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mercredi 16 avril 2014

Annonces de Valls: consternation parmi les députés PS, pour commencer

Hollande va-t-il achever la "gauche sociale"?

Ca va charcler: après la surfiscalisation, l'austérité pour tous
Mais que nous lui avons-nous donc fait ?
Gel des prestations sociales, report de la hausse du RSA, pénalisation des fonctionnaires et des retraités, menaces sur l'APL, etc... Le Premier ministre a précisé comment il va tenter de réaliser 50 milliards d'euros d'économies, sans pousser les Français dans la rue.

De nombreux députés PS sont "atterrés" par les annonces de Manuel Valls 
Elles sont "inacceptables en l'état sur le fond comme sur la forme", a clamé mercredi 16 avril Christian Paul, l'un des députés de l'aile gauche du PS qui avaient réclamé un contrat de majorité avant le vote de confiance. "Le groupe socialiste a découvert dans un silence total ces annonces", a dit Christian Paul. 
Ambiguïté "atterrante"

Les fayots glosent  
Caresche et Le Roux préviennent que Valls fera le compte de ses amis  
Déjà comptées, les subventions gouvernementales se mériteront...  

D'autres députés PS qui avaient comme lui voté la confiance au gouvernement, ont fait part de
leur désapprobation, sur Twitter comme Michel Pouzol, Laurent Baumel ou Jérôme Guedj.
Sur la même ligne, la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann a affirmé que les annonces de Manuel Valls allaient être "très défavorables aux classes modestes et populaires", soulignant qu'on ne peut y voir de la "justice sociale".
Elle a notamment regretté le gel du point d'indice des fonctionnaires, un "scandale" selon elle, mais aussi la non revalorisation des prestations sociales jusqu'en octobre 2015, estimant que les petites retraites en feront les frais. "On ne peut pas dire que ce soit de la justice sociale", a déploré la sénatrice.
"Dur avec les faibles et faible avec les durs"

Le numéro un de la CGT, Thierry Lepaon,évoqué une politique "brutale", affirmant que "ce gouvernement est dur avec les faibles et faible avec les durs""Les mesures annoncées sont régressives" et "visent à accompagner une stratégie d'austérité", a affirmé le secrétaire général de la CGT sur BFM-TV. 
Parmi les "mauvaises nouvelles" énoncées par le Premier ministre, l'air grave et important, la CGT a retenu "le gel des salaires des fonctionnaires" au "même moment il a trouvé 30 milliards d'euros pour les entreprises", dans le cadre du pacte de responsabilité.
Manuel Valls "garantissait des discussions et des concertations" sur les mesures à prendre, rappelle le patron de la CGT évoquant leur rencontre la semaine dernière. Mais "la politique brutale menée par Manuel Valls ne prend pas en compte les propositions qu'ont pu faire les syndicats", a-t-il assuré.
"Ca va saigner"

"'Plus vite, plus fort', en effet", écrit le communiste Olivier Dartigolles dans un communiqué, "mais en aucun cas 'plus juste'".
Le PCF dénonce, outre "les arbitrages", "à la marge" du Premier ministre, décidés "sans consultation du Parlement et des partenaires sociaux", "le pacte de responsabilité", "gravé dans le marbre d'une austérité que surveillent de près la Commission européenne et le patronat".

Manuel Valls s'arroge tous les pouvoirs

Valls a imposé le silence à tous les membres du gouvernement et seule Ségolène Royal transgresse ostensiblement la règle à la fin de chaque Conseil des ministres.
Valls parle en lieu et place du porte-parole du gouvernement, entretenant le conte merveilleux de l'action gouvernementale avec, au final, un seul et unique message : 'ça va saigner. Et à tous les étages'", assure Olivier Dartigolles à propos du plan d'économies.

Va-t-il réduire le président au silence ?

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