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dimanche 29 juillet 2007

Rocard ajoute à la liste des mensonges de Royal…

Rocard : le devoir socialiste de réfléchir et de participer !

Elle se serait désistée pour … Hollande !

"Si elle se désistait, ce serait au profit du Premier secrétaire (François Hollande)". Telle est la réponse de Sa Cynique à Michel Rocard qui confirme avoir proposé en mars dernier à la candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal de la remplacer, peu avant le premier tour. Et qui commente la réaction de la candidate: "Une sottise Elle était fichue", explique l'ancien Premier ministre dans une interview à "Paris-Match", à paraître jeudi 26 juillet.

"Il n'y avait plus rien à faire. Elle était fichue, c'était visible", raconte-t-il. "Je savais que je restais toujours parmi les cinq ou six socialistes en tête des sondages... C'était une possibilité d'éviter la défaite, mais il était peu probable qu'elle dise oui". Si Dominique Strauss-Kahn avait été préféré à Royal comme candidat à la présidentielle, "au moins la défaite n'aurait pas été certaine", estime-t-il.

Pour le reste, "je ne veux pas m'exprimer sur Ségolène Royal", ajoute Michel Rocard. "En France, on ne peut pas parler d'une femme politique si elle est jolie. Quand on aura usé beaucoup de femmes politiques médiocres, on pourra reparler normalement des talents entre hommes et femmes".

Pris de vertige face au vide, l'ancien Premier ministre suggère la gracieuse Elisabeth Guigou comme candidate à la présidentielle de 2012. "Il faut en passer par l'idée qu'une femme incarne le changement. Les Français le veulent, il faut le faire", et Mme Guigou "présente la combinaison idéale de l'intelligence, de l'expérience et d'un caractère avenant". Il reste à démontrer que les Français –et même les Françaises veulent une femme aussi fort que les médias et sondeurs.

M. Rocard balaie par ailleurs les critiques des socialistes contre ceux qui ont accepté les offres du président Nicolas Sarkozy. "L'appartenance de socialistes à une commission de sages représentant la société civile dans son ensemble n'a rien d'une trahison, c'est un devoir", estime-t-il au sujet de Jack Lang.

"Quand au fait qu'un socialiste français, Dominique Strauss-Kahn, soit reconnu comme un candidat crédible à une haute fonction internationale (la direction du FMI), c'est une promotion, en aucun cas une désertion".

"Dorénavant, au PS, il va falloir penser, travailler" et "c'est à cela que je vais m'atteler", dit-il. Car "compte tenu de ce qu'on a osé appeler un programme, je ne peux pas dire que la défaite (à la présidentielle) ait été une surprise (...) Tout candidat appuyé sur un projet insortable aurait subi la même".

Pas un mot sur les jeunes chacals refondateurs…

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