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lundi 14 août 2006

La croissance française est là.
Thierry Breton a annoncé, le 11 août, un taux de croissance, compris entre 1,1% et 1,2% entre avril et juin, selon l’INSEE, bien supérieur aux anticipations des économistes (0,8%), ce qui lui permet de réaffirmer sa prévision de croissance sur l'année, comprise entre 2% et 2,5%. La France profite enfin du dynamisme de l'économie mondiale. Il faut remonter au quatrième trimestre 2000 pour retrouver une telle performance.
En rythme annualisé, la croissance française s'élève à 3% à l'issue du premier semestre, a-t-il également relevé. La croissance au premier trimestre n'avait été que de 0,5%. "L'économie française va mieux, elle va bien, elle va même très bien", a déclaré Thierry Breton en réaffirmant que "tous les indicateurs montrent que l'économie française est au vert". Le détail du PIB sera communiqué par l'Insee lors de la publication des "premiers résultats" des comptes nationaux trimestriels, le 22 août.
La consommation des ménages a comme d'habitude joué son rôle de moteur de l'économie française. "Les dépenses en seuls produits manufacturés (près de 30% des dépenses totales) ont progressé de 1,5% au deuxième trimestre, portées par la baisse du taux d'épargne financière et le boom du crédit à la consommation", souligne Nicolas Bouzou, économiste chez Asterès.
Les exportations ont dû également contribuer à ces performances, entraînées par le dynamisme de la croissance mondiale et en particulier par la forte reprise économique en Allemagne, principal partenaire commercial de la France. "De leur côté, les investissements des entreprises ont sans doute rebondi ", ajoute Nicolas Bouzou. Enfin, devant la vigueur de la demande mondiale, l'économiste estime que les entreprises ont entrepris un mouvement de re-stockage des produits finis.
Cependant, ces chiffres sont susceptibles d'être révisés. Les comptes trimestriels font l'objet de trois publications successives de l'Insee, "l'estimation précoce", les "premiers résultats" et les "résultats détaillés", respectivement 42 ou 43 jours, 50 jours et 90 jours après la fin du trimestre. Les prochains rendez-vous sont donc fixés respectivement au 22 août et 28 septembre.
Autre motif de satisfaction pour le gouvernement, l'inflation a reculé en juillet, en dépit de la flambée du pétrole, qui a atteint un pic à Londres à 78,64 dollars. Les prix à la consommation en France ont reculé de 0,2% en juillet par rapport à juin, affichant, comme au mois précédent, une augmentation de 1,9% sur un an. L'indice était attendu en recul de 0,1% par le consensus des économistes relevé par BNP Paribas ; or, l'indice de juillet diminue de 0,2% par rapport au mois de juin.
En plus du recul du chômage applaudi chaque mois, le gouvernement peut désormais se féliciter du retour de la croissance française.

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