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mardi 9 juin 2015

Clandestins: Olivier Besancenot dénonce les "mesures racistes et xénophobes" du gouvernement socialiste

L'ancien porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) fustige la politique  du gouvernement PS à l'encontre des clandestins...

Les évacuations à répétition n' "agacent" (sic) plus le PS: seulement l'extrême gauche !
Le parti-pris socialiste de l'AFP s'aligne sur l'hypocrisie de l'Etat-PS. Non, toute opposition à Hollande n'est pas d'extrême droite: elle peut être républicaine, comme l'indignation contre les violences policières est trans-politique.
Quand Olivier Besancenot (Nouveau parti anticapitaliste) dénonce l'évacuation de clandestins d'un troisième campement parisien, comme ce mardi 9, le responsable du NPA est qualifié de trotskiste, un étiquetage en usage contre les opposants d'extrême gauche, depuis 2012. 
VOIR et ENTENDRE ce reportage BFMTV sur l'évacuation et le déplacement en bus de clandestins soudanais, égyptiens ou érythréens sans liens historiques avec la France, à la porte de la Chapelle à Paris, le 2 juin 2015:

Le trotskiste a pointé  la supercherie du prétendu relogement
Sur BFMTV et RMC, l'ex-candidat à l'Elysée a porté témoignage de la rudesse de l'intervention policière à laquelle il a assisté lundi. Elle a été "particulièrement musclée, mal maîtrisée", estime-t-il soudain, bien que ce soit une caractéristique des méthodes de Valls et de son préfet de police de Paris -Bernard Boucault, 67 ans- depuis qu'il est passé par le ministère de l'Intérieur.

"La prochaine étape, c'est de les tuer ?"


Les accusations de Besancenot sont-elles devenues plus sujettes à caution que lors des précédents quinquennats?

"Quand vous délogez, le problème se recrée le lendemain", a souligné le révolutionnaire, en soutien permanent aux flux de migrants. 
Avant 2012, ils évoquaient
la rafle du Vél' d'Hiv'
Plusieurs dizaines de clandestins ont encore été délogés lundi 8, alors que, depuis le démantèlement le 2 juin du campement de La Chapelle, clandestins et policiers jouent au chat et à la souris, puisque le pouvoir n'a pas les solutions d'hébergement qu'il avait garanties - avec le soutien de l'association France Terre d'Asile - lors de la première opération d'expulsions. Il y a cinq jours déjà, 380 migrants et demandeurs d'asile avaient été délogés de la place de la Chapelle. Ancien de Villiers-le-Bel (PS), Pierre Henry (FTA) couvrait l'opération, qualifiée  d' "humanitaire et sanitaire", assurant même que des mesures de logement étaient prévues.

"Il y a une instrumentalisation politique de la part du gouvernement"

Rien de moins, selon le responsable trotskiste, "de grands appels de phare à l'électorat de droite, d'extrême droite pour dire, selon le trotskiste : 'nous au PS, nous aussi on peut être durs' "
Il s'agit de "faire diversion, c'est vieux comme le monde". "C'est le poison de la division qu'on est en train d'installer au sein des classes laborieuses" et c'est  l'anarcho-révolutionnaire qui le dit.
VOIR et ENTENDRE Besancenot assurer que "la répression" ne réglera rien :

"En 1979, la France a secouru plus de 100.000 boat people", assure le facteur que Valls et Hollande menacent dans son poste de guichetier de La Poste. Pourtant, "on était quatre ans après la crise économique de 1974". 
"Les mesures gouvernementales sont racistes et xénophobes pour une raison", explique le responsable d'extrême gauche. "Cette opération en prépare une autre, pas policière mais politique, la remise en cause du droit d'asile", avec le projet de loi le réformant que le sournois Manuel Valls souhaite voir adopter avant l'été. Ni vu ni connu.


Après avoir été encadrée par le Sénat,
la réforme du droit d'asile doit faire l'objet d'une commission mixte paritaire: députés et sénateurs devront s'accorder sur une version commune du texte. En cas d'échec, les députés godillots auront le dernier mot.

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