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mercredi 4 juillet 2007

Avant-projet de loi sur les Universités : rallonge de crédits

Les étudiants et syndicats seront-ils enfin satisfaits ?
5 milliards d'euros supplémentaires d'ici 2012 aux universités, à la veille de la présentation en Conseil des ministres du projet de loi de Valérie Pécresse sur l'autonomie de celles-ci.
Les représentants de la communauté universitaire interrogés ont diversement accueilli cette annonce, certains exprimant certes leur satisfaction, mais d'autres estimant que "ce ne serait pas suffisant" et déplorant que de nouveaux moyens ne soient pas envisagés dès la rentrée de septembre.
Tout, tout de suite ! Telle est l’exigence de ceux qui ne sont pas producteurs de richesse et ignorent tout de la façon de faire de l’argent. Lors de son discours de politique générale, François Fillon a pourtant confirmé cette "priorité" du gouvernement. Cela au moment où est présenté aujourd’hui mercredi l'avant-projet de loi sur l'autonomie des universités par la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse. Celui-ci prévoit que "dans un délai de cinq ans", toutes les universités acquièrent de nouvelles compétences, notamment la totale gestion du budget, des ressources humaines et la possibilité de devenir propriétaire de leurs biens mobiliers ou immobiliers.

Interrogé sur ces 5 milliards d'euros, Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, fédération dominante de l'Education, y a certes vu "un progrès", mais a regretté que le Premier ministre n'ait pas annoncé de nouveaux moyens pour la prochaine rentrée, à travers un "collectif budgétaire".
En outre s'est-il demandé, "sous quelle forme cet argent sera-t-il distribué? A qui?", a-t-il demandé, déplorant l'absence de réponse à cette question. La question est aussi de savoir COMMENT cette somme sera dépensée: ce n'est pas u n souci pour la FSU; seulement pour le contribuable.
Pour les étudiants de l'UNEF, "5 milliards d'euro sur 5 ans, c'est plutôt positif, mais ça reste insuffisant, c'est notamment en dessous des 3% du PIB que consacrent nos pays voisins à l'enseignement supérieur", a expliqué l'éternel étudiant, Bruno Julliard. "Nous serons très vigilants sur leur répartition", a-t-il ajouté, défiant, exigeant que l'argent ne serve pas à financer "les exonérations fiscales d'entreprises qui passeraient des contrats avec les facs". Nous partons sur de bonnes bases: tant de bonne volonté laisse pantois!

En revanche, le premier vice-président de la Conférence des présidents d'université (CPU), Jean-Pierre Finance, s'est montré satisfait: "On a toujours dit que le passage à l'autonomie, le fait d'acquérir de nouvelles compétences et les futurs chantiers (réussite en premier cycle, conditions de vie des étudiants etc., ) nécessitaient un renforcement financier", a-t-il dit. Sans compter que l'autonomie des universités peut enfin se faire: lontemps réclamée, elle arrive sans qu'aucun acteur universitaire ne la salue... "Nous allons rebâtir l'université française", a par ailleurs souligné le Premier ministre. Il a aussi fait observé qu'était engagée une "concertation de fond (...) sur les conditions de vie et de travail des étudiants". Hollande ne s'est pas fait encore entendre, mais bon... Ce sera sans surprise: il a pourtant promis une opposition constructive!

Comment peut-on avoir une analyse à ce point différente, selon que l’on est syndicat ou gestionnaire. Le CPU n’a pas oublié quelles étaient ses revendications et salue l’effort de la collectivité en faveur de son Université. Et pourquoi le secrétaire général à la triste figure de la FSU n’y voit-il pas ‘une avancée’, comme il l’affirma au moment où la réforme du régime des retraites des enseignants était engagé tambour battant, sans délai ni précaution, ni progressivité raisonnable : le contrat signé par les enseignants avec l’Etat à leur entrée dans la carrière avait été brutalement modifié avant son terme.

Attentif à son interlocuteur étudiant, François Fillon a également déclaré que le gouvernement voulait "tendre vers 3%" du PIB consacrés à la recherche et a rappelé l'objectif que "50% des jeunes" décrochent un diplôme de l'Enseignement supérieur, comme il l'avait inscrit dans sa loi sur l'Ecole en 2005. 50% à tout prix ? Comme les 85% du bac ?
Vaille que vaille, sans dévalorisation ?
Il va falloir nier l’évidence…

1 commentaire:

  1. bonsoir
    "MONSIEUR" bruno julliard ne commentes pas ??
    il ferait mieux de "bosser" ses études que de semer la zizanie !!

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