POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 14 août 2013

Clamart: et un mis en examen PS de plus !

En attendant Trierweiler, le sénateur-maire Philippe Kaltenbach est poursuivi

Le cumulard PS de Clamart est soupçonné de corruption 
dans l'attribution d'un logement social.

Le sénateur-maire des Hauts-de-Seine s'est dit indigné, vendredi. "Je suis stupéfait par cette décision. Toutes les investigations menées ces derniers mois ne me mettent jamais en cause et concluent à l'absence de corruption. Il s'agit d'un complot politique à l'approche des municipales".

Vidéos compromettantes

Une enquête préliminaire avait été ouverte au printemps 2011 à la suite d'un signalement de Philippe Pemezec, un adversaire politique: il est maire UMP du Plessis-Robinson, une commune voisine, et n'apprécie guère Philippe Kaltenbach. 
Un ex-adjoint du mis en examen non plus. Il avait déclaré avoir réalisé deux vidéos sans trucage pour dénoncer "le fait qu'à Clamart on doit voter et être adhérent au PS pour avoir le droit de se loger, ce qui est inadmissible".

Soutien de Aubry à
la primaire PS de 2011
En janvier 2012, l'un de ses anciens adjoints l'avait pris la main dans le sac et avaient mis deux vidéos en ligne. Dans une scène, on voit Philippe Kaltenbach recevoir, dans son bureau, de l'argent liquide de cet ancien collaborateur. Pendant la remise de fonds, le maire et son interlocuteur discutent de ce qui semble être l'attribution d'un logement à un tiers, sans que rien ne permette formellement d'établir un lien entre l'échange d'argent liquide et cette conversation, selon le socialiste. Mais le juge tient néanmoins à en savoir plus.

Niant toute corruption, cet ex-collaborateur de Jean Poperen, un ancien instituteur anarcho-syndicaliste, avait été entendu en février en tant que témoin assisté dans ce dossier. Philippe Kaltenbach affirme qu'il s'agit d'un remboursement de prêt consenti à son ex-adjoint, Mohamed Abdelouahed, qui connaissait des difficultés financières. Ce que conteste l'intéressé, outre que les documents video ont été authentifiés: "Les enquêteurs ont désormais la certitude que la vidéo n'a pas été trafiquée et n'a pas fait l'objet d'un montage à l'issue d'un examen technique", confirme une source proche de l'enquête.

La majorité présidentielle au Sénat risque d'être un peu plus affaiblie.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):