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mardi 24 juillet 2007

Le "coup d'état permanent" vu par un bourgeois

Hollande n’est ni drôle ni efficace

Le problème avec lui, c’est qu’il n’arrache aucun sourire à ses camarades et fait le lit de Royal qui l’a répudié… Personne n’arrive à le suivre !

Pour François Hollande, la vie est une vaste blague et il le prouve. Dans un entretien paru lundi dans Le Monde, le premier secrétaire du PS, d’humeur badine, analyse la situation : "Pour le moment les Français sont au spectacle. Nicolas Sarkozy est dans une stratégie de ‘coup d’éclat permanent’", selon le chef du PS, jouant sur l'expression "coup d'Etat permanent" employée par François Mitterrand à l'égard du général de Gaulle. La comparaison est flatteuse pour tout le monde. Cherche-t-il à être agréable au Président ? Les trotskistes apprécieront à sa valeur ‘juste’ que l’ex prof socialiste à Sciences Po fasse de l’humour décadent sur la notion sacrée de coup d’état!

Le socialiste de salon se lâche, comme à son habitude, face aux journalistes-stagiaires sous-payés pour recueillir ses propos inutiles. En effet, Hollande se montre digne du Canard Enchaîné. "L’omniprésidence suppose le coup d’éclat. Chaque jour vient changer la donne du précédent, et est effacé par le jour suivant", a-t-il commenté, en fin observateur désoeuvré et passif. "C'est une conception purement personnelle du pouvoir. (...) [Si elle est commune à De Gaulle et Sarkozy, est-elle personnelle ?] Bien que le Chef de l’Etat appelle beaucoup de monde pour travailler avec lui –dont de nombreux socialistes–, le perspicace Hollande observe que la méthode de Nicolas Sarkozy, c’est de laisser croire qu’il peut tout faire tout seul et de le faire savoir à la télévision", a-t-il ajouté, tout en lui reconnaissant de "l'habileté", du "sens politique" et une volonté "évidente" de "rompre avec son prédécesseur". Pas mal pour un seul homme ! Mais peut-il en dire autant, le premier dilettante socialiste ?

Son admiration du Président de la République le met en verve et il poursuit : "Certains, souvent les plus modestes, se sont même laissé convaincre que, si les plus fortunés [c’est une obsession !] ont des cadeaux, ils hériteront au moins des rubans. A nous de démontrer qu’il n’en sera rien, que l’argent public sera distribué en pure perte et que la politique économique du gouvernement n’encourage ni l’effort, ni l’investissement, mais la rente", a-t-il prédit, en attendant la démonstration.

Maso, il insiste : "Nous avons perdu la bataille présidentielle, mais pas le combat sur les valeurs". Sado aussi, il a encore ajouté un couplet à son éloge de celui qui a battu son ex-concubine : "Sur le travail, la propriété, la cohésion nationale, Nicolas Sarkozy a su se faire entendre en délivrant une philosophie consumériste: ‘Je vais vous permettre de réussir individuellement là où le collectif vous en empêche.’", estime F. Hollande, admiratif du savoir-faire des autres?

Il promet enfin qu’il va se décarcasser et comme ils ne seront pas de trop, il associe subitement ses amis de gauche, mais est-ce réciproque ? "La gauche, pour sa part, doit concilier les mécanismes de solidarité avec ceux de la performance personnelle. Il faut en terminer avec l’image d’une gauche qui serait simplement dans la redistribution ou dans la sanction de la réussite". Le chef du PS est-il en train d’opérer un virage, une conversion au libéralisme?

Sur la représentation de la "diversité", "reconnaissons que la composition du gouvernement marque un progrès. Mais la vraie diversité doit être au Parlement", a admis F. Hollande, coupable de n’avoir pas placé ses propres représentants de la diversité en position de réussite aux législatives 2007. Il souhaite "une réforme des modes de scrutin, avec une dose de proportionnelle à l’Assemblée nationale et au Sénat". C’est qu’il se sent bien seul tout à coup avec le renfort des supplétifs de Bayrou, des troupes pelées de la gauche radicale qui va le déborder dans les rues et les quartiers. Selon lui, la question du droit de vote des étrangers aux élections locales devrait figurer dans le champ de la révision constitutionnelle. Les Français ont refoulé la gauche ; elle devra donc être désormais l’élue des étrangers.

1- La vie est moins drôle que ce qu’en montre Flamby 1er qu’il arrête de s’amuser ;

2- Les Français et Françaises méritent plus de respect que le Premier secrétaire n’est prêt à leur accorder : qu’il arrête de faire du racisme anti-Français.

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