POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

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mercredi 8 août 2007

La presse aux ordres, mais de qui ?

Le SNJ-CGT protège les siens, mais harcèle les autres.

Petit rappel à propos

En février dernier, après Montebourg, Gérald Dahan était la nouvelle victime de la campagne présidentielle. Il semble, en effet, qu’il soit très dangereux de plaisanter avec la candidate socialiste malencontreuse, Marie-sEGOlène Royal.

On sait qu’elle a de ‘saines’ colères, mais le SNJ-CGT fait l’impasse sur certaines de ses crises de nerfs qu’il détecte pourtant chez d’autres… Ce syndicat extrémiste a l’objectivité sélective… Son respect de la déontologie n’est pas à démontrer. Et pourtant sa neutralité est tout aussi peu évidente que la ‘république du respect’ de la socialiste.

En effet, l’imitateur a été remercié par le magazine Entrevue pour lequel il travaillait. Entrevue a misé sur la bourrique socialiste à toque rose et perdu. Mais la victime est Dahan, à cause d’un canular téléphonique avec Sa Cynique Majesté Royal. Les journalistes se targuent d’insolence et d’irrévérence, pour preuve de leur indépendance, mais un artiste qui n’est pas à l’abri des puissants de ce monde inégalitaire et de leurs foudres et n’est pas non plus assuré contre la grêle du SNJ-CGT Entrevue, loin d’être réputé pour être un modèle d’intégrité, se drape pour l’occasion dans de piètres arguments éthiques. De source sûre, proche de l’intéressé, mais anonyme, comme on dit, il est évident que "Cette République des médias menés à la botte finira mal, tôt ou tard" : c’était d’ailleurs en mai 2007, trop tôt à son goût ! Il en a gardé à la bouche un goût de fiel. Un goût immodéré du fiel…

La rédaction soupçonne, ainsi, Gérald Dahan de manquer d’éthique et d’honnêteté à cause de sa dernière imposture. N’est-ce pas dans les termes un relent du canular de la ‘république du respect’ ? On y reconnaît la touche Royal. Le problème dans cette histoire, c’est que lorsque Dahan a fait le même type de canular à des personnalités de droite (en tant que collaborateur d’Entrevue), comme Jean-Pierre Raffarin ou Nicolas Sarkozy, personne n’a trouvé que c’était "un manque d’éthique et d’honnêteté" participant d’une campagne de dénigrement. Le SNJ-CGT s’en est arrangé ou a applaudi ?

Mais oser faire la même chose à une présidentiable de gauche, en l’occurrence Royal, ne convient pas à la noblesse cégétiste du journalisme de classes. Glavany, le jospinien directeur de campagne du candidat PS arrivé 3° en 2002, n’a pas pipé mot. Royal n’a pas la presse à sa botte, n’intime aucun ordre, comme dirait Glavany, l’aigri : elle assigne en justice ! Quant à l’honnête, indépendante et très délicate rédaction d’Entrevue, elle a baissé le pantalon. Ce qui n’est pas une première dans les pages du torchon.

Liberté d’expression chérie, liberté de la presse bafouée, méfie toi de tes ‘amis’…

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