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dimanche 9 mars 2014

Grande purge annoncée à Libération

E. Rothschild va-t-il imiter Hollande 
et répudier sa danseuse ?

La survie du titre passe par des suppressions de postes "conséquentes",
  
Avril 1973: déjà mal géré !

a prévenu Bruno Ledoux, actionnaire du journal, à parité depuis 2006 avec Édouard de Rothschild, demi-frère de David de Rothschild, fondateur de la banque d'affaires Rothschild & Cie.

Le 16 novembre 2006 encore, Laurent Mouchard-Joffrin rencontra les salariés de Libé, au motif que le Nouvel Observateur publiait in extenso sur son site, le plan de reprise proposé par Edwy Plenel. Aujourd'hui, le premier est passé à la concurrence comme patron du Nouvel Observateur et le trotskiste est également patron, mais du site Mediapart entretenu par l'Etat: aide financière et abaissement de la TVA sur la presse en ligne.

En 2007, la fortune de David et d'Édouard de Rothschild, co-actionnaire principal du quotidien socialiste, était estimée par le magazine Challenges à 315 millions d'euros. Édouard de Rothschild a acquis la nationalité israélienne en 2010, selon le quotidien israélien Yediot Aharonot.

Or, cette presse dispendieuse soumet ses lecteurs à la double peine
Le 1er janvier dernier, Libération avait imposé à ses bobos une hausse jugée "nécessaire" de dix centimes d'euros à 1,70 euro, Le Figaro étant passé à 1,80 euro et L'Humanité à 1,50 euro avec +10 centimes. En décembre 2013, Le Monde avait pris les devants, franchissant le seuil psychologique des 2 euros contre 1,80 précédemment, devenant ainsi le quotidien le plus cher de France.

La pléthore de journalistes et sa mauvaise gestion pourraient faire une nouvelle victime dans la presse.
Libération est à nouveau en grandes difficultés financières. Bruno Ledoux, actionnaire et président du conseil de surveillance, estime que la survie du journal passe par une "inévitable" restructuration "très conséquente". Le patron de presse a lâché qu’"il y aura moins de journalistes qu'aujourd'hui" dans le titre.

Trouver 12 millions d’euros ou disparaître
La vache à lait ne se laisse plus tirer ? Bruno Ledoux a également affirmé  qu’il bouclera un tour de table d'environ 12 millions d'euros "en mars", avec l'appui de "trois ou quatre entrepreneurs français" étrangers au monde de la presse. 
Il a aussi précisé que certains investisseurs potentiels, comme le milliardaire Xavier Niel (déjà actionnaire du Monde et patron de Free), est en position d'attente, au cas où ils renonceraient. 
Ledoux, qui détient 26% du quotidien, a aussi rappelé devant des étudiants en journalisme son projet de créer sous la marque Libération un réseau social et un espace culturel, et peut-être "une Libé TV, une radio". Mais il a assuré qu'il n'est pas question pour l'heure d'abandonner le papier.

A noter avec inquiétude pour la démocratie  que Xavier Niel est en train de concenter  la presse de gauche entre ses mains. En janvier 2014, le patron milliardaire de Free a acquis, pour 13,4 millions d'euros, 65 % du Nouvel Observateur en partage avec le milliardaire Pierre Bergé et Matthieu Pigasse déjà propriétaires du journal Le Monde. Alors pourquoi pas Libération aussi ! 

Sans compter que le réseau mobile de Bouygues pourrait en outre tomber en possession de Free contre la modique somme de 1,8 milliard d'euros... Mais puisque la France est équipé d'une Autorité de la concurrence, autorité administrative indépendante française chargée de lutter contre les pratiques anticoncurrentielles, Marianne peur dormir sur ses deux oreilles. Sur l'aile gauche du PS, les assiettes paraboles de Benoît Hamon semblent d'ailleurs n'avoir rien capté !

Vers une nouveau pas dans la concentration de la presse 

"Je n'échouerai pas", a lancé Ledoux aux étudiants. 
"Mais les mécènes c'est fini. Un entreprise de presse doit se considérer comme une entreprise normale, sinon elle est condamnée". 

"Tout ce qui est nouveau, chez Libé, ça fait un peu peur", a-t-il répondu aux étudiants à propos de l'hostilité de la rédaction pourtant bobo et progressiste.
Les journalistes de Libé seraient toutefois capables d'une "avancée...
"Ces idées progressent" dans la rédaction. "Si on est contre, personne n'est tenu de rester", a-t-il cyniquement ajouté.

Malgré les écoutes téléphoniques d'avocats
Le sang des autres,
jusque-là, ça allait...
"Le journal n'appartient pas aux journalistes. On est pas en Union soviétique". 

Le patron a aussi pointé "des journalistes qui produisent un papier par mois" dans cette rédaction ou des bouffis d'orgueil qui "refusaient d'écrire pour le web" ou pour d'autres rubriques. 
"Il faut tout repenser en conservant l'ADN de Libé" et "créer de la valeur" sur la marque, a-t-il conclu.


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