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vendredi 24 novembre 2017

Délire féministe: maintenant, il faut des noms de femmes aux rues

Paranoïa féministe de deux centristes: reste à trouver des noms de femmes méritantes...

Les élues réclament des noms de femmes dans chaque commune

Commune du département d'Indre-et-Loire, comme la députée Sophie Auconie

"La ville aux dames", puis "la France aux sapeuses-pompières" ?
Les "écoles maternelles" vont bien à leur logique. Pour combien de temps encore avant qu'elles offensent leur idéologie absurde ? Deux parlementaires centristes désorientées portent l'initiative "la ville aux dames", proposant que chaque commune baptise une rue du nom d'une femme. 
Elles vont notamment sensibiliser à la question Marlène Schiappa et Brigitte Macron. L'une est élue et légitime; l'autre ne l'est en aucune façon. 

Deux centristes, la députée Sophie Auconie et la sénatrice Annick Billon, 
ont proposé mercredi "que chaque commune de France s'engage en faveur de l'égalité sur l'espace public en baptisant du nom d'une femme, une rue". "Nos villes sont genrées. Elles sont aux hommes. Tout en témoigne (...) A chaque coin de rue, nous cherchons la place de la femme. Le constat est sans appel : 6%, c'est la proportion que l'Histoire a laissée aux femmes illustres pour la dénomination de nos rues", observent ces deux parlementaires dans un communiqué.


Nos pères n'étaient pas que des hommes...
La députée Sophie Auconie
est mère-porteuse, avec la
sénatrice UDI, Annick Billon,
de l'initiative baptisée 
"la ville aux dames".
Non seulement "la place des femmes dans l'espace public n'est pas accessoire", mais "nos pères fondateurs n'étaient pas que des hommes", ajoute sans rire la députée d'Indre-et-Loire (UDI, co-vice présidente de son groupe politique à l'Assemblée nationale, Les Constructifs, 54 ans) faisant valoir qu'"Olympe de Gouges [pseudonyme de "bâtarde" et écrivain révolutionnaire] rêvait que dans les siècles futurs nous placions le nom des femmes au rang de ceux des plus grands hommes".
Ironie des législatives, avec 56,59 % des voix, la député UDI Sophie Auconie a viré sa consoeur socialiste Marisol Touraine, ancien ministre de la Santé et candidate malheureuse à sa réélection... 

La députée va sensibiliser Brigitte Macron sur [nous dirons "à"] cette initiative.
Auconie n'a pas trouvé mieux que Brigitte Macron pour leur servir d'étendard et porter cette initiative sur les noms de rues, à l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, samedi, ainsi qu'auprès de la secrétaire d'Etat à l'égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa.


Photo de Mme Annick Billon, sénatrice de la Vendée (Pays de la Loire)
"Les parlementaires se mobilisent", a tweeté Annick Billon, élue UDI-UC de Vendée, ci-contre, et présidente de la délégation aux droits des femmes du Sénat et vice-présidente du syndicat départemental Trivalis, chargée de la gestion du traitement des déchets, joignant une image barrée du message: "seulement 6% des rues en France portent le nom d'une femme. Interpellez votre maire, avec la ville aux dames".

Elles étaient 2% en 2014, avant que ces pétroleuses prennent le mors aux dents.
Une enquête de l’ONG Soroptimist (du latin sorores ad optimum, "sœurs pour le meilleur"), rendue publique le 22 janvier 2014, dévoile que sur 63.500 rues françaises, seules 2 % portent le nom d’une femme. 2,6% du total des rues, selon Osez le féminisme. L’Union française Soroptimist qui a pour credo "Des femmes, au service des femmes", réunit plus de 3.000 adhérentes à travers la France qui se mobilisent pour l’amélioration de la condition des femmes et soutiennent leur autonomisation. ONG 100% fémininereprésentée dans 125 pays, Soroptimist est un club service dont le recrutement est exclusivement féminin.



Nos drôles de dames n'ont pas inventé le fil à couper le beurre. Et, en plus, l’Union française Soroptimist présidée Christine Dagain, audioprothésiste de Toulouse, a réalisé son étude dans 111 des ...35.287 communes françaises. Décédée en 1954, la 'dame' à l’origine du mouvement sectaire des Soroptimist en Europe, Suzanne Noël, doctoresse en chirurgie plastique, compte une dizaine de petites plaques bleues portant son nom en France. 

Noms de rues attribués à des femmes, en France

Les rues de la Libération et celle de la Liberté sont genrées. Comme "égalité" ou "résistance" qui nomment d'autres notions ou temps glorieux. 
La place Sartre-Beauvoir, dans le VIe arrondissement de Paris. Via Wikimédia Commons.
Comble d'infortune: Dame Beauvoir,
associée à un homme, fût-ce Sartre
Mais, outre que ce ne sont pas des patronymes, ce ne sont pas non plus toujours des places, des avenues, des boulevards ou, que sais-je, des esplanades. Le problème reste entier, d'autant d'ailleurs que les jeunes filles (qui accessoirement ne supportent plus non plus d'être désignées par "mademoiselle", terme discriminant de civilité !) portent le nom de leur père... Archaïsme humiliant et intolérable dans ce "monde nouveau" de Macron 

Originaire d'Ille-et-Villaine où elle a fréquenté l'école Saint-Joseph à Guignen, Billon est membre de la délégation aux droits des femmes et ça lui a tapé sur le ciboulot. D'autant qu'en 2014, dans le top 3 des femmes les plus représentées sur les plaques bleues, c'est ...Jeanne d'Arc qui arrive en tête au poteau, avec 49 rues. Vient ensuite l'aviatrice Hélène Boucher (39 rues), puis la romancière George Sand (37 rues), avec un prénom d'homme. On ne recense que 9 rues 'Marguerite Yourcenar', et 7 rues 'Simone Weil", la "meuf qui est dead", selon la très classe Sibeth Ndiaye, dans l'entourage de Macron. Un nom dont nos rues pourront un jour s'enorgueillir? 
Gageons que Ségolène Royal est l'une de ces impétrantes et saurait faire oublier Hélène Boucher et Maryse Bastié (deux féministes), Jacqueline Auriol ou la suffragette Louise Weiss, tandis que plusieurs voies du Marais de l’île de la Cité à Paris portent des noms tels que Nikki-de-Saint-Phalle ou Florence-Arthaud. Comment décompter le choix possible de la mairie du 11e arrondissement de Paris qui pourrait avoir à régler l'épineux problème posé par Conchita Wurst, un homme travesti en femme à barbe, 'vainqueur' ou 'vainqueuse' de l'Eurovision 2014 ?
Quelle place accorder enfin aux femmes étrangères qui ont probablement autant de droits, du point de vue des internationalistes: qui d'Indira Gandhi, Golda Meir ou Margaret Thatcher et Angela Merkel ?... Quelle femme de couleur, aussi bien: outre Rosa Park (déjà à Villeurbanne !), Ella Fitzgerald, Waris Dirie, Angela Davis  ou l'immense Christiane Taubira ? Tous sexes confondus, ils ne sont que 14 et 7% du total. Et quand on a cité Pablo-Picasso, Salvador-Allende, Jacques-Brel, Pablo-Neruda, Martin Luther-King ou Nelson Mandela, on a presque fait le tour et Mozart, Beethoven, Schumann, Van Gogh, de Vinci, Galilée peuvent se faire du souci: leur avenir est menacé par Kim Kardashian ou Nabilla.
Dans le top 200, les femmes ne sont que 15 (en partant du principe que l’odonyme Joliot-Curie recouvre autant Irène que Frédéric) sur 200, soit 7,5% de l’effectif total. Et encore le nom féminin le plus donné (1.157 occurrences), Notre-Dame, désigne-t-il la Vierge Marie, dans un palmarès pourtant des plus laïcs. Et pas encore islamisé. Et dans l'islam, Allah sait si les femmes sont honorées...

Les élues de ces dames seront-elles Rihanna, Christine Angot, 
Houria Bouteldja 
ou Caroline de Haas ?
Reste aussi à débattre du patronyme digne de figurer sur nos plaques de rues: celui de femme mariée ou celui de jeune fille ?


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