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samedi 2 décembre 2006

Désirdavenir crée deux incidents diplomatiques au Liban

Royal n’est pas exportable…
Cette socialiste est un désastre !
Elle est allée faire un petit tour au Liban pour se faire voir et faire bénéficier le peuple Libanais déjà fort éprouvé de ses petites phrases et conseils parfois risqués pour la diplomatie française au Proche-Orient. On serait tenté de dire que c’est chacun son tour et qu’après tout ils en seront bientôt débarrassés, mais l’image de la France sort ternie de sa petite escapade au soleil et elle va nous revenir...

Pensant qu’on n’attendait qu’elle, Dame Royal n'a pas hésité à se présenter comme "facilitatrice" du dialogue inter-libanais et n'est apparue nullement gênée par le fait qu'elle ne représentait pas les autorités de son pays. "J'observe avec intérêt que cette question n'est pas posée par mes interlocuteurs", a-t-elle glissé. Si elle a affirmé avoir "pu rassurer sur la continuité de la politique française", la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue a aussi joué sa propre partition, prônant "une diplomatie franche, efficace, simple". Les Libanais ne pouvaient plus se passer d'elle plus longtemps… A la politique extérieure française, elle entend apporter "un certain nombre de nuances". "Je suis attentive à l'évolution de la donne politique", a-t-elle dit.. Il fallait le dire! Le Liban a-t-il apprécié à sa juste valeur cet exercice d’ auto-promotion de bon ton au milieu des gravats ?

Premier incident diplomatique. Ce bon choix des militants socialistes français a tenu à rencontrer la commission des Affaires étrangères du Parlement, dans laquelle siège un membre du parti chiite Hezbollah, Ali Ammar (photo de droite) . Celui-ci ayant fait un parallèle devant elle entre la politique israélienne au Liban et le nazisme, une partie de la presse française s'est étonnée de l'absence de réaction de Marie-sEGOlène Royal. Ce député chiite du sud Liban a déclaré : "Même notre expérience de la résistance est inspirée de votre expérience. Le nazisme qui a versé notre sang et qui a usurpé notre indépendance et notre souveraineté n'est pas moins mauvais que le nazisme qui a occupé la France". Ses propos étaient transcrits par deux traducteurs, un pour la candidate et son entourage et l'autre pour les journalistes. Elle a pourtant nié, non sans aplomb : "Ces propos n'ont pas été tenus", ajoutant que si tel avait été le cas, elle aurait "quitté la salle". C’est sa première tentative de justification. Se sentant encore prise en défaut, elle s’est, comme à l’accoutumée, posée en victime, et a affirmé que "personne" (qui ?) ne l'empêcherait "de continuer à dialoguer avec des représentants démocratiquement élus". Bête et bornée ? S’est-elle demandé si ses victimes avaient du temps à perdre avec elle ?
Les nombreux journalistes présents ont clairement entendu Ali Ammar prononcer par deux fois le mot "naziya" qui signifie "nazisme" en arabe.
"Je n'ai pas entendu cette comparaison et si cette comparaison avait été faite, nous aurions quitté la salle", a déclaré vendredi la Royal sourde lors d'une brève rencontre avec la presse à Beyrouth. La Royal bécasse promet une bonne écoute aux pigeons français: elle a des progrès à faire…

Deuxième incident diplomatique. Dans la même journée (!) de vendredi, la candidate en rase campagne a dû encore rectifier le tir. Car non seulement elle a une écoute, mais aussi une intelligence, très limités.
Dans un long exposé, Ali Ammar avait dénoncé la "la démence illimitée de l'administration américaine". Réponse de la Royal orientaliste : "Il y a beaucoup de choses que vous dites que je partage, l'analyse du rôle des Etats-Unis". Et d'ajouter que "le Liban en a assez d'être un pays otage" et victime "des conflits des autres".

La responsable socialiste , visiblement tendue, s'était empressée en fin de réunion de faire une "petite mise au point" -courageuse- après ce qui pouvait être interprété comme un nouveau faux pas vis-à-vis de Washington. "On me dit que ce que j'ai dit tout à l'heure pourrait prêter à confusion, donc je vais bien préciser le sens de ma pensée par rapport à ce que j'ai dit sur l'intervention de l'administration Bush en Irak", a-t-elle tenu à clarifier, alors qu'elle envisage de se rendre aux Etats-Unis mi-décembre pour le congrès des démocrates. "Je ne voudrais pas que ça soit confondu avec une condamnation globale de l'action des Etats-Unis", a-t-elle encore rectifié.
Des propos réitérés samedi par la candidate officielle, qui a souligné devant la presse que "la politique de Bush en Irak est une catastrophe", affirmant ne pas confondre "les Etats-Unis et la politique de Bush".
Personne n’entend jamais ce qu’elle dit exactement. Tout le monde est sourd, interprète et déforme ses propos !

Nous avons la chance d’avoir environ 36 candidats à la Présidentielle. Les 36 ont-ils tous aller faire campagne au pays du Cèdre ? Bon courage ! Remarquez, ils ont déjà mangé leur pain noir et la mythomane va nous revenir pour nous dire quel triomphe a été son périple… Les médias vont encore faire les grosses caisses de résonance et nous allons encore trinquer. Attention les décibels!
MAM et Douste vont devoir payer les pots cassés.
Et recoler les morceaux!

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