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vendredi 14 mars 2014

Mur des cons: mise en examen du Syndicat de la Magistrature (SM) pour injure publique

Françoise Martres appelée à rendre des comptes à douze plaignants épinglés au Mur des cons 

Des magistrats - dits "indépendants" -  mis en cause 
Le 13 mars, on apprend une mise en examen datant du 11 février
Le milieu judiciaire n'a pas cette fois fuité concernant la procédure mise en oeuvre à l'encontre de la présidente du Syndicat de la Magistrature par la doyenne des juges d'instruction, Sylvia Zimmermann,  dans l'affaire du "mur des cons." Françoise Martes est notamment poursuivie pour injure publique. 

La magistrate pourrait également être poursuivie pour destruction de preuves...
 

Des injures publiques par des syndicalistes de la magistrature

Douze plaintes ont été déposées à la suite de la publication d'une liste noire des boucs émissaires du SM, syndicat professionnel très marqué à gauche. Révélé le 23 avril 2013 par le journaliste de France 3 Clément Weill Raynal,  ce patchwork explicitement appelé "Mur des cons" épinglait des dizaines de photos de personnalités détestées du SM visait des mondes politiques, médiatique et judiciaire. 
Certaines, comme Yves Thréard, ont jugé inutile de porter plainte. Elles sont confortée dans leur absence d'illusions sur l'issue du procès par la révélation de cette mise en examen à la fois tardive et opportune pour tenter de faire croire que la justice serait équitable à l'heure d'un déferlement de soupçons judiciaires sur des personnalités de l'opposition, à dix jours du 1er tour des municipales.

Aux côtés de plusieurs députés de l'UMP figurent également  Robert Ménard, journaliste et candidat divers droite soutenu par le Front National à Béziers. ainsi  que le général Philippe SchmittL'épinglé est pourtant le père d'Anne-Lorraine, assassinée de 34 coups de couteau dans le RER D, le 25 novembre 2007, par un récidiviste, Thierry Devé-Oglou, condamné depuis lors à la réclusion à perpétuité. Le père de la victime est insulté par le Syndicat de la Magistrature pour avoir critiqué "les libérations irresponsables de violeurs récidivistes et le laxisme de certains juges d’application des peines." Engagé au sein de l'Institut pour la Justice, organisme plaidant pour une plus grande sévérité, il est l'une des personnalités à abattre, aux yeux des magistrats radicaux du SM. On frémit à la mise au jour des preuves de l'humanisme et de tolérance de certains de nos juges intègres.

Le Mur des cons révèle une politisation de la magistrature



L'image du "mur des cons" révèle que certains magistrats se comportent comme des "commissaires politiques" et tordent le bras au droit pour atteindre des personnalités de la vie publique, explique le chroniqueur judiciaire et rédacteur en chef adjoint de France 3, Clément Weill-Raynal. Par exemple, dans l'affaire Bettencourt, on peut se demander pourquoi le juge Gentil a fait appel à un ami proche pour conduire une expertise psychologique déterminante. Bien que la Cour de cassation ait validé son enquête, le soupçon d'une instrumentalisation de la justice pèse...


La question polémique actuelle de la légitimité et de la légalité des écoutes sur Nicolas Sarkozy, et donc sur son avocat, ses amis et sa famille, porte sur la dérive du système judiciaire et la thèse d'un règlement de comptes entre les juges et l'ancien président de la République qui était en bonne place sur le fameux mur. Or, la durée des écoutes interpelle. Puisqu'au bout d'un an elle n'ont révélé aucun élément de suspicion tangible, on peut légitimement se demander s'il n'y a pas eu un abus du principe d'écoute. La justice ne devrait pas devenir un feuilleton à suspens qui dure des années. D'autant qu'il existe des précédents de procédures qui se sont éternisées pour finalement accoucher d'une souris. Dans ces cas-là, le procès en lui-même compte moins que la campagne de diffamation qui l'accompagne et le soupçon qui lui est accolé pendant des années. Après avoir été taxé de racisme pendant des mois, Brice Hortefeux a finalement été relaxé en appel, mais tout le monde n'a retenu que les accusations, souligne le chroniqueur qui révèle avoir subi un lynchage médiatique par une certaine presse de gauche. Il cite  Libération, Télérama et Le Monde.

Certaines des photos des cibles des "juges rouges" sont sous-titrées
Ainsi lit-on que tel est "l'homme de Vichy" ou tel autre est "le fossoyeur". 

Pour sa défense, le Syndicat de la magistrature plaide le fait que ces images n'avaient pas vocation à être diffusées auprès du grand public des justiciables potentiels et qu'elles ont été
prises dans un local syndical et donc d'ordre privé. Sauf que le SM est hébergé par le ministère de la Justice.
Lundi 10 mars, le film litigieux de Clément Weill-Raynal a été mis sous scellés (comme des comptes de parti politique...) par la brigade en charge des atteintes aux personnes et aux biens. 
En août dernier, la garde des Sceaux, Christiane Taubira, avait décidé qu'il était impossible de "déterminer des responsabilités personnelles", et donc de demander des sanctions.

2 commentaires:

  1. L'information pour un membre de la gauche circule moins vite que pour Sarkozy

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  2. Trafic d'influence.............Moi il m'est arrivé de donner mon avis sur l'éventuelle promotion d'un interne de l'entreprise ou de vanter les qualités professionnelles et personnelles dans un poste donné...............Etait ce un trafic d'influence.....ha oui je ne m'appelle pas Sarkozy.
    Qui sont donc les gens bien pour ces socialos à part eux mêmes qui pourtant sont les plus pourris avec les cocos et l'extrême gauche.
    Je persiste à dire que la justice est la pour appliquer les lois votées par les représentants du peuple c'est à dire les dépurés.
    Qui sont ils pour décider selon leur intime conviction et leurs opinions politiques.
    Franchement, la révolution n'a rien donnée de bon aux sociétés.
    C'est une imposture de laisser penser cela.............les révolutionnaires sont des meurtriers, ..................un petit acte de repentance et un retour arrière nous feraient du bien au moral.
    Les politiques sont pires que la noblesse.

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