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lundi 18 novembre 2013

Insécurité: la presse partisane ciblée par un tueur à Paris

Les media prennent-ils la mesure de leurs provocations? 

Fusillades à Paris : la première image du tireur présumé"

Fusillade", "terreur": la presse dramatise l'agression contre BFMTV et les autres.

Sensationnalisme: 
"il s'agit du "premier cliché" du tireur présumé qui "sème la terreur" à Paris ce lundi. "

L'image est tirée du film des caméras de surveillance de BFMTV vendredi,
quand le suspect s'est introduit au sein de la rédaction de la chaîne de télévision. L'homme, armé, a le visage dissimulé sous une casquette et porte des lunettes. 
La gauche dans l'opposition stigmatisait la droite au pouvoir qui voulait réglementer le port de la capuche et de la casquette pour se dissimuler le visage dans les lieux publics. La presse qui avait alors combattu l'idée se retrouve aujourd'hui face à face avec un agresseur - par chance de "type européen" (!) -  à casquette et lunettes de soleil pour dissimuler son regard et son identité. Et les caméras de surveillance sont impuissantes. De quoi faire réfléchir les idéologues réactionnaires ?

Une victime au pronostic vital engagé
"Les journalistes arrivés avant la police ont vu un homme à terre, la flaque de sang au sol, des choses qu'on peut voir dans une guerre", a raconté lundi soir Fabrice Rousselot, directeur d'une rédaction "sous le choc" après l'attaque de Libération lundi matin par un homme armé, qui a blessé grièvement un assistant photographe. "La question qui revenait sans cesse était de savoir comment allait ce jeune assistant, qui venait travailler à Libération pour la première fois. Maintenant il est sorti du bloc opératoire, les médecins sont un peu plus optimistes", a-t-il confirmé, sans préciser si, quant à lui, il est de "type européen".

Une cellule psychologique a été mise en place,
car les journalistes bobos de Libération ont une plus grande expérience du téléphone que des théatres de guerre.

Les témoignages et les images de vidéosurveillance renforcent la piste d'un tireur unique. 

La police est en alerte, lundi 18 novembre, après
des coups de feu dans le hall du journal Libération, à Paris, puis devant le siège de la Société générale
, à la Défense. Au moins un suspect est recherché et une photo du tireur présumé a été diffusée dans l'après-midi par la police.

Peu après 17 heures, le procureur de la République de Paris  a confirmé que "la piste d'un tireur unique" est "privilégiée" en raison de "similitudes" en matière d'habillement et d'armement.  François Molins a lancé un appel à témoins pour tenter de retrouver le tireur grâce à d'éventuelles dénonciations: si vous avez des éléments pouvant aider les enquêteurs, appelez le 0800 00 27 08 ou écrivez à pppj-appelatemoin@interieur.gouv.fr. 

Francetv info participe à la traque

Son apparence physique
Un portrait  raciste: le tireur est décrit par François Molins comme un "homme de type européen, âgé de 35 à 45 ans, avec des cheveux poivre-sel, une barbe de deux ou trois jours, des baskets vertes à semelle blanche, une casquette, des lunettes et un ou deux sacs en bandoulière". Le procureur de Paris relève également que l'homme portait "une veste trois-quarts kaki" pour les faits s'étant déroulés au siège de Libération et "un pull vert, une doudoune foncée sans manches" dans les locaux de BFMTV. Il portait également des "gants", vendredi, à BFMTV. 

Une source proche du dossier évoquait plus tôt "un jean clair". Le directeur de la rédaction de Libération, Fabrice Rousselot, a dépeint un homme "aux cheveux courts", plutôt que rasés.
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Son armement
"Deux douilles de calibre 12" ont été retrouvées dans le hall de Libération, indique le procureur de Paris. Les cartouches sont de deux sortes : à plombs multiples et de type Brenneke. Ces éléments font apparaître une similitude avec les deux cartouches de calibre 12 ramassées à BFMTV, après que l'homme a actionné son fusil à pompe sans tirer : "une de type Brenneke qui sert souvent pour le gibier et l'autre à plombs multiples".
Une kalachnikov aurait évoqué le banditisme ou le terrorisme, mais un fusil à pompe, d'accès facile sur le marché, oriente plutôt vers un individu isolé et mis à cran par le système et possiblement par le traitement partisan de l'information.

L'homme entré à Libération était armé d'un fusil à "canon scié", selon François Sergent, directeur-adjoint de la rédaction du quotidien. Par ailleurs, l'automobiliste qui dit avoir été pris en otage entre la Défense et les Champs-Elysées affirme que son ravisseur lui a indiqué être en possession de grenades, précise LCI.

Ses déclarations
"La prochaine fois, je ne vous louperai pas." Ces mots sont les seuls attribués, à l'heure actuelle, au tireur. Ils ont été prononcés, vendredi, peu avant 7 heures, à BFMTV, devant le rédacteur en chef de la télévision Philippe Antoine, qui raconte la scène, d'une durée de "40 secondes". Lundi matin, à Libération, la scène a duré "dix secondes" et "le tireur n'a rien dit", selon un employé du service d'accueil du journal.

Les motivations du tireur restent donc obscures

"On ne sait pas s'il a choisi sa victime au hasard ou pas", indique un journaliste de Libération à la radio de service public n continu. A la Défense, "il tirait plutôt en l'air; il n'avait pas l'air de vouloir viser une personne", selon un témoin de la scène cité par BFMTV. Il n'y a "aucun contexte revendicatif", reconnaît le procureur de Paris.

Hollande a pourtant déjà accusé le suspect:
 
C'est "la liberté d'information qui était visée" par le tireur à Paris, a affirmé le président depuis Israël, ce qui ne saute toutefois pas aux yeux dans l'épisode de la Société générale...

Il est encore
prématuré de ranger le tueur dans la catégorie des "factieux"... 

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