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lundi 6 août 2007

Presse people : ‘Saine colère’ du Président Sarkozy

Les paparazzi le harcèlent en vacances


Voilà certes qui nous change de la course éperdue de Sa Cynique Majesté Royal malencontreuse vers les caméras. Le président élu essaie de les chasser pour se protéger. En vain !


D'après le dispositif de sécurité, et si sa tranquillité était préservée, le président devrait passer deux semaines dans la station de Wolfeboro, sur la côte Est, où il séjourne dans une propriété amicalement mise à sa disposition par un ancien responsable de la firme Microsoft, Michael Appe.



Deux photographes d’agence américains ont provoqué un incident dimanche avec Nicolas Sarkozy. Ne parlant pas français, ils ne lisent pas non plus la presse américaine et affirment ne pas avoir compris la demande faite par le chef de l'Etat qui souhaitait que les journalistes se tiennent à l'écart durant ses vacances aux Etats-Unis.


C’est Associated Press (AP) qui justement rapporte, objectivement donc. Le président français et son entourage étaient à bord d'un bateau sur le lac Winnipesauke quand il a vu le photographe de l'Associated Press (AP) Jim Cole et celui de l’agence Sipa, Vince DeWitt, à bord du bateau (privé ?) de Cole qui se trouvait à l'extérieur d'une barrière de bouées mise en place par la brigade marine du New Hampshire.


Avant que Nicolas Sarkozy ne le repère, Cole avait 'pris soin' (sic) d'emmener son bateau jusqu'à celui de la police marine, de décliner son identité pour recevoir l'autorisation de croiser dans le secteur. Etrangement, la barrière de bouées serait faite pour être passée, avec autorisation…


"Il (Sarkozy) était heureux et souriant et il a fait signe aux membres de sa sécurité alors qu'il sortait", a dit Cole. "Et puis, il nous a vu prendre des photos et sa bonne humeur apparente s'est arrêtée immédiatement". Et on le comprend aisément, à moins que d’être journaliste et partisan ou journaliste partisan!


Les deux photographes ont alors vu au travers de leurs objectifs quand Sarkozy les a pointés du doigt (sic) et son bateau a commencé ‘à voguer vers eux’ -selon les termes de AP. Une fois côte à côte, Sarkozy, portant son seul maillot de bain, a sauté à bord du bateau des deux photographes et a commencé à leur ‘hurler dessus’ –selon les termes de l’agence- en français. L’exception culturelle française…

Quand il s'est approché, j'ai vu qu'il nous montrait du doigt, j'ai réalisé qu'il était en train de 'hurler' [La traduction serait-elle involontairement maladroite, ou bien partisane?] Le bateau du président s'est collé au nôtre et il est monté à bord du nôtre. Naturellement j'ai été un peu surpris (...)".

A plusieurs reprises, les deux photographes ont souligné qu'ils ne parlaient pas français. "Mais ça ne l'a pas arrêté. Après quelques minutes, je me suis aperçu qu'il avait notre photo", a précisé DeWitt.


Cole a ajouté qu'il a demandé si l'un des occupants du bateau du président français parlait anglais, mais personne n'a répondu ou n'est intervenu.


Nicolas Sarkozy s'est alors emparé de l'appareil de Vince DeWitt avant de le reposer. Une femme s'est alors exprimée en anglais en relayant la demande du chef de l'Etat français qu'on le laisse tranquille lui et son entourage, a dit DeWitt.


Cette femme (sic) n'a pas décliné son identité (fallait-il qu’elle déclinât son identité aux photographes?)° mais DeWitt qui est sur le coup mais ne rien savoir –semble-t-il– de ses cibles et prend des inconnus en rafale, a ajouté avec

beaucoup de candeur –très répandue dans la profession: "Je crois que c'est sa femme qui a expliqué qu'il était en colère parce qu'il croyait avoir passé un accord pour ne plus être photographié par la presse. On lui a dit qu'on n'avait pas entendu parce qu'on ne parle pas. Mais on est parfaitement dans la légalité. Des hommes politiques américains se seraient rendus compte de la répercussion d'une crise de colère sur leur image. On aurait pu croire que M. Sarkozy serait conscient de ce qui va avec le fait d'être le président d'un grand pays", a encore DeWitt. ‘Ce qui va avec’… La traduction est manifestement mauvaise, à moins que les paparazzis ne parlent aussi mal leur propre langue.

Les excuses de ces photographes sont peu crédibles. Quelques heures auparavant, Nicolas Sarkozy avait en effet rencontré la presse de façon informelle. A cette occasion, le président français avait déclaré en français: "Je suis naturellement prêt à toutes vos questions et peut-être qu'après vous repartirez couvrir l'information et d'autres sujets et que vous me laisserez tranquille avec ma famille". Un journaliste d'Associated Press a enregistré la déclaration de Nicolas Sarkozy et l'a faite traduire mais les deux photographes n'ont entendu la traduction qu'après leur intrusion dans la vie privée du président français !


Nicolas Sarkozy s’est satisfait de la promesse faite par Cole et DeWitt d'arrêter de prendre des photos. Le président français est remonté à bord de son bateau et a repris sa course sur le lac suivi par un bateau transportant des agents du Secret Service, le service américain chargé de la protection des personnalités. C’est vite dit…

2 commentaires:

  1. J'imagine la tête de ces 2 fouille-m... euh je veux dire paparazzi lorsqu'ils ont vu un Sarko furax monter à l'abordage! Quel dommage qu'il ne les ait pas jetés à la flotte, là, j'aurais vraiment ri.

    Evidemment, et le plus nul dans l'affaire est que les chantres habituels de l'antisarkozysme primaire vont faire leurs choux gras de cette histoire. Parions d'ores et déjà sur un numéro spécial de Marianne, présentant une fois de plus Sarkozy comme un dangereux détraqué.

    On n'a pas fini d'en entendre parler, de cette histoire. Curieusement, depuis ce qui est arrivé à la tant harcelée Lady Di, j'ai assez peu de pitié pour ce genre de journaleux.
    Depuis 48 heures ils nous saoûlent avec des photos de Sarko se baignant, Sarko sur un bateau, Sarko faisant du jet-ski. C'est pris avec des téléobjectifs tellement puissants qu'on peut presque compter les poils sur son torse.

    A ce stade c'est pas du journalisme, c'est du harcèlement, et y a pas de quoi pleurer quand ce genre d'individus se font un peu secouer.

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  2. pauvre petit caliméro!
    On va le plaindre.
    Pour jouer aux Kennedy, il faut assumer les photographes et les intrusions dans la vie privée.
    Moi j'ai choisi. Je ne me la pète pas et regarde, je suis tranquille!
    Je sors de ma toile de tente du camping d'Ouroux-sur-Saône et même pas emmerdé par les photographes!)

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