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samedi 24 août 2013

La Joly Eva (EELV) dénonce le "populisme" et le "funambulisme idéologique" de Valls

Tir de barrage des écolos radicaux détracteurs de Valls 

Eva Joly ajoute sa voix au choeur des amis de Taubira

L'ex-candidate écologiste à la présidentielle accuse Manuel Valls de "populisme" et de "funambulisme idéologique," rejoignant ainsi le concert de critiques contre le ministre de l'Intérieur.  
Les ministres "écolos", Cécile Duflot et Pascal Canfin, ont ouvert un front radical contre leur collègue Valls, créant une fracture idéologique dans l'exécutif au côté de Christiane Taubira sur les questions de migration et de justice pénale.
L'ancienne magistrate fustige notamment les positions de Manuel Valls sur la réforme de la loi pénale préparée par Christiane Taubira. 

A la tête des 2,32 % des voix PRG qui ont fait échouer Jospin à la présidentielle de 2002, l'ancienne magistrate est passée à l'attaque jeudi dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France. "
"Alors que nous avons des magistrats intègres et dévoués, Valls ne veut pas leur faire confiance", estime-t-elle. "Sarkozy les méprisait et Valls marche dans ses pas en recherchant l'inflation pénale", assure celle qui en décembre 2010 proclama son soutien à Arnaud Montebourg à la primaire du PS de 2011 pour l'élection présidentielle de 2012.

Les ministres d'Europe Ecologie-les Verts se liguent contre Valls  

La première charge est venue de Cécile Duflot, ministre du Logement qui prend, dans Libération le contre-pied de son collègue de la place Beauvau. L'ancienne patronne d'Europe Ecologie Les Verts cible deux points : la réforme de la politique pénale qui a récemment opposé Manuel Valls à Christine Taubira et la question du regroupement familial que le premier flic de France a dit vouloir remettre sur la table.
"En matière de justice, il n'y a qu'une ligne de gauche. Elle est très bien portée par Christiane Taubira", explique tout d'abord la totalitaire, sous-entendant ainsi que la ligne Valls est plus proche de celle défendue par la droite.
Et l'écologiste d'ajouter sur la politique d'immigration : "la question ne se pose même pas: le droit à vivre en famille ne souffre pas d’exception", estime la stalinienne.
VOIR et ENTENDRE comment, sur France Inter, Duflot appelle Valls à rentrer dans le rang, au risque de disparaître de la photo:

Son collègue Pascal Canfin, ministre délégué au Développement, soulève le problème de l'exclusion:
 "Sincèrement, je ne vois pas comment, si Manuel Valls était Premier ministre, nous pourrions participer au gouvernement", lance-t-il sur le site du JDD où il accuse le ministre de l'intérieur d'avoir "déclenché le désordre".

Une éventuelle sortie des écologistes du gouvernement "n'est plus un tabou", selon Joly

Fauteur de troubles, l'indépendantiste guyanaise - et néanmoins gardienne des Sceaux - estime par ailleurs que c'est "parce que le cap global n'est pas le bon: le gouvernement tarde à engager la transition écologique."
Elle est présente aux journées d'été d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) qui se sont ouvertes jeudi à Marseille.

Les altermondialistes
 EELV caillassent Valls

Egalement présent à Marseille, José (Joseph, comme Staline)
Bové a parlé "de fracture entre Manuel Valls et la majorité", avant d'ajouter que "le discours très ambigu sur le regroupement familial est une faute politique majeure".
Le député écologiste de Gironde, Noël Mamère, a annoncé mercredi qu’il ne participera pas aux journées d’été d’EELV de Marseille, sous le mot d’ordre "L’an 2 du quinquennat, vers un changement de cap ?" Il n'envisage pas de claquer la porte d'EELV, mais indique ne pas "avoir envie de perdre son temps". "Je ne suis pas convaincu que les journées d’été seront centrées sur les questions essentielles, sur la fiscalité écologique", explique le député-maire de Bègles Mamère. "Elles seront plutôt centrées sur le prochain congrès où chacun va montrer sa motion. Les problèmes internes passeront devant et les jeux sont déjà faits", estime le grincheux dans un entretien à Sudouest.fr. 
Les attaques de la ministre écologiste Cécile Duflot contre son collègue du gouvernement trouve grâce aux yeux globuleux de l'amer Mamère. "Il était important qu’elle intervienne pour combattre les propos de Manuel Valls, qui sont aux antipodes des valeurs que défendaient le candidat Hollande durant la présidentielle". 

Le chef de file des sénateurs écologistes, Jean-Vincent Placé, a asséné de son côté que le ministre de l’Intérieur a "mis beaucoup de désordre depuis dix jours"
"Je trouve assez paradoxal que celui qui veut, en plus, incarner l’ordre républicain au sein du pays - et il y en a bien besoin - crée à la rentrée un tel désordre au sein du gouvernement et dans sa communication", a déclaré le sénateur de l’Essonne sur BFM-TV/RMC. 
"Il a mis beaucoup de désordre depuis dix jours avec la polémique avec Christiane Taubira", la ministre de la Justice, à propos du projet de réforme pénale, a-t-il insisté, évoquant notamment la "nécessité absolue de supprimer les peines planchers" instaurées pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

D
e son côté, Philippe Martin (ci-dessus avec Duflot), le nouveau ministre PS de l'Ecologie, tente de ramener le calme. Une tâche délicate, vu le parcours du combattant  dans lequel il 
va enfin devoir s'engager, face à des "militants exigeants": directive européenne sur les OGM, contribution climat-énergie, fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim ou budget de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) maintenu au même niveau en 2014, attendent l’ancien député du Gers, volontariste et bavard, qui se veut le "ministre des actes".

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