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dimanche 22 mai 2016

Manuel Valls en voyage avec une chanteuse, ni danseuse, ni violonniste

Le premier ministre en voyage sans sa femme

Voyage au Proche-Orient: en célibataire ?

Pour son voyage au "Proche-Orient", Manuel Valls n'est pas parti seul. Dans la suite du premier ministre, un invitée très VIP qui pourrait roucouler pour lui.
François Hollande se cantonnait au politico-médiatique au temps de la Rue de Solférino, mais les comédiennes se sont rapprochées du pouvoir en 2012 et sont allées à lui. Exit Ségolène Royal et Valérie Trierweiler, bonjour Julie Gayet et la cure de rajeunissement. C'est ainsi qu'il a aussi voyagé avec Marion Cotillard et Mélanie Laurent.
Son premier ministre reste quant à lui résolument orienté côté jardin musical. Il a une musicienne au quotidien à son côté, mais quand il est en déplacement, son épouse, la violoniste Anne Gravoin, cède la place.

Le locataire de Matignon est parti au "Proche-Orient" samedi pour un voyage officiel de quatre jours et parmi ses invités, il a quelques artistes dans ses valises, dont la chanteuse Keren Ann, néerlandaise d'expression française (naturalisée en 2012) et anglaise, née en Israël, mais aussi le comédien et réalisateur né à Tel-Aviv, Yvan Attal, ou encore le cinéaste Alexandre Arcady, né à Alger d'un légionnaire hongrois (né en Roumanie), et d'une mère juive d'Algérie, et réalisateur de Le Coup de sirocco, Le Grand Pardon, L'Union sacrée, et récompensé par le CRIF pour '24 Jours', film contesté sur l'affaire Ilan Halimi, "qui montre le martyre qu'il a subi et le calvaire qu'a subi sa famille également", a expliqué le président du Crif, déplorant que les pro-palestiniens de "France Télévisions n'a(it) jamais diffusé ce film".
Le Premier ministre était également accompagné de Latifa Ibn Ziaten, Samuel et Armande Sandler, des proches des victimes des attentats perpétrés par Mohammed Merah à Toulouse (sud-ouest de la France) en 2012. Sans compter le réalisateur Rani Massalha, né d'une mère égyptienne et d'un père palestinien, ancien étudiant à l'université de Boston (USA) et à Sciences-Po, et Marion Slitine, doctorante en anthropologie et ex-chargée de mission culturelle à l'Institut français de Jérusalem (Territoires palestiniens), sont également du voyage, ainsi que Jean-Pierre Elkabbach (79 ans, né dans une famille juive d'Oran, Europe 1), côté presse ...indépendante.

En revanche, bien qu'elle l'ait accompagné au Japon lors d'un voyage officiel, l'épouse Valls n'est pas du voyage, malgré son ascendance juive, des migrants de Moldavie russe qui cherchaient à échapper au stalinisme
Parmi les titres qu'elle pourrait lui susurrer, quelques uns pourraient prendre sens auprès du premier ministre. Pourquoi pas You're gonna get love, Do what I do, ou encore Je fume pour oublier que tu bois.

La ministre de la Culture, née à Paris dans une famille juive marocaine Audrey Azoulay, qui fait elle aussi partie de la délégation, prépare déjà l'année France-Israël.

En Israël en toute discrétion

Samedi 21 mai au soir, Manuel Valls a entamé un déplacement de trois jours en Israël, précise Le Monde et dans les territoires palestiniens. En amont de ce voyage, Matignon a  tenu à insister sur son caractère "équilibré". "Le premier ministre est très attaché à l’équilibre de son déplacement, il veut porter la relation d’ensemble de la France avec nos deux partenaires israélien et palestinien dans la région", indique la cellule diplomatique de la rue de Varenne.
Valls restera jusqu’à lundi midi côté israélien, à Tel-Aviv, puis à
Jérusalem, où il rencontrera le chef du gouvernement, Benyamin Nétanyahou, son homologue, membre du Likoud, parti politique sioniste israélien de tendance nationaliste. 
Il se rendra ensuite côté palestinien jusqu’à mardi en fin d’après-midi, à Bethléem, Jérusalem-Est et Ramallah, où il s’entretiendra avec le premier ministre, Rami Hamdallah.

L’agenda du premier ministre a été scrupuleusement programmé pour ne pas donner le sentiment qu’il privilégie un interlocuteur plus que l’autre, assure Matignon.
L’enjeu est important pour Valls, régulièrement accusé de défendre des positions trop favorables à Israël. Ses dernières déclarations lors du dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), en mars, ont à nouveau suscité la controverse. Il avait alors déclaré que l’antisionisme est "tout simplement le synonyme de l’antisémitisme et de la haine d’Israël". Ses propos ont provoqué de vives réactions, jusqu’au sein du gouvernement. "C’est une bêtise de dire qu’antisionisme égale antisémitisme. C’est une lecture totalement partisane qui ne peut que tendre un peu plus les rapports entre Israël et les Palestiniens", estime un ministre qui refuse néanmoins de réagir publiquement, jugeant le sujet "trop sensible". Le "secret des sources" permet de ne pas préciser si presse fait parler ce courageux contestataire ? 

Ce "nouvel antisémitisme" dénoncé par Valls, et qui est, selon lui, une des composantes du péril islamiste qui peut nourrir le risque terroriste, s’inscrit dans la lignée de ses déclarations des dernières années. Il rappelle ses propos durant l’année 2015, après les attentats de janvier et de novembre, comme ceux qu’il avait tenus dès l’été 2014 contre les manifestations de soutien en France aux Palestiniens, au moment des raids militaires menés par Israël dans la bande de Gaza.

Le Monde évoque le virage de Valls en 2009-2010
Les pro-palestiniens de France reprochent au premier ministre  un changement dans ses positions à la fin des années 2000. Divorcé en 2005, il a épousé Anne Gavoin en 2010. "Il y a eu un virage à partir de 2009-2010", estime Bertrand Heilbronn, le président de l’association Evry Palestine. A partir de 2001, M. Valls participe, comme nouveau maire d’Evry (Essonne), à plusieurs manifestations de soutien à la Palestine, organisées notamment par Evry Palestine. En novembre 2002, lors d’un rassemblement à la Mutualité, à Paris, après l’opération 'Rempart' lancée par Israël pour occuper la Cisjordanie, il déclare qu’il faut "amener les Parlements et les gouvernements à suspendre l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël". En 2006, Evry est jumelée avec le camp de réfugiés de Khan Younès, situé dans la bande de Gaza, et la mairie accueille en son sein une opération de solidarité baptisée "Six heures avec la Palestine".
Mais, à partir des années 2009 et 2010, ses rapports avec les organisations pro-palestiniennes à Evry se rafraîchissent. Des observateurs socialistes mettent ce changement sur le compte des ambitions politiques nationales naissantes de M. Valls, qui sera candidat à la primaire à gauche pour la présidentielle, en 2011. "Il a dû penser que pour être un jour président de la République, il devait nuancer", explique, à l’époque, un de ces nombreux 'cadres' anonymes du PS. En 2010, M. Valls dénonce le boycott[age] des produits israéliens. Un an plus tard, il fait partie des 110 socialistes qui s’opposent, lors d’un vote du PS, à la reconnaissance de l’Etat de Palestine par l’ONU. Toujours en 2011, quelques mois après son mariage avec Anne Gravoin, il se déclare "par [sa] femme, lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël", lors d’une rencontre organisée par Radio Judaïca à Strasbourg. Une phrase qui depuis ne cesse d’alimenter les sites Internet complotistes et antisémites de ceux - violents ("antifa" ou non) ou naïfs (de base à 'Nuit Debout') - qu'il retrouve dans la rue contre la loi Travail.

Ce voyage fait bruisser la toile. A en croire les dernières rumeurs, Manuel Valls et sa compagne se seraient séparés. 
A 42 ans, Keren Ann, s'est produite au Bataclan et a fait l'actrice pour Alexandre Arcady, et, à 53 ans, le premier ministre ferait à son tour une priorité de la jeunesse...

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