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dimanche 28 juin 2015

Lyon: manifestation pacifiste interdite contre les taxis violents, au prétexte de Vigipirate

Tout est bon au pouvoir PS de donner tort aux UberPOP

Parti-pris et mauvaise foi gouvernent
Alexandre a le nez et
 le sinus maxillaire fracturés
Le mot d’ordre des plaignants était une manifestation pacifiste. Mais il a suffi que les conducteurs de taxi opposés à la concurrence d'UberPOP expriment leur hostilité en marge du cortège de Lyon jeudi pour que la préfecture applique l'interdiction du ministère de l'Intérieur. 
Les véhicules UberPop seront "systématiquement saisis" en cas de flagrant délit, a clamé le ministricule, 1m65, dressé sur ses ergots. Il a pourtant moqué l'ex-président sur… son physique, selon plusieurs socialistes présents sur place, dont Marie-Pierre de la Gontrie, vice-présidente de la région Ile-de-France : "J'ai un seul point commun avec Nicolas Sarkozy : je peux lui parler droit dans les yeux," aurait-il menti. Son repère mesure 1m68.
L'arrêté d'interdiction de l'activité d'UberPOP a été pris par le préfet de police de Paris quelques heures après que, jeudi matin depuis Marseille, Bernard Cazeneuve a annoncé avoir "donné instruction au préfet de Paris de prendre ce jour un arrêté interdisant l'activité UberPOP", compte tenu des troubles graves à l'ordre public et du développement de cette activité illégale". Cet arrêté vise "notamment les personnes utilisatrices des applications UberPOP, Heetch et Djump", précise un communiqué de la préfecture de police de Paris (PP).
Jeudi soir, le flou régnait parmi la chienlit.
Pour la CFDT, "la grève est levée". La CGT "n'appelle pas à de nouveaux blocages" et FO attend de consulter. Mais selon Ibrahima Sylla, de l'organisation Taxis de France, "les taxis restent Porte Maillot". "On n'est pas satisfaits, on nous prend pour des jambons", a lancé Dany, un chauffeur de 29 ans. Jambons-beurre !...

Les auteurs de violences ne sont pas ceux entravés par l'Etat-PS
Huit personnes avaient été interpellées dont trois chauffeurs. Or, de source policière, les interpellés pourraient être les agresseurs d’Alexandre, jeune homme violemment frappé au visage samedi soir dans le quartier de la Confluence. La jeune victime a eu le nez et le sinus maxillaire fracturés par des protégés de Hollande et Bernard Cazeneuve. 
"Il y a eu ce matin une altercation d’un soi-disant chauffeur UberPOP par six chauffeurs de taxi, qui en voyaient partout, explique une source policière. Ils ont secoué la voiture, craché dessus et ils ont été interpellés dans le cadre d’un contrôle d’identité. Dans le lot, trois pourraient correspondre aux enregistrements vidéo des suspects de l’agression".
Des vérifications notamment téléphoniques doivent notamment être effectuées. Les trois chauffeurs vont être auditionnés librement, avant d’être éventuellement placés en garde à vue.

Concernant les cinq autres interpellations, il s’agit de trois autres chauffeurs de taxi, conduits dans les locaux de la police, ainsi que deux conducteurs UberPOP, arrêtés pour exercice illégal de la profession de taxi, en dépit de textes flous, puisque la loi Thévenoud n'avait jamais permis jusqu'ici à un juge de condamner UberPop. Déterminé à complaire à Cazeneuve, le Préfet du Rhône a pris un arrêté jeudi dernier, interdisant ce type de transports. Ce qu'avec une belle constance, frisant l'abus de pouvoirs, le  zélé préfet avait déjà fait en février 2015 lorsqu’il était en fonction en Aquitaine. Il n'est pas nécessaire de faire tourner ce préfet de région en région pour que ses arrêtés pallient les déficiences législatives. Son arrêté n’est pas une première en France puisque des textes réglementaires similaires ont déjà été pris en Gironde, donc, dans le Bas-Rhin, le Nord, les Bouches-du-Rhône et la Loire-Atlantique. 

Le gouvernement condamne les violences des taxis agresseurs, mais sévit contre UberPop

Les taxis du groupe G7 et Les Taxis Bleus -détenus par la famille Rousselet proche du groupe Canal+ et du pouvoir PS- ont pu entamer un mouvement national illimité de protestation contre les applications de type UberPOP, le 25 juin, profitant que la CGT-Cheminot appelait elle-même à la grève ce jour-là. Or, selon Bernard Cazeneuve, 10 personnes ont dû être interpellées lors des violences entre CRS et taxis. Le ministre ajoute que 7 policiers ont été blessés et que 70 véhicules ont subi des dégradations. 

Or, le pouvoir prend le parti des chauffeurs de taxi qui ont frappé un client UberPop à Lyon

Emporté dans la spirale de leurs incohérences, Hollande, Valls et Cazeneuve refusent leur soutien aux victimes des gros bras forts en gueule. Un homme de 27 ans s'est pourtant fait agresser dans la nuit de samedi 20 au dimanche 21 juin et il souffre d'une fracture au nez (photo ci-dessus).

Bilan de la course: un nez fracturé et 21 jours d'ITT. Les brutors reprochaient à Alexandre Berlin, 27 ans, d'avoir fait appel à un conducteur UberPOP, au lieu d'un taxi. Alexandre a été agressé vers 2h30 du matin, dimanche 21 juin, dans le quartier de la Confluence, à Lyon. Un taxi aurait refusé de le conduire car il était "en grève", le jeune homme se serait alors rabattu sur un conducteur UberPOP. Selon la police lyonnaise, "il a été frappé au visage à coups de poings par des chauffeurs de taxi".
"Partagez ce post avec vos proches, pour qu'une telle violence gratuite ne se reproduise pas" (Alexandre Berlin)
"J'ai le nez et le sinus maxillaire fracturés. Je risque une paralysie de la partie gauche de mon visage", a résumé le jeune homme sur son profil Facebook. Un texte et une photo montrant ses blessures ont déjà partagés plus de 1.700 fois mardi 23 juin seulement 12 heures après la publication. Son statut dénonce cette violence.

Le préfet de la région Rhône-Alpes Michel Delpuech a interdit le rassemblement pacifique pro-Uber 
L'opinion doivent ignorer que les usagers sont du côté d'Uber. Les media à la botte ne rapportent que le point de vue des contre-manifestants. Agnès Saal, l'ex-présidente de l'INA ne voyageait-elle pas exclusivement avec les Taxis G7 ? Noël Mamère, qui fait croire qu'il se déplace à vélo dans Paris, utilisait-il une autre entreprise ? Ces sociétés proches du pouvoir vivaient largement sur le dos des contribuables de la République. Or, la colère des taxis est présentée comme légitime, alors que, taxis  perturbés dans leurs acquis d'un autre âge, ils se font justice eux-mêmes et tombent dans la violence.

L’appel au rassemblement lancé par le collectif pro-Uber "Cousin Hub" est muselé. Le pouvoir a reculé face à la menace d’une contre-manifestation des taxis et d'affrontements pour ce dimanche après-midi place Bellecour à LyonSur instruction du gouvernement, le préfet de la région, Michel Delpuech, 62 ans, a interdit les deux manifestations par arrêté préfectoral.
Il faut savoir que ce préfet Delpuech faisait partie de la célèbre promotion Voltaire, qui a notamment vu sortir le président  Hollande.

Et ses justifications sont fumeuses: le rassemblement serait susceptible de "provoquer de vives tensions et des débordements" dans le contexte Vigipirate niveau attentat en Rhône-Alpes, un plan qui vise à rassurer la population sans aucun pouvoir de protection. Laissant croire que des terroristes frapperaient deux fois au même endroit, le préfet raconte que les forces de l’ordre sont "prioritairement mobilisées sur cet enjeu de sécurité nationale."
Au final, les uns menacent et frappent, les autres sont condamnés au silence.

Cette décision en faveur d'entreprises notoirement socialistes met en évidence l'aveuglement d'un pouvoir partisan de copains et de coquins. Elle a eu le don d’agacer les utilisateurs d’UberPOP, qui s’en sont émus sur Facebook : " Honteux. Les taxis peuvent casser des voitures et bloquer les routes mais les Uber ne peuvent pas manifester paisiblement avec leurs clients." Ils promettent de remettre leur mobilisation à plus tard, pour s’opposer à l’arrêté préfectoral qui interdit UberPop.

Des tensions de plus en plus virulentes en France dans ce milieu mafieu. 
La corporation fermée des taxis juge en effet déloyale la nouvelle concurrence des VTC (voiture de transport avec chauffeur) et du service UberPOP. Ce dernier a de nombreux litiges avec les tribunaux et a été interdit dans de nombreuses villes, mais jamais condamné, puisque la loi Thévenoud n'est pas claire. L'application est donc toujours ouverte au téléchargement et de plus en plus de clients l'utilisent. Uber a même annoncé son implantation à Strasbourg, Nantes et Marseille. 
Les usagers plébiscitent en effet ce moyen de transport accessible au plus grand nombre, à la différence des taxis traditionnels, non seulement chers, mais désagréables en situation de monopole.

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