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vendredi 29 mai 2015

Front de gauche: délit de faciès de Mélenchon à l'encontre d'un journaliste

Les a priori d'un intello aigri d'extrême gauche relèvent-ils le niveau du débat ?

Voilà que les journalistes seraient des menteurs d'extrême... droite !
Prochaine tête de turc ?
Crâne rasé et... tatouages !
Jean-Luc Mélenchon attaque un journaliste sur son apparence
"Vous voulez me comparer à l’extrême droite, c’est ça ? Avec votre crâne rasé, là ?" C'est par cette agression sur le physique de son contradicteur que Jean-Luc Mélenchon exprime cette fois sa haine de ses opposants. Les multiples récidives de ses attaques contre la presse sont des marqueurs pathétiques de la marginalisation politique de l'extrême gauche. Le "bon client" des media en mal d'audimat se trouve de plus en plus souvent acculé dans ses contradictions sectaires. A la différence de Georges Marchais qui se délectait au jeu du chat et de la souris, des questions perfides et des réponses éludées, des provocations et des esquives, des coups de gueule et des indignations, l'oeil de Mélenchon ne frise pas. Si vitreux soit-il, le mépris se lit dans son regard. Il a toujours la bave au bord des commissures des lèvres. Ce tribun-là n'a que haine à la bouche. Haine du système, haine des gens, haine des journalistes. Et sa dernière piteuse échappatoire à caractère physique donne un petit aperçu de la bassesse qui habite cet esprit qui s'évertue à l'apparence de la hauteur de sa réflexion et de la dignité de sa mission.

Depuis Valls, la colère - qu'elle soit rouge ou noire - devient une méthode 

Le méprisant animateur du Parti de gauche s'est donc emporté contre son interlocuteur, jeudi 28 mai sur le plateau de "PolitiqueS" occupé par le socialiste Serge Moati, à grand renfort de manches trop grandes pour ce corps, une émission de la chaîne LCP, l'attaquant sur son look, après un échange tendu sur les rapports du député européen Front de gauche avec les journalistes. En avant-première, l'extrait a été mis en ligne, jeudi, avant la diffusion de l'émission, prévue samedi 30.

Jean-Luc Mélenchon réagissait à une question de Sylvain Chazot, journaliste du site Le Lab d'Europe 1, qui lui demandait s'il se sent en partie responsable des récentes agressions dont ont été victimes certains journalistes, notamment ceux du "Petit Journal", pris à parti lors du rassemblement du FN le 1er mai
L'équipe de trois personnes du "Petit journal" de Canal+ dit avoir été "violemment molestée" lors du défilé du FN: une "molestation" est déjà une intolérable brutalité physique en soi, mais qu'en penser si, de surcroît, elle est "violente"! Cette escalade verbale est toutefois un brin excessive si l'équipe n'en profite pas pour se faire accorder quelques jours d'arrêt maladie... 

VOIR et ENTENDRE
Jean-Luc Mélenchon stigmatiser un journaliste, au motif qu'il a le crâne rasé: 
Le journaliste "indépendant" était tout d'abord revenu sur l'altercation télévisée de Mélenchon au Grand journal du mardi 26 mai avec Jean-Michel Apathie (lequel l'a traité de "salaud"). L'ex-candidat à la présidentielle concéda alors que "peut-être que ma blague est mal tombée, je suis rude mais pas cruel". Rude certainement. Il déclare à propos des journalistes :
Ceux qui me cherchent me trouvent.(...) Non, je ne vais pas assez loin, souvent, je n'allonge pas les coups, ce serait terrible!
Une repentance après l'émission, hors micros et caméras
"Rien que votre question est une offense", s'est indigné le délicat Mélenchon, piqué au vif par la comparaison des comportements d'extrême gauche et d'extrême droite. 
L'agitateur du Front de gauche a tenté de justifier son emportement en élargissant à la violence, selon lui, des attaques des journalistes contre les politiques, en général: "Est-ce que vous ne pensez pas, vous, avoir une responsabilité, par vos pratiques, (...) votre façon de traiter toujours les dirigeants politiques comme des gens qui sont des menteurs ?"

Et d'avouer à la fin de l'extrait: "Je ne peux pas le blairer, il ne peut pas me blairer"
L'intolérant débatteur n'avait pas supporté que ce journaliste ne pose pas les questions négociées.
Selon Le Lab, Jean-Luc Mélenchon aurait fini par retrouver ses nerfs et par se montrer moins paranoïaque après l'enregistrement de l'émission, reconnaissant que Sylvain Chazot "n'avait rien de fasciste". Il a ajouté n'avoir rien à reprocher au site d'information, qu'il avait déjà stigmatisé  en 2013, le qualifiant de "proche de la droite extrême". L'extrême gauche a la haine tenace: chevillée au corps.


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