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jeudi 17 octobre 2013

Mobilisation de lycéens communistes contre l'expulsion de Khatchit

Des lycéens exigent le retour de Léonarda et de Khatchit

La FIDL se dit " 'fier' ('fière' ?) que la jeunesse lycéenne ait commencé à se mobiliser" aujourd’hui 
(14 octobre) 
Les activistes divisent le PS
afin de manifester son indignation suite aux expulsions de Khatchit Khachatryan, lycéen arménien de 19 ans en situation irrégulière, mais scolarisé en CAP au lycée Camille Jenatzy, dans le 18e arrondissement de Paris et expulsé vers son pays) et de Léonarda (collégienne rom de 15 ans, "extraite d’un bus scolaire par la police, afin d’être expulsée vers le Kosovo avec ses parents, frères et sœurs)."  A la suite de violences conjugales, le père fait l'objet d'une expulsion avec sa famille établie en toute illégalité.

Aujourd’hui, plusieurs centaines de lycéens se sont mobilisés à Paris  - au départ à l'initiative de jeunes d'origine étrangère et "de nombreux messages montrent que bien des lycéens, partout en France, sont scandalisés par des actes aussi ignobles", selon la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), une organisation lycéenne qui revendique le statut de 'syndicat'.


Le PS a monté la FIDL avec l’aide de l’UNEF-ID, en 1987, contre la loi Devaquet. Proche de SOS Racisme, le premier président de l'association fut Frédéric Hocquard devenu professeur par la grâce de la gauche universitaire et secrétaire national du PS en charge de la culture, en remerciement de son engagement militant. C'est ainsi que l

e lundi 16 septembre dernier, Aurélie Filippetti a présenté son projet pour l’Education artistique et culturelle, inscrite dans la loi pour la refondation de l’école, sous la houlette de Hocquard. 

A la direction du PS, Hocquart est parmi les plus virulents opposants à Valls:

Il était déjà "avec les Roms: à la Bastille le 5 et 6 octobre"...

Régulièrement, la FIDL mène des actions de pour faire valoir les droits des lycéens sans-papiers.

La FIDL appelle les lycéens à amplifier la mobilisation dès ce jeudi 
sous toutes les formes à leur disposition : 
débrayages, AG, manifestations,… afin de demander 3 choses :

- Le retour immédiat de Léonarda et de sa famille, ainsi que de Khatchit.

- La réaffirmation par l’Etat que l’Ecole est un lieu d’éducation et de protection et non un terrain de jeu pour les opérations policières.

- Une circulaire ou une loi prévoyant l’interdiction des expulsions des parents sans-papiers ayant des enfants mineurs qui ont commencé un cycle ou une année scolaire (situation de Léonarda et de sa famille). 
Plus encore, la circulaire ou la loi devra également prévoir l’interdiction des expulsions de lycéens sans-papiers ayant commencé un cycle ou une année scolaire (cas de Khatchit, sans papiers arrêté il y a un mois, le 19 septembre 2013).
Lettre ouverte de jeunes communistes à Manuel Valls: lien

Un activisme politique transféré en France

Selon RESF (
Réseau éducation sans frontières), le parti communiste, la Fédération des Droits de l’homme, les Jeunes communistes et la Fédération "indépendante" et démocratique lycéenne (FIDL), une grande partie de sa famille résiderait déjà en France: ses parents, sa sœur, son oncle et sa tante, mais aussi des ...cousins. "Ils ont fui l’Arménie parce qu’ils étaient menacés à cause des activités politiques du père".

Ses camarades de classe se sont mobilisés en début de semaine. 
Le lycée a été bloqué mardi. 
Le jeune homme devait être expulsé jeudi 10 octobre 2013, par le vol Paris-Erevan (capitale de l’Arménie) de 13h20. 
Khatchit a refusé d’embarquer.
Alors que des militants et des lycéens tentaient d’informer les passagers du vol de la situation du garçon, il a été ramené au camp de rétention de Vincennes et passera devant le juge des libertés prochainement.
En "république des juges", des magistrats non élus et militants jugent de tout.

"Ne pas faire d'amalgame" entre l'affaire Leonarda et celle du lycéen arménien,
conseille Vaillant, ancien ministre PS de l'Intérieur



"Les deux cas sont différents. La jeune mineure n'avait pas commis de fait.
Là il s'agit d'un homme majeur qui a commis un fait" a expliqué Daniel Vaillant, député-maire PS du 18ème arrondissement de Paris, refusant toute confusion entre l'expulsion du lycée arménien le week-end dernier et celle de la jeune kosovar Leonarda.

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