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samedi 12 octobre 2013

Politique-spectacle du caillassage de Copé par France 2: la "vraie vie" des "vrais gens" des quartiers

Des Paroles et des Actes a encore déshonoré le service public

Tous contre un, la règle républicaine des media de gauche

Politique spectacle: Arlette Laguiller, au centre, a pris du poids,
mais a conservé le discours populiste;
les bobos de Canal+ en ont redemandé le lendemain
 
Face à Jean-François Copé, Isabelle Maurer a crevé l'écran, selon Edwy Plenel (Mediapart), à moins que ce ne soit Bruno Roger-Petit (des sanisettes du Nouvel Obs). Jeudi, David Pujadas est allé chercher une mère de famille au chômage, comme il en est tant à travers la France et l'Outre-mer, mais celle-ci, au lieu de s'en prendre à un membre du gouvernement en exercice, a déchargé sa colère sur un membre de l'opposition depuis 17 mois. Telle était sa mission.

Avenante et bien-mise,
la quinquagénaire insiste sur sa dignité de mère courage qui élève ses enfants, tous adolescents, voire trentenaires, et se flatte d'une activité associative dynamique, sans préciser qu'elle est militante du MNPC, une association proche de AC! c'est-à-dire d'extrême gauche. L'activisme assumé n'est pas porteur dans ce genre d'émission de service public...

Pendant plus de dix minutes, cette demandeuse d'emploi alsacienne a débattu sans entrave avec le président de l'UMP, courtois et maître de lui: FO Giesbert saluera son "brio", lors de l'émission "Des paroles et des actes", jeudi 10 octobre. Elle a raconté ses fins de mois difficiles, les petits boulots, la peur de l'avenir pour elle et ses enfants. Et elle a reproché à Jean-François Copé de vouloir baisser les allocations chômage en cas de retour de la droite au pouvoir, mais n'a eu aucun grief à l'adresse de la bande des quatre actuelle: Hollande, Ayrault, Moscovici et Montebourg

La droite dénonce un piège de France 2 

D'une part, l'intervenante surprise interpelle en duplex: non seulement Isabelle Maurer n'est pas physiquement présente en plateau, mais elle dissimule son activisme associatif. 

D'autre part, ce n'est pas sa première prestation télévisée. Elle est en effet devenue une bonne cliente de la chaîne, puisque le SNJ a déjà fait appel à elle pour un reportage du 20 heures de France 2, le 15 juillet dernier. Chez elle, à Mulhouse (Haut-Rhin), la demandeuse d'emploi y racontait ses déboires avec le Revenu de solidarité active (RSA)."Plus je travaille, plus on m'enlève, et moins je vais bien", regrettait-elle.


Dans un précédent documentaire, l'auteur de ce reportage, Yves Junqua, avait pris parti contre les para-militaires et pour la guérilla marxiste de Colombie et il travaille pour ISKRA (Image, Son, Kinescope et Réalisations Audiovisuelles, " étincelle " en russe), une société de production et de diffusion anti-libérale.

L'indignation à géométrie variable de Giesbert

Sans état d'âme, le directeur de la rédaction du Point s'est prêté sans regrets à cette masquarade.
Les réseaux sociaux  le soupçonnent simplement d'avoir été un peu pompette. Il fut pourtant un temps où le journaliste sarcastique était capable d'indignation. Mais il faut remonter 17 ans en arrière.
En 1996, Le Point était outré. " On nous a pris pour des couillons, vous comprenez. On s'est fait de l'Audimat sur notre dos..." M. le Maire d'Ovanches ne veut plus parler à la presse. Claude Galmiche en a assez. Marre, ras-le-bol de ces plumitifs qui arpentent son minuscule territoire.

C'est que, pendant près de dix ans, ils en ont vu défiler, les journalistes des télés, des radios, des quotidiens, des magazines..., les 115 habitants de ce charmant petit village de Haute-Saône, situé à une trentaine de kilomètres de Vesoul. "Cela nous a fait plus de tort que de bien, soupire, désolé, Claude Galmiche, élu maire aux dernières élections. On essayait de tirer un trait sur le passé, d'oublier les vieilles querelles."

Avant la presse, Ovanches avait reçu la visite... du GIGN. Le 11 juin 1995, six hommes de ce commando d'élite, accompagnés de plusieurs dizaines de gendarmes, donnèrent l'assaut à la maison des Fourtier. Et emmenaient le père, Charles, et la mère, Bernadette, menottes aux poignets. Au même moment, à Avrainville, dans les Vosges, leur fils, Yannick, et sa compagne, Laurence Foissotte, étaient tirés du lit de la même façon.Les Fourtier se sont taillé une solide réputation dans la chronique judiciaire locale. La mère prétendait même " faire le meilleur couscous de la prison de Dijon". Et se flattait : "Les jeunes juges, je contribue à leur formation." Pourtant, chez les Fourtier, on ne travaille pas. La mère, 48 ans, élève ses enfants - elle en a eu cinq. Le père, 51 ans, dit "Kiki", ancien ouvrier dans une cimenterie, est invalide depuis un accident du travail, il y a quinze ans. Quant au fils aîné, Yannick, 29 ans, boucher, il est au chômage. Alors, comme il faut bien vivre, on se débrouille. 
Les Fourtier n'ont qu'une règle, la leur. Elle tient en un article, l'article 22... du code Fourtier : " Chacun se démerde comme il peut." Le "clan" a piégé tous les gogos des alentours. Avec son côté mère Denis, son bagout du diable et sa belle assurance, Bernadette n'a pas son pareil pour arnaquer, en toute impunité: le fusil de Kiki est toujours chargé. A ce jeu-là, Bernadette, qui mène la famille, a gagné un surnom dans la presse locale, et même nationale. On l'appelle "Ma Dalton"! Car elle fait trembler tous ses voisins, gendarmes, maire et curé compris, provoquant plusieurs démissions du conseil municipal et e faisant excommunier par le curé. Le procureur de Vesoul, puis le préfet s'en mêlent et attirent TF1.

VOIR et ENTENDRE
l'émission Ciel mon Mardi, animée sur TF1 par Christophe de Chabanne en 1996 et où Bernadette Fourtier fit sensationdans le rôle de la victime des élus: 

Libération avait glorifié Ma Dalton
Lien vers l'article du quotidien vertueux: "Pigeonner les beubeu", spécialité du clan Ma Dalton" (un "beubeu", c'est l'autre, l'imbécile qui respecte la loi...)

En jetant une brave mère de grands enfants et chômeuse dans les jambes de Jean-François Copé,  France 2 a tenté de le faire trébucher

Depuis jeudi soir, les réseaux sociaux bruissent sur les intentions malveillantes et les appréciations variées sur le résultat obtenu et le procédé employé. Loin d'être une chômeuse comme les autres, elle est membre de l'association extrémiste, mais subventionnée, le Mouvement national des chômeurs et précaires, qui a la sympathie de l'éternel trotskiste Edwy Plenel, rappelons-le. On ne sait si Jean-François avait été informé comme il se devait, mais ce qui est clair, c'est que ni l'activiste, ni France Télévisions n'a prévenu le public.

Canal+ exploite le filon anti-libéral...
Invitée d'Antoine de Caunes, excortée de David Pujadas, la militante alsacienne du chômage est venue à Paris témoigner de sa condition. La révolution autorise les bassesses et la population n'y voit, au pire, que du populisme, mais, le plus souvent, une "colère juste" et "normale", qu'appelait de ses voeux la mère des enfants du président-locataire de l'Elysée épargné ce soir....
Dans le pur style d'Olivier Besancenot, elle a évoqué avec la même gouaille que la veille les difficultés de ceux qui ont un "cancer dans le porte-monnaie" et "les poches trouées". 
La coqueluche des media ne recherche ni la gloire télévisuelle, ni d'ailleurs un emploi, puisqu'elle a refusé la main secourable d'Anne Lauvergeon lui proposant une formation. Non, la demandeuse d'emploi  chômeuse ambitionne d'être longtemps encore la porte-parole des sans-voix, d'être un "Coluche des années 2013". Et ça peut prendre, car sur les réseaux sociaux, certains assurent qu'elle a terrassé Jean-François Copé.

Prochaine invitée de France 2
face à Hollande
D'autres fustigent en revanche la rédaction de l'émission qui a tendu un piège au patron de l'UMP. C'est l'avis de son directeur de cabinet, Jérôme Lavrilleux, qui a révélé que Mme Maurer est une permanente de l'association extrême-gauche. "C'est scandaleux !" s'est-elle exclamée à l'évocation de ce propos. Elle oeuvre ponctuellement pour une vingtaine d'associations, dont les Restos du coeur et surtout les Bouchons d'amour (association pour le ramassage et le recyclage de bouchons en faveur des handicapés et des enfants de ...Madagascar: les Français n'ont besoin de rien, en comparaison de l'immense pauvreté malgache, conséquence d'une expérience "socialiste" de près de 20 années, 1975-1993).
VOIR et ENTENDRE l'extrémiste de gauche -dont le frère travaille en ...Suisse - se tromper de cible, puisque Hollande est exclu de son numéro, tandis que Canal+ juge Copé rien moins que KO:

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David Pujadas défendit le principe d'un échange entre de "vraies gens" et des politiques, d'une "fenêtre sur la vie" dans son émission "souvent très technique".   

Et la vertueuse Najat Vallaud-Belkacem, ministre et participante à l'émission, ne se compromet-elle pas par son silence?
Qui ne dit mot consent au lynchage politique: c'est la haute idée que la socialiste donneuse de leçons se fait de la fonction de ministre et d'élu de la République?
Copé a survécu et c'est bien le seul qui se tire de cette émission dignement.

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