute aussi que Bayrou n'a pas les arguments. Ni le charisme…
Selon des sources proches du gouvernement, Nicolas Sarkozy aurait effectivement fait miroiter un poste ministériel à Cavada. Le ministre de l'Education Xavier Darcos cumulerait son portefeuille avec la Culture, et J.-M. Cavada se verrait confier le secrétariat d'Etat à la Communication, indiquait lundi l'une de ces sources. Du bon emploi des compétences, donc. Journaliste, il est devenu directeur de l'information d'Antenne 2 (devenue France 2).
Voyons maintenant le cas de celle qu'étrangement on n'avait pas encore entendue... Celle qui est entrée en politique par relations -et non par l'ENA- grâce à Ladislas Poniatowski qui lui proposa un poste de secrétaire à mi-temps chez les républicains indépendants (RI). C'est bien la cheftaine de l'UDF-MoDem aux municipales à Paris, Marielle de Sarnez! Toujours aigre-douce, l'avenante taulière, le fouet à portée de main, a grincé ces mots:"L'élection municipale ne doit pas servir de marche-pied à des intérêts de carrière personnels".
Domicilié à Paris, mais à Neuilly, J.-M. Cavada, un enfant de la DDASS, n'est plus parisien depuis un édit de Madame de Sarnez (noblesse d'empire), bien qu'il y ait vécu depuis sa naissance en 1940, soit pendant 67 ans. Bonne joueuse, elle a en effet dénoncé ce qu'elle appelle le "parachutage" de l'ami Cavada. En cela, elle ne s'est donc distinguée ni de la pomme Verte ni du coing socialiste, la député Sandrine Mazetier, candidates à la municipale locale.
Comme elle, il est député européen (groupe ADLE) mais président de la commission des Libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures. M. Cavada avait également été candidat aux législatives dans le Val-de-Marne mais un parachutage MoDem, n'était alors pas tout à fait un parachutage... Au soir du premier tour, il fut l'un des rares candidats Mouvement Democrate (MoDem) qualifié au second tour. Rare?
Qui a dit: «Je n'ai jamais voulu être calife à la place du calife. J'aurais pu être élue trois fois députée. Mais j'ai toujours refusé »? Un pressentiment, car en mai 2007, modeste conseillère du 14ème de Paris, la députée européenne fut candidate malheureuse aux législatives de Juin 2007, malgré le professionnalisme de toute une vie. Marielle de Sarnez (1951), candidate UDF-Mouvement Démocrate aux élections législatives françaises de 2007 dans la 11ème circonscription de Paris, n'obtint que 7148 des 38 918 suffrages exprimés (59 996 inscrits) et ne put se maintenir au second tour. Trois fois députée, c'est elle qui l'a dit?

Le MoDem n'a pas manqué non plus de s'étonner du duo entre "quelqu'un qui se dit du centre-gauche et la grande argentière de Bercy". Espérons qu'il n'insinue pas que la ministre aimerait l'argent public. Confusion douteuse entre argent public et fortune personnelle. On atteint là le fond abyssal de la sottise! Mais c'est déjà elle qui assénait en campagne: "Voter orange (MoDem), c'est voter pour la démocratie." Fermez le ban! Et ceux qui ne votent pas orange?

Il y en a qui feraient mieux de se taire. D'autant que celle qui a conseillé l'alliance du MoDem avec le PS poursuit son action dévastatrice. Vendredi, Bayrou a enregistré une autre défection, celle de l'un des … quatre députés UDF-MoDem, Thierry Benoit (Ille-et-Vilaine), qui ne "portera pas le MoDem sur les fonts baptismaux". Les derniers MoDem se préparent à abjurer…
Parmi les mécréants, des "UDF historiques", dont le sénateur Jean Arthuis qui en attendant a en revanche décidé de "jouer le jeu et participer à la fondation" du MoDem, a-t-il indiqué, même s'il considère que Bayrou a "présidentialisé à outrance la gouvernance du parti".