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mercredi 21 août 2013

Valls fait porter sa responsabilité des maux de Marseille à Gaudin, mais pas à Bartolone dans le 9.3

Gaudin "stupéfait" par la violence sectaire de Valls

Accusé par le ministre de l'Intérieur de ne pas assez collaborer avec l'État pour lutter contre la criminalité dans sa ville, 
le maire UMP de Marseille dénonce la mauvaise foi des propos de Valls

Manuel Valls s'est à nouveau déchargé de sa responsabilité sur Jean-Claude Gaudin.
 La gauche en campagne des municipales s'est livrée à une violente accusation de Gaudin qui aurait "abandonné Marseille": rien que ça !
Villa Méditerranée

Au lendemain d'un règlement de comptes mortel à Marseille comme il en existe au moins autant dans le 9.3, c'est le ministre de l'Intérieur aux abois dans son camp a ouvert ce nouveau frontaccusant le maire UMP de ne pas suffisamment collaborer avec l'État pour lutter contre la criminalité liée au trafic des stupéfiants. "Qu'a fait le maire de Marseille? s'est interrogé le ministre sur BFMTV, alors que le très actif Gaudin transforme la ville à vue d'oeil et travaille à l'amélioration de son image, notamment avec le tram, un urbanisme d'envergure et l'année Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture. 

Mucem, de Rudy Ricciotti
Simplement, tous les moyens sont bons à la gauche présidentielle  pour prendre Marseille.
Place Henri Verneuil
"Il a fallu que ce gouvernement se mette en place et que je décide de mettre le paquet sur Marseille (...) pour que Jean-Claude Gaudin décide enfin d'un plan de vidéoprotection pour toute la ville - ça ne concernait que le centre-ville -, et décide enfin, progressivement, de mettre en place une police municipale qui n'existait pas" et qui doit "être armée", a affirmé Manuel Valls.

Des propos jugés "démagogiques" par le sénateur-maire d'opposition


Jean-Claude Gaudin s'est dit "stupéfait" de cette virulence du locataire de la Place Beauvau. "L'agressivité du ministre de l'Intérieur et ses nombreuses visites ne peuvent pas faire oublier la faiblesse des effectifs de la police nationale, surtout quand on les compare à ceux d'autres grandes villes de France", dont Paris, a fait valoir l'ancien ministre de l'Aménagement du territoire, de la Ville et de l'Intégration (1995 – 1997).
Le ministre de l'Intérieur devrait savoir que c'est à l'État d'assurer la sécurité des personnes et des biens, et pas à la police municipale dédiée à d'autres missions." 

Le sénateur-maire UMP a appelé le gouvernement à "prendre ses responsabilités

au lieu de les rejeter médiatiquement sur la ville de Marseille", qui "a déjà réalisé de nombreux efforts dans ce domaine". "La rentrée politique difficile d'un gouvernement socialiste qui n'a pas réussi à fournir de solutions aux Français ne doit pas servir de prétexte aux ministres pour stigmatiser Marseille" et ses habitants, a encore souligné l'élu, critiquant un "exercice médiatique" de la part de Manuel Valls.


Le "furet" montre que 
des visites éclairs ne remplacent pas la connaissance des dossiers  

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, a apporté son soutien à Jean-Claude Gaudin (ci-contre). 
"Ces propos ne sont pas à la hauteur des responsabilités de Manuel Valls", a estimé le député maire de Meaux, y voyant le signe d'"une inquiétante fébrilité au sommet de l'Etat". "Au-delà du respect minimum dû au maire de la deuxième ville de France, fût-il dans l'opposition, j'appelle solennellement le ministre de l'Intérieur à reprendre ses esprits et à ne pas se défausser de ses responsabilités sur les élus locaux", a taclé Copé.


Autre député UMP à s'être indigné de ces propos indignes
Ombriere du Vieux-Port,
due à Sir Norman Foster
L'adjointe à la mairie, Valérie Boyer observe qu' "une fois de plus, Manuel Valls montre qu'il connaît très mal Marseille, a-t-elle noté sur Europe 1. C'est un procès injuste, car c'est la ville de Marseille qui porte tous les projets de rénovation urbaine, et les collectivités locales, où Manuel Valls a ses amis, interviennent peu et très timidement" dans l'amélioration des conditions de vie des travailleurs. 
Et la députée des Bouches-du-Rhône élue en juin 2007 et réélue en juin 2012 de conclure: "Il fait des moulinets et panique, car il voit bien que les effets de manche, ça ne fonctionne pas à Marseille, qui devient le symbole de l'échec du couple Valls-Taubira."

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