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lundi 14 août 2017

Facebook, accusé de parti pris politique, pointe ses propres éditeurs !

La France échappe-t-elle au parti-pris politique de Facebook ? La page PaSiDupes est bloquée...

Le réseau social est accusé de censurer certains Républicains aux Etats-Unis
 

Surprise, Facebook roulerait pour la gauche !
 
Son fil d'actualité n'est visiblement pas hiérarchisé que par des algorithmes... Les préférences politiques du plus grand réseau social du monde (1,6 milliard d'utilisateurs) n'ont échappé à personne et c'est peu dire que Facebook est entâché par le soupçon, et ce, suite à un reportage de Michael Nunez sur le site Gizmodo mettant en cause la manière dont il "hiérarchise" (sic) les informations publiées sur son fil d'actualité. 
En mai 2016, la polémique avait pris d'autant plus d'acuité démocratique que l'élection présidentielle approchait et que le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a ouvertement pris position contre Donald Trump.
Résultat de recherche d'images pour "censure politique Facebook"Mardi 10 mai 2016, Facebook a suscité l'ouverture d’une enquête du Sénat américain suite à des accusations de partis-pris anti-conservateurs dans la rubrique Trending. Le président du comité sénatorial sur le Commerce, John Thune, un Républicain (détenteur d'un MBA) du Dakota du Sud, a envoyé une lettre à Mark Zuckerberg en lui demandant de répondre à une série de questions précises sur la manière dont Facebook choisit les sujets de la section, sur la formation des curateurs, sur les personnes responsables de ces décisions et sur la manière dont l’entreprise compte enquêter au sujet de ces accusations de biais politique. Il a également demandé une liste détaillée des sujets que Facebook avait décidé de ne pas inclure dans la rubrique Trending, en dépit de la confiance des utilisateurs de Facebook.D'où l'insistance harcelante de Facebook à nous proposer des pubs validées ou des amis bien-pensants dont nous n'avons que faire; d'où les brimades (ou dysfonctionnements !) et le blocage.  C'est le prix à payer d'une pseudo-gratuité qui n'est pas sans renvoyer à la guerre aux 'adblockers' de pub, jusqu'en France.
Slate reconnaît : "Facebook a des partis-pris? Bien entendu!" 
Résultat de recherche d'images pour "censure politique Facebook"
Les media s'étonnent, pour s'en plaindre, de la désaffection du public pour la presse. Elle n'aurait pas de fondement mais le site internet ajoute : "Le vrai problème, c’est que le réseau social ne veut pas admettre qu’il est un organe de presse subjectif", Will Oremus confirmant ainsi qu'elle a définitivement renoncé au masque de l'objectivité. Et au respect du lecteur. 
Non sans cynisme, Oremus insiste : "Rien de tout cela ne devrait sembler très surprenant à quiconque connaît le travail de journaliste ou sait faire preuve d’un peu de jugeote. L’être humain est subjectif. L’objectivité est un mythe ou, au mieux, un idéal [dans un monde qui assume d'en être dépourvu] duquel un professionnel aguerri et très consciencieux peut vaguement s’approcher. Les informations ne peuvent être neutres, pas plus que la "curation" de contenu." Plus vers ce lien Slate
Les anciens curateurs ont expliqué qu’ils filtraient souvent les sujets jugés discutables et qu’ils en ajoutaient d’autres qui étaient jugés plus dignes d’intérêt. Ainsi, les sujets populaires de sites conservateurs comme Breitbart, par exemple, étaient, selon lui, négligés (traduire 'rejetés') tant que des publications plus grand public comme le New York Times (soutien d'Hillary Clinton) ne les avaient pas repris à leur tour.

Mark Zuckerberg jure qu'il "n'autorise ni ne demande de censurer des sources d'aucune origine politique"

Résultat de recherche d'images pour "filtre Facebook parti-pris"Les faits contredisent ses déclarations. Loin de fermer les yeux, il promettait d'enquêter sur l'existence d'éventuels abus.
Il a reçu des Républicains et personnalités "de tous bords" pour mener "une conversation sans tabous sur les positions de Facebook et la manière dont notre réseau peut rester le plus ouvert possible". Il a notamment rencontré des personnalités identifiées comme conservatrices, dont Barry Bennett, proche conseiller de campagne du candidat à l'investiture républicaine Donald Trump.
"Si nous trouvons quoi que ce soit de contraire à nos principes, vous avez ma parole que nous prendrons des mesures supplémentaires pour y remédier", s'était-il engagé sur sa page Flucieacebook. 

Le scandale porte sur les "sujets tendance" ["trending topics"], une rubrique permettant aux "curators" (journalistes censeurs) de décider quelles sont les informations qui intéressent le plus les utilisateurs de Facebook, ou pire qui ne doivent pas parvenir jusqu'à eux, et qui n'existe qu'aux Etats-Unis. La rubrique est alimentée par des algorithmes qui détectent les nouvelles les plus populaires auprès des internautes (nombre de mentions, etc.).

Un pouvoir de censure

Mais cette sélection n'est pas totalement informatique, ni donc totalement objective. 
Résultat de recherche d'images pour "filtre Facebook parti-pris"
Des personnalités conservatrices aussi centrales et influentes que Mitt Romney (candidat à la présidentielle en 2012) et Ted Cruz, auraient ainsi été écartées de la liste, sur simple décision individuelle, alors que leur nom avait été sélectionné par les algorithmes, selon des témoignages cités par Gizmodo. A plus forte raison sous les pressions assidues de groupes constitués en réseaux.

L
a direction de Facebook se défausse de cette initiative partisane sur des éditeurs ayant une sensibilité politique plutôt démocrate
, poursuit le site d'information. Les éditeurs du site peuvent retirer un sujet "chaud" s'ils le souhaitent, en toute subjectivité. La plupart seraient pourtant des sous-traitants de Facebook, non des salariés, et donc des éditeurs chargés de la besogne en sous-main. Zuckerberg n'est ni coupable, ni responsable.
Image associée
Les islamistes n'aiment pas

Résultat de recherche d'images pour "8 juin 1972 pendant la guerre du Vietnam à Nagoya, au Japon"
Ca, c'est politiquement correct
En plus de leur pouvoir de censure, ces éditeurs peuvent influencer l'opinion, voire agir sur un scrutin, en imposant les informations qu'ils souhaitent dans la liste des sujets "tendance", quand bien même ces informations n'auraient pas été retenues par les algorithmes. Soulignons toutefois que les instructions données à ces algorithmes sont d'origine humaine et non dépourvus d'obligations de résultats, aussi bien socio-politiques qu'économiques et financiers. Et morales...
"Et il est dans l’intérêt de Facebook de faire peser la responsabilité de décisions controversées non sur des humains, qui, comme nous l’avons vu, ont des partis-pris [c'est acté !], mais sur des algorithmes, que nous avons tendance à idéaliser," écrit Slate. Son intérêt ne serait-il pas plutôt une image respectable ?

Facebook 
concentre un autre reproche.
 
Pour s'assurer qu'un sujet fait le "buzz", ses éditeurs, "petites mains" de Facebook, sont invités à vérifier qu'une dizaine de grands media nationaux se fait l'écho des sujets sélectionnés pour eux ("New York Times", Buzzfeed, "The Guardian", etc.) : tous marqués à gauche, les organes de presse doivent assurer la diffusion.
Résultat de recherche d'images pour "censure politique Facebook"
Or, à l'exception de Fox News, cible de droite, et du "Wall Street Journal", trop conservateur, les media sélectionnés affichent une audience majoritairement démocrate. C'est dit pour ceux qui trouvent du réconfort dans les media de masse et les opinions du même calibre et se voient encouragés à impunément étiqueter "trolls" les minorités vigilantes.

Pour mémoire

Le vice-président pour l’Amérique latine de Facebook, Diego Dzodan, a été arrêté au Brésil le mardi 1er mars 2016. La police du successeur de Dilma Rousseff
, présidente destituée après avoir été protégée du président Lula (400 victimes, morts et disparus, sous sa dictature), tous deux du Parti des travailleurs, le président Temer (Parti du mouvement démocratique brésilien), reproche à la société de ne pas livrer des informations sur certains usagers de la messagerie WhatsApp soupçonnés d’implication avec le crime organisé.

En 2016, 65% des Américains sondés par le centre de recherches Pew considéraient que les media ont "une influence négative sur le pays.

Ce n'est pas demain que la page Facebook sera débloquée. Prochaine étape: Facebook suspend ...PaSiDupes. Un titre de gloire... 
La censure est vertueuse entre les mains des mégalomanes de gauche.

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