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vendredi 10 janvier 2014

Dieudonné interdit: et les Femen ?

Le Conseil d'Etat doit-il interdire les spectacles de rue des Femen?

Bras de fer politique

Les décisions se sont télescopées tout au long de la journée de jeudi.
Le tribunal administratif de Nantes avait suspendu en référé (en urgence) l'arrêté préfectoral qui interdisait le spectacle de Dieudonné "Le Mur" prévu à Saint-Herblain près de Nantes (Loire-Atlantique) et de Notre-Dame-des-Landes jeudi soir et qui devait marquer le début de sa tournée très controversée. Manuel Valls avait aussitôt saisi le Conseil d'Etat qui avait rendu sa décision en 30 minutes, maintenant l'interdiction à la demande du gouvernement.
Immédiatement éxécutoire, la décision du Conseil d'Etat considère que le spectacle de Dieudonné constitue bien une atteinte à la dignité humaine et un risque de troubles à l'orde public, risque sous-estimé par le tribunal administratif, selon le Conseil d'Etat. Cette ordonnance est définitive, mais s'applique uniquement au show nantais. D'autres décisions sont donc à prendre dans d'autres villes, dont Tours, ce vendredi.

View image on TwitterA Nantes, à l'annonce de l'annulation, parmi les 6.000 spectacteurs déçus certains ont sifflé, crié, brandi des ananas et fait le geste antisémite de la "quenelle". L'ambiance était tendue, mais les fans se sont finalement dispersés dans le calme au signal de Dieudonné sur sa page Facebook. 

Voici une carte pour résumer la situation.
Vous pouvez retrouver la carte sur Google en cliquant ici
Satisfaction de courte durée du gouvernement

"La République a gagné, (...) elle ne peut pas tolérer la haine de l'autre, le racisme, l'antisémitisme, le négationnisme", 
View image on Twitter
a réagi Manuel Valls lors d'un déplacement à Brest. "La plus haute juridiction de notre pays l'a dit et l'a dit clairement", a-t-il souligné. 

L'arrêté préfectoral, pris à la suite d'une circulaire de Valls aux préfets avait pourtant été suspendu par le tribunal administratif de Nantes.

Le ministre de l'Intérieur a demandé aux spectateurs de "rentrer tranquillement chez eux".Tous dénoncent une atteinte à la liberté d'expression, et sont partagés entre colère et incompréhension. "Je n'ai jamais vu un ministre de l'Intérieur demander aussi vite une saisine", reprend Cédric, un grand gaillard au crâne chauve. "Manuel Valls a dû passer quelques coups de fil à des copains." A côté des CRS déployés sur place, ce chef d'entreprise évoque "une République bafouée".  

La décision du Conseil d'Etat "conforte la position du gouvernement",
s'est également félicité Jean-Marc Ayrault. "Nous ne pouvons pas accepter que, dans notre société, il y ait la moindre complaisance avec l'antisémitisme, totalement étranger à nos valeurs et à nos principes", a ajouté le Premier ministre. Celui-ci avait d'ailleurs anticipé la décision du Conseil d'Etat, faisant savoir qu'il n'avait aucun doute sur l'annulation du prochain spectacle de Dieudonné,

"Une violation délibérée des droits de la défense"
La contre-attaque de la défense était venue par la déclaration de l'un de ses avocats, Maître Sanjay Mirabeau, pour qui "cette circulaire est très intéressante pour un étudiant en première année de droit mais elle ne s'applique absolument pas au spectacle de mon client. Pour interdire un spectacle, il faut que celui-ci créé un trouble à l'ordre public. Or, en 25 ans que mon client fait son métier, il n'en a jamais généré aucun".
"En revanche, les déclarations du ministre de l'Intérieur peuvent provoquer des troubles. J'ai l'impression qu'il se couvre lui-même pour le spectacle prévu à Nantes où nous attendons 6.000 personnes. Si jamais la sécurité des spectateurs n'est pas assurée, on mettrait en jeu la responsabilité du ministre et du préfet", poursuit-il.

"On ne peut que très mal réagir", indique pour sa part Jacques Verdier, avocat de Dieudonné, jugeant extrêmement étonnant ce recours devant le Conseil d'Etat : "une audience à 17h alors que l'avocat de Dieudonné était encore présent à Nantes, et donc dans l'impossibilité matérielle de rejoindre Paris", selon France Info. 
L'avocat de la défense est indigné: "On nous fixe une audience [à 17 heures à Paris] qui m'empêche matériellement d'être présent [au Conseil d'Etat]. C'est scandaleux," rapporte France Télévisions.
"C'est une violation délibérée des droits de la défense, et on s'interroge sur cette justice aussi expéditive, qui nous renvoie quand même à des images assez peu flatteuses", ajoute-t-il.

Dieudonné était affiché au "mur des cons" du Syndicat de la magistrature  qui est hébergé dans un bâtiment du ministère de la Justice. Le syndicat avait expliqué ce placardage par leur sens  de l'humour potache sur le thème de la liberté d’expression, alors que Dieudonné était déjà l'objet de poursuites et condamné à de lourdes peines non exécutées.

Vers 20h30, heure à laquelle le spectacle devait commencer, les fans ont quitté les abords du Zénith de Nantes. Un "factieux" avait pu prendre la parole au mégaphone pour lancer à la foule : "Dieudonné ne peut pas s'exprimer parce qu'on lui interdit. Il vous enverra une vidéo demain. Il faut désobéir à l'Etat en partant dans le calme et en chantant la Marseillaise". Dieudonné lui est parti vers 21h30, le bras levé pour saluer les fans attardés.

Et les Femen continuent de distiller la haine anti-catholique


Les anarcho-révolutionnaires ont pignon sur rue


Les Femen sont hébergées par la municipalité socialiste de Paris qui, au Bateau-Lavoirdans le 18e arrondissement, leur concède un local utilisé en QG et "camp d'entraînement".


À Paris, des Femen urinent sur la photographie du président ukrainien






Les Femen ont perturbé une sortie présidentielle en juin 2013




Ces féministes radicales mettent en scène des 'happenings' 
où elles se posent en victimes










Manifestations de rue
contre toutes les religions






Et contre l'Eglise, en particulier




Février 2013:
sacrilège dans la cathédrale N-D de Paris








Elles s'en prennent 
avec violence 
aux personnes

Provocation dans l'enceinte du PalaiS de Justice:
les anarcho-révolutionnaires véhiculent-elles la haine ?



2 commentaires:

  1. Merci de ne pas appeller "féministes" ces putasses payées par lemilliardaire américain Georges Soros pour initier dew révolutins colrées àĺEst.
    Nous attendons qu'elles soient jugées pour EXHIITIONISME ET ATTEINTE A LA DIGNITE HUMAINE

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  2. "Elles sont dans l'action pacifique, elles prennent des coups et n'en donnent pas."
    C'est ce qu'à affirmé Caroline Fourest, il y a 4 jours, sur une antenne. Vos photos montrent au contraire leur agressivité. Cette propagandiste n'est pas fiable, alors merci de rétablir la vérité,

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