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samedi 15 mars 2014

Mur des cons : la magistrate présidente du SM conteste sa mise en examen

La juge réclame l'impunité que les avocats ne revendiquent pas pour eux-mêmes

Françoise Martres se rebiffe: ni responsable, ni coupable?

La patronne du Syndicat de la magistrature (SM) dit ne "pas comprendre" pourquoi elle se retrouve face à la justice, puisque le mur existait avant son arrivée.
La nouvelle est tombée le vendredi 14 mars de la mise en examen le 17 février dernier. Des indices graves ou concordants rendant vraisemblable que la présidente du Syndicat de la magistrature (SM) Françoise Martres ait pu participer, comme auteur ou complice, à une "injure publique" dans l'affaire du "mur des cons", qui avait suscité une vive indignation lors de sa révélation.

Se jugeant au-dessus des lois, la juge militante réclame ...l'impunité
  
Le Figaro a révélé jeudi soir que, lors de son interrogatoire de première comparution, Mme Martres refuse de coopérer. Elle se serait même montrée particulièrement "vindicative", enjoignant notamment  aux juges de "chercher eux-mêmes" qui sont les auteurs de l'odieux pêle-mêle. A la question des juges de savoir qui a affiché les photos, le procès-verbal enregistre : "Je n'ai pas à vous répondre, vous n'avez qu'à chercher vous-mêmes !" Insulte à magistrat?
Dans ce volet de l'affaire, Françoise Martes risque jusqu'à 45.000 euros, évidemment pris en charge par le Syndicat de la magistrature qu'elle préside. 

Seulement douze plaintes de justiciables confiants en la Justice 

Les insultés de la liste noire du SM ne sont que douze à avoir déposé plainte depuis la révélation en avril 2013 de ce mur de la honte que le journaliste de France 3 Clément Weill-Raynal

Sur le fameux pêle-mêle étaient épinglées les photos de diverses personnalités politiques ou médiatiques - essentiellement de droite -, mais aussi des victimes. 
Le père de l'une d'entre elles, Anne-Lorraine, assassinée en 2007 dans le RER D par Thierry Devé-Oglou à la suite d'une tentative de viol, le général Schmitt, s'est dit "satisfait" de la mise en examen, car "je craignais que l'affaire ne soit enterrée. Ma pensée va d'abord à ma fille dont ces magistrats voyous ont moqué l'histoire et atteint à sa mémoire. Je suis heureux de voir que tout le monde est égal devant la loi, alors même que ces magistrats qui brandissent ce principe demandaient à échapper à la justice.

Mise  en cause de l'indépendance de la justice

Le pêle-mêle des cibles du Syndicat de la Magistrature a été filmé dans les locaux du le ministère de la Justice qui héberge le syndicat...

Le général Schmitt dénonce d'ailleurs l'attitude de la garde des Sceaux Christiane Taubira, qui a "fait en sorte qu'il n'y ait pas de sanction". 
En effet, en août dernier, la ministre de la Justice avait estimé impossible de "déterminer des responsabilités personnelles", et donc impossible de demander des sanctions.


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