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mercredi 12 octobre 2016

Rassemblements policiers suite à la tentative d'assassinats sur leurs collègues en mission à Viry-Châtillon

Rassemblements policiers après l'affaire Viry-Châtillon

Voici le texte d'une dépêche d'agence de presse

Des policiers se sont rassemblés mardi un peu partout en France 
devant leurs commissariats à l'appel de quatre syndicats, pour manifester leur exaspération après l'agression de quatre agents le week-end dernier à Viry-Châtillon, dans l'Essonne. [Ce qui s'est passé à Viry-Chatillon n'est pas une banale "affaire", un fait divers: c'est une tentative d'assassinat sur des fonctionnaires de la République en charge de notre sécurité]
L'organisation majoritaire chez les gardiens de la paix, Alliance, appelle quant à elle à une "grève du zèle" consistant à ne répondre qu'aux appels d'urgence.

"Ces rassemblements témoignent de l'émotion dans la police. Ce message ferait bien d'être entendu parce que, sinon, il pourrait déboucher sur des mouvements de colère plus importants", selon le porte-parole d'Unité SGP-FO, Nicolas Comte, joint par Reuters.
"C'est la manifestation d'une colère mais qui s'accompagne de demandes : moins de discours, plus d'actes, des moyens et une prise en compte réelle des difficultés que nos collègues rencontrent dans beaucoup d'endroits difficiles", a-t-il ajouté.

Dans l'après-midi, le Premier ministre Manuel Valls a annoncé de nouvelles mesures destinées à mieux protéger les policiers intervenant en zone sensible, notamment la généralisation des tenues ignifugées et de dispositifs contre le caillassage des véhicules.

Selon les syndicats, les manifestants étaient environ 150 devant la préfecture de police de Paris et des rassemblements du même genre ont eu lieu durant une trentaine de minutes devant de "nombreux" commissariats, y compris à Viry-Châtillon.

Alternative Police CFDT, le SCSI-CFDT, Unité SGP-FO et l'Unsa avaient invité les policiers à se réunir en milieu de journée, en silence, sans banderole ni affichage syndical, en soutien à leurs "collègues dans l'épreuve".

Quatre membres des forces de l'ordre ont été blessés samedi, dont deux grièvement, lors de l'agression commise par un groupe d'une dizaine à une quinzaine de personnes, qui ont jeté des cocktails Molotov sur leurs véhicules, près du quartier sensible de la Grande-Borne, à Viry-Châtillon. [D'une dizaine, il est admis désormais qu'il étaient plutôt une quinzaine. Et ils n'ont, semble-t-il, plus cassé les vitres du véhicule avant de jeter à l'intérieur les cocktails Molotov qu'ils avaient préparés pour assassiner les représentants de la force publique...]

L'incident  [accidentel ou criminel ?] s'est produit lors d'une mission de protection d'une caméra de vidéosurveillance endommagée à deux reprises ces dernières semaines après son installation par la mairie, à un carrefour théâtre [sic] de nombreux vols à la portière. [Le contexte est partiellement décrit, dissimulant la réalité d'une zone de non droit d'un quartier connu pour son "économie souterraine" de drogues]

Plusieurs responsables de l'opposition ont condamné ces violences
,
Marseille
qu'ils expliquent par un
"laxisme" du gouvernement. Le parti Les Républicains a réclamé la démission du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.

En déplacement dans plusieurs commissariats de l'Essonne, le ministre et Manuel Valls ont assuré que les agresseurs seraient arrêtés et "jugés sévèrement".

Selon un rapport de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales publié mardi, près de 12.400 policiers ont été blessés en 2015 en mission ou durant leurs heures de service (un chiffre en recul de 0,6% par rapport à 2014) et six sont décédés dans l'exercice de leur fonction.


Et voilà l'article que la presse -ici Capital- veut nous faire payer sur Internet 

RASSEMBLEMENTS POLICIERS APRÈS L'AFFAIRE VIRY-CHÂTILLON

Des policiers se sont rassemblés mardi un peu partout en France 
devant leurs commissariats à l'appel de quatre syndicats, pour manifester leur exaspération après l'agression de quatre agents le week-end dernier à Viry-Châtillon, dans l'Essonne. [Ce qui s'est passé à Viry-Chatillon n'est pas une banale "affaire", un fait divers: c'est une tentative d'assassinat sur des fonctionnaires de la République en charge de notre sécurité].
L'organisation majoritaire chez les gardiens de la paix, Alliance, appelle quant à elle à une "grève du zèle" consistant à ne répondre qu'aux appels d'urgence.

"Ces rassemblements témoignent de l'émotion dans la police. 
Les policiers nationaux réunis le 11 octobre 2016
devant le commissariat central de Mulhouse,
en soutien à leurs collègues attaqués à Viry-Châtillon
Ce message ferait bien d'être entendu parce que, sinon, il pourrait déboucher sur des mouvements de colère plus importants", selon le porte-parole d'Unité SGP-FO, Nicolas Comte, joint par Reuters.
"C'est la manifestation d'une colère mais qui s'accompagne de demandes : moins de discours, plus d'actes, des moyens et une prise en compte réelle des difficultés que nos collègues rencontrent dans beaucoup d'endroits difficiles", a-t-il ajouté.

Dans l'après-midi, le Premier ministre Manuel Valls a annoncé de nouvelles mesures destinées à mieux protéger les policiers intervenant en zone sensible, notamment la généralisation des tenues ignifugées et de dispositifs contre le caillassage des véhicules.

Selon les syndicats, les manifestants étaient environ 150 devant la préfecture de police de Paris et des rassemblements du même genre ont eu lieu durant une trentaine de minutes devant de "nombreux" commissariats, y compris à Viry-Châtillon.

Alternative Police CFDT, le SCSI-CFDT, Unité SGP-FO et l'Unsa avaient invité les policiers à se réunir en milieu de journée, en silence, sans banderole ni affichage syndical, en soutien à leurs "collègues dans l'épreuve".

Quatre membres des forces de l'ordre ont été blessés samedi, dont deux grièvement, lors de l'agression commise par un groupe d'une dizaine à une quinzaine de personnes, qui ont jeté des cocktails Molotov sur leurs véhicules, près du quartier sensible de la Grande-Borne, à Viry-Châtillon. [D'une dizaine, il est admis désormais qu'il étaient plutôt une quinzaine. Et ils n'ont, semble-t-il, plus cassé les vitres du véhicule avant de jeter à l'intérieur les cocktails Molotov qu'ils avaient préparés pour assassiner les représentants de la force publique...]

L'incident [accidentel ou criminel ?] s'est produit lors d'une mission de protection d'une caméra de vidéosurveillance endommagée à deux reprises ces dernières semaines après son installation par la mairie, à un carrefour théâtre de nombreux vols à la portière. [Le contexte situation est partiellement décrit, dissimulant la réalité d'une zone de non droit d'un quartier connu pour son "économie souterraine" de drogues].

Plusieurs responsables de l'opposition ont condamné ces violences, 
qu'ils expliquent par un "laxisme" du gouvernement. Le parti Les Républicains a réclamé la démission du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.

En déplacement dans plusieurs commissariats de l'Essonne, le ministre et Manuel Valls ont assuré que les agresseurs seraient arrêtés et "jugés sévèrement".

Selon un rapport de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales publié mardi, près de 12.400 policiers ont été blessés en 2015 en mission ou durant leurs heures de service (un chiffre en recul de 0,6% par rapport à 2014) et six sont décédés dans l'exercice de leur fonction.

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Or, preuve à l'appui, ci-dessus, la presse numérique racketterait ainsi ses lecteurs sur le travail des autres, celui des agences de presse...

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