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lundi 1 mai 2017

Jean-Luc Mélenchon menace : "la partie n'est pas finie"

L'extrême gauche communiste refuse le verdict démocratique des urnes

"La France insoumise" des communistes de Jean-Luc Mélenchon a mis en garde les électeurs 

Un vote des électeurs - singulièrement les militants de 'La France insoumise' - en faveur du Front national inquiète la hiérarchie communiste qui met en garde contre une "terrible erreur". Arrivé quatrième du premier tour de l'élection présidentielle dimanche dernier avec 19,58% des suffrages, le candidat de l'extrême gauche n'accepte pas sa défaite et s'est déclaré prêt à devenir premier ministre, estimant son mouvement capable de remporter les élections législatives en juin.

Le député de la gauche radicale européenne s'est refusé à donner une consigne de vote pour le second tour qui opposera dimanche prochain la patronne du Front national, Marine Le Pen, à celui d'En marche ! Emmanuel Macron, candidat hors système et sans aucun mandat électoral.
Jean-Luc Mélenchon n'a appelé à voter ni contre la candidate d'extrême droite, ni pour le candidat de l'Elysée, suscitant de nombreuses critiques à gauche.

L'initiateur de 'La France insoumise', laquelle sert de couverture au PCF, a pourtant récusé toute ambiguïté dans sa position pour le second tour.
"Ma position, ce n'est pas 'ni, ni' [ni Marine Le Pen, ni Emmanuel Macron]. Je ne voterai pas Front national. Je combats le Front national et je le dis à tous ceux qui m'écoutent : ne faites pas la terrible erreur de voter Front national car vous pousseriez le pays à un embrasement général", a-t-il déclaré dimanche soir au cours du journal télévisé de TF1.

"Tout va se jouer aux législatives", quatrième tour décisif

"Révolution citoyenne"
avec moins de 19% ?
L'extrême gauche insoumise se prépare à rendre la France ingouvernable
"A mon avis, la France va se débarrasser de Marine Le Pen à cette élection présidentielle, et nous, dans un mois, nous allons tous ensemble nous débarrasser de la politique de M. Macron", a-t-il déclaré.

"Je suis prêt à gouverner ce pays si nous conquérons la majorité", a-t-il lancé en évoquant l'éventualité d'une candidature personnelle à Lille, Marseille ou Toulouse.

Mais la réflexion se poursuit pour savoir si "la bonne façon de mener la bataille, c'est d'y aller soi-même ou d'être en retrait, comme un général sur sa colline", a expliqué l'ambitieux Jean-Luc Mélenchon, animé par la soif de pouvoir personnel, au soir de sa vie.

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