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samedi 25 novembre 2017

Agen : un couple de Martiniquais poursuivi pour viol et mort suspecte d'un bébé de 17 mois

Le couple a été placé en garde à vue 

Ces jeunes Martiniquais sont suspectés de viol et de meurtre d'une fillette de 17 mois

Les deux suspects placés en garde à vue et entendus depuis jeudi par les enquêteurs du commissariat de police d’Agen sont arrivés ce samedi vers 15h30 au palais de Justice.
La mère de la petite Joyanae et son compagnon auraient commis un viol et un meurtre sur le bébé de 18 mois, selon selon les informations de France 3 Nouvelle-Aquitaine.

Le couple de Martiniquais -des adultes âgés de 25 ans- avait conduit la fillette aux urgences dimanche dernier. Le couple s'est présenté à l'hôpital d'Agen dans la matinée, avec la fillette en arrêt cardio-respiratoire. La mère du nourrisson et son compagnon ont raconté une chute à la maison. La petite victime est décédée, malgré l'intervention des médecins.

Par la suite, l'équipe médicale a été intriguée par des "traces suspectes" sur le corps de l'enfant. Un signalement a alors été fait au Parquet, toujours selon les informations de France 3 Nouvelle-Aquitaine.
Le corps de l'enfant a été autopsié à Bordeaux. Les examens ont révélé des traumatismes et des lésions au niveau des organes génitaux, laissant supposer des violences sexuelles.

Le couple nie les faits

Ensemble depuis quelques mois, le couple est toujours entendu par enquêteurs.
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Des investigations ont été menées à leur domicile, rue du Puits-du-Saumon, en centre-ville. 
Le Parquet a prolongé leur garde à vue jusqu'à ce samedi 25 novembre.

Les criminels présumés vont être présentés au juge d’instruction qui va se saisir du dossier et ouvrir une information judiciaire. 
La mère de l’enfant et son compagnon seront vraisemblablement mis en examen et un placement en détention provisoire devrait être prononcé.
Le Parquet d'Agen a déjà fait savoir qu'il n'y aura "aucune communication" sur ce dossier.

La Mouette n'a pas prévenu les faits, mais se portera partie civile

Chargée de la protection de l’enfance depuis une trentaine d’années sur Agen, l’association - et club de loisir - La Mouette a fait une déclaration posthume. 
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"Nous avons atteint le summum de l’horreur et du dégoût, a commenté sa présidente, Annie Gourgue, ci-contre, chevalier de la Légion d’Honneur, officier National du Mérite et co-fondatrice de la Fondation Missing Children Europe. Nous avons reçu de nombreux appels téléphoniques depuis la révélation de l’affaire, et je vous annonce d’ores et déjà que la Mouette va se porter partie civile dans ce dossier. Je travaille depuis plus de trente ans dans le domaine de l’enfance maltraitée, mais je n’ai jamais vu cela. Nous avons déjà été saisis par le passé dans des affaires de sévices sexuels sur des tout-petits, mais avec ce décès nous avons atteint un niveau inégalé dans l’horreur. Dès lundi, nous nous portons partie civile, sauf si un magistrat nous désigne directement en tant qu’administrateur ad hoc pour représenter l’enfant. Mais quoi qu’il en soit, il est de notre devoir de nous impliquer dans ce terrible dossier." 

La 
responsable associative a comparu le 5 juillet dernier devant le tribunal d’Agen, pour diffamation. Annie Gourgue avait mis en cause le responsable d’une autre structure, l’association La Sauvegarde de la promotion de la personne (ASPP), structure de laquelle Annie Gourges avait été écartée. Sur Facebook, Annie Gourgue avait eu le tort d'assurer que la direction de La Sauvegarde bénéficiait de logements sociaux gratuitement. L’association réfuta ces accusations et produisit, en outre, les loyers dont s’acquittaient les directeurs. 
En 2012, neuf salariés avaient attaqué leur employeur aux prud'hommes pour une divergence sur la suppression de jours de congés trimestriels et une autre plainte, au pénal cette fois, portée par un salarié syndiqué CFDT.

La Mouette n'est pas une association gérée par un "taliban sans barbe", a voulu rappeler Annie Gourgue, lors d'une précédente affaire. 
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Image associéeLa présidente de l'association agenaise qui avait réclamé  "la création d'un comité d'éthique" pour contrôler les oeuvres d'art destinées aux enfants. La Mouette avait porté plainte contre l'exposition "Présumés innocents : l'art contemporain et l'enfance", présentée en 2000 au CAPC, musée d'art contemporain de Bordeaux, soit 200 œuvres, photographies, vidéos et autres installations de 80 artistes internationaux reconnus dont Christian Boltanski, Annette Messager ou Garry Gross. 

En 2006, Alain Juppé était déjà maire (1995) de Bordeaux. 
Il avait refusé d'inaugurer l'exposition qu'il avait financée et que ses services culturels avaient annoncée à travers la ville par voie d'affichages municipaux...

L'une des 'oeuvres' dénoncées par La Mouette
et qui vaut à sa présidente d'être
traitée de 'taliban'
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#BalanceTonPorc
A la suite de cette plainte, Henry-Claude Cousseau, l'ex-directeur des musées de Bordeaux de 1996 à 2000, et les deux commissaires de l'exposition avaient été mis en examen fin 2006 pour "diffusion de messages à caractère pornographique ou violent ou attentatoire à la dignité humaine pouvant être vus par un mineur" et "diffusion d'images à caractère pornographique d'un mineur".

Dans le monde de l'art, certains ont même jugé cette action extrémiste. 
D'autant que les membres de l'association sont soupçonnés de n'avoir pas vu l'exposition: ils se seraient appuyés sur la plainte d'un parent, qui l'a d'ailleurs retirée depuis. Et aucune autre association de protection de l'enfance ne s'est manifestée. D'autres structures locales ont juste avancé qu'il ne fallait pas saisir le moindre prétexte pour attaquer. Plus avec Les Inrocks 

L’enquête des policiers a permis d’entendre plusieurs voisins du couple. 
L'enquête de voisinage n'a encore rien donné. Personne n'a rien vu, ni soupçonné.

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