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samedi 5 avril 2014

Les Verts disposent du président Hollande: si ils veulent, quand ils veulent

La patronne des Verts assure que son parti "reviendra un jour au gouvernement" 

"La France a besoin d'écologie", selon les altermondialistes d'Europe Ecologie-Les verts (EELV). Une raison suffisante pour que sa secrétaire nationale estime devant le conseil fédéral du parti réuni à Paris samedi 5 avril leur parti "reviendra un jour au gouvernement". A cette différence que cette écologie-là, sectaire et punitive, s'est rendue insupportable aux Français.
"Nous sommes un parti de gouvernement", affirme Emmanuelle Cosse, après que Cécile Duflot et Pascal Canfin ont claqué la porte au nez de Manuel Valls, le nouveau premier ministre étant trop à droite à leur goût. 
Avec une superbe arrogance, les écologistes préviennent qu'ils continueront à "rappeler aux socialistes leurs promesses et leurs responsabilités".

L'échec de Hollande n'est pas le leur,
après deux ans de partage du pouvoir 

Les rats quittent le navire. La patronne des écologistes radicaux a le sentiment que la décision de partir du gouvernement a  été "difficile", mais "courageuse", soulignant que la responsabilité en incombe au chef de l'Etat, François Hollande : "Nous appelions de nos vœux depuis longtemps un changement de cap. L'intervention du président de la République lundi dernier a montré qu'il n'avait pas eu lieu." Le changement de cap au ministère du Logement a-t-il en revanche eu lieu en 24 mois d'exercice du pouvoir ?

Verts dans le déni, de solidarité et d'échec 

Les altermondialistes se désolidarisent de leurs frères d'armes vaincus 
"Ce n'est pas l'échec d'EELV aujourd'hui, si nous sommes absents du gouvernement. C'est celui d'une majorité et d'un président de la République qui n'a jamais cherché à construire durablement une alliance.

EELV, s
elon eux, serait maîtresse de la situation
La formation écologiste dit aussi avoir décidé de sortir "malgré des propositions solides qui nous ont été faites" par le nouveau premier ministre. Ainsi, l'échec collectif des municipales qu'ils  refusent d'endosser serait étranger à leur décision de battre en retraite.

Le PS, paillason comme marche-pied d'EELV

Manuel Valls "nous a fait une proposition simple : diriger un ministère de l'écologie, avec la tutelle sur l'énergie, afin de faire la loi sur la transition énergétique. Une loi qui acte la réduction de la part du nucléaire dans le mixe énergétique (50 % en 2025). Pas de construction d'EPR, la fermeture de réacteurs. Pas de changement de ligne sur les OGM, ni sur les gaz de schiste. Une réforme de la décentralisation pour aboutir à 10 régions, la mise en œuvre de la proportionnelle, et enfin, à demi-mots, la fin de Notre-Dame-des-Landes ", a-t-elle énuméré. Et, malgré cette offre alléchante qui colle si bien à leurs projets, les deux ministres Verts se retirent ? 

Duflot aurait-elle craint le défi devant lequel Valls l'aurait placée?
La décision de sortie du gouvernement n'a pas manqué de surprendre des écologistes ambitieux comme F. de Rugy ou J.-V. Placé et de diviser les écologistes,  au regard de propositions inespérées. 

E. Cosse montre ses muscles flasques et promet qu'elle ne laissera pas "cette décision difficile [les] désunir"
, voulant "recréer les conditions de la confiance"
EELV ne se sent pas assez solide pour ne pas redouter d'être aspirée dans la spirale socialiste de l'échec
Et Cosse d'en appeler, pour les élections européennes de mai, à construire une "alternative en France", celle de "l'écologie politique". 
L'écologie environnementale peut toujours attendre.

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