POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 28 août 2013

Hollande prêt à punir la Syrie aux côtés des islamistes

Les media évoquent l'hypothèse d'une intervention armée

La France a-t-elle les moyens de nouvelles dépenses ?


L'important, c'est la rose
et Laurent Fabius
Alors qu'ils avaient été jusqu'ici très prudents concernant l'éventualité d'une intervention armée en Syrie, les Etats-Unis évoquent désormais ouvertement l'option militaire pour mettre fin au conflit. Les media américain n'ont pas manqué de relayer l'information, chacun y allant de son opinion sur le probable, le possible ou l'éventuel scénario à venir si, depuis Washington, le président démocrate décidait d'intervenir. Cameron et Hollande s'empresseraient alors de suivre son sillage. 
Le mot n'a pas encore été lâché mais cela pourrait être une question de jours. Après plusieurs semaines d'agitation en coulisses, Washington a pour la première fois ouvert la porte à une intervention armée en Syrie. Les Etats-Unis auraient acquis la certitude que des armes chimiques ont été utilisées sur le front syrien. Une affirmation qui avait prévalu à propos de l'Irak, pour justifier l'ingérence occidentale contre Saddam Hussein, en mars 2003, par une coalition alliée des États-Unis et du Royaume-Uni, dirigée par Bill Clinton, sans mandat de l'ONU.
VOIR et ENTENDRE cet état de la situation, selon i-télé (groupe Canal+):





  • Alors qu'ils avaient été jusqu'ici très prudents concernant l'éventualité d'une intervention armée en Syrie, les Etats-Unis évoquent désormais ouvertement l'option militaire pour mettre fin au conflit. Les médias américains n'ont pas manqué de relayer l'information, chacun y allant de son opinion sur le probable scénario à venir si Washington décidait d'intervenir.
Par la voix de son secrétaire d'Etat John Kerry, l'administration Obama s'est ainsi fendue d'une déclaration dépourvue d'ambiguïté

Elle affirme qu'une attaque chimique avait bien eu lieu et que ses auteurs devaient "rendre des comptes "
Aucune précision n'a cependant été apportée concernant la véritable cible et surtout la provenance des tirs, rebelles et armée s'en accusant mutuellement.
Néanmoins,
Obama croit savoir que le gouvernement de Bachar al-Assad "a gardé le contrôle des stocks d'armes chimiques " du pays, ce qui ne laisserait planer aucun doute aux yeux des Américains quant à la culpabilité du régime de Damas. Une intervention militaire -aérienne-pourrait donc être lancée plus rapidement qu'on ne le pense. 
La correspondante permanente à Washington, Laurence Haïm, parle même de possibles frappes dès jeudi :
Avant même qu'elle ne démarre, cette hypothétique "intervention" militaire, hors mandat de l'ONU, agite la presse
En France, l'Elysée orchestre une propagande visant à tailler au président Hollande un costume plus grand que le modèle. Le capitaine de pédalo a pris du galon au Mali et aimerait accrocher sa première étoile en Egypte: les media s'y emploient, ne serait-ce que pour dresser un rideau de fumée sur la montée, dite "modérée" du chômage (à plus de 10%!) ou sur la fiscalisation à outrance qui fait broncher Bruxelles.  

Le grand débat sur l'intervention est lancé à la télévision et dans les journaux. 
Aux Etats-Unis, la guerre, à défaut pour l'instant de s'exporter en Syrie, a déjà commencé dans les media. Ils s'interrogent à l'unisson sur la marche à suivre, CNN détaillant même le scénario probable prévu par l'armée américaine. Dans un pays où le paysage audiovisuel est marqué par la sacro-sainte liberté d'expression, qu'ils critiquent ou  saluent les déclarations de John Kerry, les chaînes d'information de tous bords consacrent une large part de leurs programmes à la Syrie. 
La gesticulation diplomatique désordonnée des va-t-en-guerre interpelle toutefois les media
Une intervention militaire serait à hauts risques, car elle ne manquerait pas d'embraser la région. Elle ne peut en outre être envisagée sans l'accord de l'ONU. Or, la Chine et la Russie, fidèles à leurs alliances avec la Syrie, opposeraient leurs vétos. 

Laurent Fabius fait pourtant l'important. 

Il participe à la pression médiatique générale, mais son flou et ses silences entretiennent la confusion. Le seul bénéfice que le gouvernement peut actuellement tirer de cette agitation serait un détournement de l'attention de la population des problèmes de chômage, de fiscalité et de pouvoir d'achat, et de la réforme des retraites. 
Bouffi d'orgueil, le ministre des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, a annoncé qu'une réaction à la probable attaque chimique perpétrée par le régime de Bachar Al-Assad le 21 août, devait être arbitrée au cours des jours qui viennent. Lors de cet entretien Au micro d'Europe 1, lundi 26 août,  Fabius a estimé que "les options sont ouvertes" contre le régime syrien, mais ce que n'envisage pas le ministre des affaires étrangères, "c'est de ne rien faire".

Hollande avait promis des réductions de crédits aux armées

Le Livre blanc de la Défense remis à François Hollande en avril 2013 prévoyait une baisse des effectifs de l'armée française de 5.000 postes par an
entre 2016 et 2019. Il prévoit en outre une réduction du budget de la Défense de 179,2 milliards d'euros, hors pensions, sur la période 2014-2019 couverte par la prochaine loi de programmation militaire. Les Echos souligne que ce montant est à peu près conforme à la promesse faite le mois dernier par François Hollande de geler les crédits militaires à leur niveau de 2013. Or, cette enveloppe "cache en fait une baisse réelle des crédits budgétaires puisqu'elle va incorporer au moins 4,5 milliards de recettes exceptionnelles", écrit le journal.
L'impôt des Français va-t-il devoir aussi financer l'arrivée des islamistes égyptiens au pouvoir ?

1 commentaire:

  1. Grrrrrrrrrrr !août 28, 2013

    1 - Punir ? Comme c'est cocasse, venant d'un "président" d'une république socialiste, n'ayant même pas les moyens de punir ses propres délinquants !
    2 - quand bien même, si la responsabilité du gouvernement Syrien est avérée, c'est au tribunal pénal international de le juger !

    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):