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jeudi 1 juin 2006

Marie-sEGOlène veut la révolution scolaire.
De passage à Bondy le mercredi 31 mai la candidate relookée Marie-sEGOlène Royal a appelé à "une révolution scolaire". La candidate socialiste préférée des Français compte mettre tout le monde sous tutelle, parents et enfants, la France entière, donc. Voyez plutôt.
Pour lutter contre la délinquance des jeunes, elle propose des recettes musclées:
une "mise sous tutelle des allocations familiales".
"Il faut épauler les familles…avoir un système d'obligation pour les parents de faire des stages dans des écoles de parents, avoir des systèmes de mise sous tutelle des allocations familiales, comme c'est le cas aujourd'hui, mais dans des logiques éducatives de réinsertion des parents", a encore expliqué Mme Royal.
Les familles les plus défavorisées vont être sanctionnées, pénalisées. Dame Royal est favorable à la double peine.
► un "encadrement à dimension militaire".
La jeunesse va marcher au pas. L'ancienne sous-ministre déléguée à l'enseignement scolaire et à la famille, qui est fille d'officier supérieur, déclare regretter la suppression du service militaire. Elle a en effet affirmé : "Si l'on veut donner une nouvelle chance aux jeunes au premier acte de délinquance, il faut des systèmes d'encadrement à dimension militaire . " (sic).
On dit que cette fille de général a souffert de la rigueur de son père –cette psycho-rigide est marquée, en effet-, mais c’est cette rigueur qu’elle préconise pour les jeunes français : c’est dire combien elle les aime !
Tout en finesse : "Il faut plus de fermeté mais une fermeté juste et bien ciblée".
Les jeunes qui vont se sentir ciblés apprécieront ce traitement de faveur, car, dit-elle, les moyens policiers doivent être "centrés".
Et quand Marie-sEGOlène se lâche et donne des détails, çà donne froid dans le dos.
Elle a préconisé un système de "tuteur des collégiens", "c'est-à-dire qu'il y (ait) dans les classes deux adultes au lieu d'un, l'enseignant qui transmet le savoir et un adulte (policier ? maton ?°maître-chien ?) qui établit la discipline" (avec des pitbulls dans les salles de cours ?avec ou sans muselières?)
Elle a également estimé qu'il fallait "retirer des collèges les gamins qui y font la loi et qui pourrissent la totalité d'un établissement scolaire".
Qui sont ces collégiens défavorisés que la douce candidate socialiste stigmatise ainsi ? Comment sait-elle que des enfants font la loi à l’école publique ? N’a-t-elle pas mis ses rejetons à l’abri dans le privé ?
Comment ose-t-elle dire que nos enfants pourrissent le milieu scolaire ?
Marie-sEGOlène manque de RESPECT et se révèle tout à coup sous son vrai jour, bien MEPRISANTE de cette jeunesse née sous la gauche, élevée sous Jospin, leur dieu ‘tutélaire’, qui les a nourris de mesures préventives et d’accompagnement, les a dotés de ‘grands frères’ et les a bercés de citoyenneté. C’est ce qui l’autorise à dénonçer "la faillite du ministre de l'intérieur" Nicolas Sarkozy. Si vous ne suivez pas, lâchez un commentaire ! Mais je ne suis pas sûr d’avoir la réponse.
Attendons plutôt d’être édifiés par les réactions des associations de parents d’élèves, qui logiquement devraient être unanimement…contre, connaissant leurs options permissives habituelles. Le malaise est ‘palpable’ (terme consacré dans les médias !) à la FCPE : que vont-ils inventer pour approuver ces royales avancées ?

La générale-candidate à l’investiture socialiste y est allée Franco.
Mais l’exemple qu’elle donne n’est pas fait pour convaincre. Elle-même sous la tutelle de l’ancienne Garde des Sceaux PS Elisabeth Guigou, promue garde chiourme et de Roland Dumas, un ancien président du Conseil constitutionnel, elle s’affiche entre deux ringards de la politique de papa qui vont ternir son image médiatique, donc idéalisée et trompeuse: l’une, austère, voire sinistre, risque fort de terroriser les délinquants à sa seule vue et préfigure ce que pourrait être « la manière forte.» Cauchemars assurés !
Quant à l’autre, Roland Dumas, il n’a pas bénéficié d’une amnistie présidentielle de son ami intime Mitterrand et pour cause ! Mais la mise en examen de Roland Dumas dans l’affaire ELF lui confère le statut de caïd auprès des délinquants : si ça peut améliorer l’image des hommes politiques auprès de la jeunesse… Je l’imagine bien dans les zones de non-droit, en jogging blanc retroussé à mi-mollets et…en bottines somptueuses offertes par la généreuse Deviers-Joncourt.
La candidate nous dévoile peu à peu le programme sécuritaire qu’elle improvise au gré des événements. Attendons-nous au pire.

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