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lundi 17 novembre 2014

Le gouvernement réfléchit à d'importantes cessions dans les entreprises publiques

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Que va transmettre Hollande  aux jeunes ?

L'Etat socialiste serait sur le point d'amputer RTE de ses bijoux de famille,

rapporte le Journal du Dimanche. La filiale d'EDF et gestionnaire français du réseau électrique à haute tension est menacée dans son intégrité.
Tout est à vendre. Il y a un mois, le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, annonçait la cession de 5 à 10 milliards d'euros d'actifs publics. Deux jours plus tard, il enfonçait le clou en ciblant l'ouverture du capital d'infrastructures de réseau. 
Le patrimoine de l'État, évalué à 110 milliards d'euros, va fondre dans les dix-huit prochains mois. L'État a déjà vendu 3% de GDF Suez, 2% d'Orange et 3% de Safran sans que cela ne change son poids dans la gouvernance. 
Le mouvement va s'amplifier. "Nous pouvons réduire nos participations sans perdre de pouvoir, assure un conseiller de Bercy. Il n'est pas nécessaire d'avoir autant de capital immobilisé pour avoir la même influence," assure ce gestionnaire de Bercy. En bon père de famille ?

Le Journal du Dimanche se fonde sur des révélations de sources proches d'EDF 
indiquant que l'Etat souhaiterait vendre 30% de RTE, valorisé au total 5 milliards d'euros. "Rien n'est lancé mais le consensus s'établit", selon un anonyme. Une opération qui pourrait rapporter 1,5 milliard à EDFdonc à l'Etat, sans rien rapporter aux Français. 

De son côté, "le gouvernement serait favorable à une telle opération", écrit le JDD. Une ouverture du capital de RTE avait déjà été évoquée par la presse en mars 2013, mais l'information avait alors été démentie par le gouvernement. 

Interrogée sur France 5 dans l'émission C politique, la ministre de l'Ecologie, n'a pas donné de précisions sur les entreprises concernées mais Ségolène Royal a promis qu'elle sera "extrêmement vigilante sur l'utilisation du produit" des ventes que l'Etat pourrait réaliser à l'avenir pour ce qui est des entreprises  sous sa tutelle.
"La loi Florange donne à l'État davantage de souplesse pour vendre des participations, assure un proche de Macron. Bien sûr que nous allons l'utiliser!" Cette disposition va surtout permettre à l'État de conserver le même nombre de droits de vote, tout en cédant un nombre important de parts.


C'est le prix à payer pour le financement de la transition énergétique 

"Ce que je suis en train de regarder avec Emmanuel Macron (ministre de l'Economie, à gauche), c'est que l'activation de ces fonds, de ces participations de l'Etat, aillent financer la transition énergétique et pas le désendettement", a-t-elle garanti. 

Citant un banquier qui suit le dossier, le JDD précise que l'Etat pourrait vendre 15% des Aéroports de Paris (ADP), ce qui lui permettrait de conserver une minorité de blocage. Il détient actuellement 50,6% de la société, selon le site de l'Agence des participations de l'Etat. "Le gouvernement attend de voir comment se passe celle de l'aéroport de Toulouse, puis celle de Lyon pour se décider", ce qui confirme que les régions servent de laboratoire aux apprentis sorciers de Bercy. Le JDD souligne d'ailleurs que le gouvernement doit rendre sa décision en fin de semaine sur la vente des 49% qu'il détient dans l'aéroport de Toulouse-Blagnac, un consortium emmené par des Chinois faisant figure de favori. 

Le gouvernement a la volonté affichée de vendre des parts dans certaines sociétés dont il est actionnaire. 
Interrogé par Le Monde sur la vente de participations dans EDF et la Française des Jeux, le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a précisé vouloir "commencer par d'autres entreprises comme les aéroports régionaux, ou encore des sociétés où l'Etat dispose de droits de vote doubles qui lui permettent de garder un poids important", sans plus de détails. 

L'Etat français prévoit de céder entre cinq et dix milliards d'euros de ses actifs dans les 18 prochains mois, avait-il déclaré mi-octobre. Le JDD, qui a demandé des estimations à la société de conseil en gouvernance Sodali, chiffre à 16 milliards d'euros ce que pourrait vendre au total l'Etat sans perdre son influence. On n'est déjà plus à 10 milliards... Cela passerait notamment par la vente théorique de 10% de l'opérateur télécom Orange (après les 2% précédents) pour 3,4 milliards et 10% d'EDF pour 4,2 milliards. La transition énergétique sera donc largement financée par le produit du nucléaire...  

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