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mercredi 8 juillet 2015

Le "grand absent de la politique" est "la figure du roi", déplore Emmanuel Macron

Macron est le roi, comme Hollande, mais chacun à sa façon

La démocratie a "une forme d'incomplétude",


S'il suffisait d'être Monsieur Royal...
a affirmé le ministre de l'Économie, dans un entretien avec le journal "Le 1".


On croyait que Macron avait atteint le sommet de la bêtise.
Le ministre de Hollande avait déjà lâché que "le FN est une forme de Syriza à la française"..., lors d'un 'Face aux lecteurs' de La Provence, s'attirant les foudres de la "gauche alternative" (?) pour avoir érigé le "populisme" d'Alexis Tsipras -issu du parti d'extrême gauche Syriza (que le premier ministre grec présidait) - en valeur commune de la gauche radicale (c'est-à-dire "extrême", comme l' "islamisme radical") grecque et de l'extrême-droite française (qui n'a pas droit au qualificatif lénifiant de "radicale") .

Cette brillante sortie ne devrait pas améliorer 
à gauche, ni auprès d'aucun républicain, la côte de popularité de cet banquier d'affaires. Le ministre de l'Économie, a dû revenir sur son délire sur le "non" grec au plan d'aide européen. "Le FN est, toutes choses égales par ailleurs, une forme de Syriza à la française, d'extrême-droite. Qui adore Syriza chez nous? Monsieur Mélenchon et Madame Le Pen. Avec qui s'allie Monsieur Tsipras en Grèce? Avec son extrême-droite, sa droite souverainiste. Parce que ces populismes sont le même symptôme d'un même mal", a ainsi considéré le locataire de Bercy.  (lien PaSiDupes)

Mais ce détenteur d'un DEA (Diplôme d'études approfondies) de philosophie a récidivé

Décidément bon client de la presse, il est revenu longuement sur les liens entre la philosophie et la politique, dans un entretien donnée au journal hebdomadaire Le 1, nouvel hebdomadaire fondé (avec Laurent Greilsamer, ancien directeur adjoint du journal Le Monde) en mars 2014 par Éric Fottorino et paru ce mercredi 8 juillet. Le 15 décembre 2010, Fottorino (rédacteur en chef, puis directeur de publication du Monde) avait été révoqué du groupe Le Monde par la triade d'hommes d'affaires socialistes Bergé-Niel-Pigasse.

Or, Macron a encore lâché quelques bulles qui pourraient faire polémique. "Il nous manque un roi", a répondu le socialiste au journaliste quand celui-ci lui a demandé si "la démocratie est forcément déceptive" (néologisme emprunté à l'anglais par les défenseurs du patrimoine, dont ils excluent la langue française), a noté Le Point. Selon ce ministre de Hollande, le peuple français n'a  d'ailleurs pas vraiment voulu décapiter Louis XVI. le "radical" Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), qui avoue n'avoir que "du mépris et du dégoût" pour le banquier Macron, n'a probablement pas changé d'avis.

Cet absent 
de la politique française est la figure du roi, selon Emmanuel Macron

Le ministre a par la suite confirmé ce manque: "La démocratie comporte toujours une forme d'incomplétude car elle ne se suffit pas à elle-même". Jurant  qu'il ne remet pas pour autant en cause la démocratie, Emmanuel Macron livre sa réflexion personnelle. "Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n'a pas voulu la mort", a-t-il résumé. 

Suite à la fin de la monarchie, la France aurait selon lui essayé de combler ce "vide". "On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d'y placer d'autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment", a-t-il analysé. Une période sous le général De Gaulle suivie ensuite par une "interrogation permanente". 

"Après lui, la normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au cœur de la vie politique. Pourtant, ce qu'on attend du président de la République, c'est qu'il occupe cette fonction. Tout s'est construit sur ce malentendu", a-t-il lancé. 

Un scud directement adressé à François Hollande, qui a mené sa campagne en 2012 sur le thème du "Président normal". Après l'affaire du jet gouvernemental à usage privé de la famille Valls (VallsGate) et alors que Hollande et Valls rivalisent de démagogie en jouant les pères magnanimes avec Tsipras, sans considération que l'exclusion de la Grèce chargerait encore un peu davantage la barque des Français, Macron ajoute à la dérive du bateau ivre gouvernemental.

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