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vendredi 12 juillet 2013

14 Juillet : 51% des Français se passeraient bien de l'entretien présidentiel

C'est simple:éteignons nos radios et télévisions !

Les Français n'ont pas envie de voir encore le président Hollande le 14 juillet.
Pas certain que France 2 et TF 1 fassent de l'audimat dimanche, selon le sondage exclusif BVA pour i-télé et Le Parisien-Aujourd’hui en France. Les Français sont très partagés sur l’apparition télévisée de Francois Hollande à l’occasion du 14 Juillet avec Claire Chazal et Laurent Delahousse. Un manque à gagner qui justifiera un peu plus le retour de la publicité sur France 2 ! 

51% des Français estiment qu’il n’est pas nécessaire que le président parle à chaque fête nationale (contre 48% favorables). 

Céline Bracq de BVA 
tente d'expliquer cette nouvelle preuve de saturation. "Le caractère obligé de cet exercice n’est pas bien perçu. Ça lui donne un côté absurde." 

Les sympathisants de gauche ont davantage le sens du sacrifice (58%). "Nous sommes à un moment où le pays connaît de l’inquiétude et du pessimisme. Il est donc nécessaire que le président parle", assure Claude Bartolone le président de l’Assemblée nationale. 

Redonner du sens. Parler, mais de quoi? 

Les mesures impopulaires écrasent tout.
 Au-delà des efforts de sémantique, "raffermissement" de l'inflation ou "contraction" du pouvoir d'achat, tout le monde se sait berné et traduit: courbe du chômage tendue vers le haut, augmentations des tarifs de l'énergie et des taxes et impôts, inflation à la hausse et pouvoir d'achat à la baisse et rémunération du livret A rognée, etc... Après les velléités de "détermination" du sombre Ayrault, les bobards de Najat ou les aggressions de Désir, inutile de venir chez nous pour nous provoquer.

Pour 48% des Français, le chômage est le dossier prioritaire, mais Hollande n'a jamais travaillé, suivi de la croissance (34%) mais Montebourg s'en est pris aux créateurs d'emploi, et du pouvoir d’achat (24%), mais Moscovici nous saigne. Avec l’aggravation de la crise, "la sensibilité à la question du chômage s’est d’ailleurs accentuée", relève Bracq, qui souligne ainsi par ses commentaires la perte de confiance des Français. 
Lors du dernier Conseil des ministres, Hollande en a de nouveau parlé, pensant obtenir des résultats en mettant la pression sur ses bras cassés du gouvernement. "Tant qu’on n’arrivera pas à inverser la courbe du chômage, nous ne serons de toute façon pas audibles", admet un ministre impuissant. 

Hollande ne pourra pas détourner l'attention sur les questions politiques
Quelle importance: de lui, nous n'attendons aucune sincérité ni cohérence, et surtout aucune solution.   Retour de Sarkozy ou injustices de l'Elysée, avec l'éviction de Delphine Batho mais le maintien de Montebourg à la suite de fautes d'égale gravité ? "François Hollande sait qu’il sera interrogé là-dessus, mais pas besoin d’entretenir des feuilletons préfabriqués", prévient un autre anonyme du gouvernement. Que reste-il qui puisse retenir l'attention des Français?
L’important, en cette fin de session parlementaire, serait de redonner sens et cohérence à l'action gouvernementale. "Une loi chasse l’autre. Du coup, on a un puzzle un peu disparate. Au président de donner la vision d’ensemble", soupire-t-il. 

La fête nationale sera l'occasion de parler de la République. 

"C’est le moment de positiver, de dire, comme cela s’est passé lors de l’intervention militaire au Mali, que la France peut réussir en se rassemblant", explique un éléphant, masqué ou imaginé par le journaliste. 
L’entretien durera environ trente minutes et devrait se dérouler dans les jardins de l’Elysée. 
Pour nous, peu importe ce non-événement: nous aurons mieux à faire pendant ce temps-là!


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