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mardi 12 février 2013

Réseau de travail au noir démantelé en France

Les Bouches-du-Rhône, plaque tournante de la fraude

Dans ce département socialiste vertueux, on travaille plus pour payer moins 

Le réalité dépasse la propagande
Plusieurs sociétés de montage de serres agricoles avait monté un vaste réseau de travail clandestin.
Il a été démantelé et ce n'est pas grâce à Jean-Noël Guérini, son président. Cinq dirigeants d'une société française sont entendus par la Police aux frontières (PAF) de Marseille, a annoncé mardi la préfecture de police des Bouches-du-Rhône.

Plusieurs sociétés immatriculées en Italie ou en Bulgarie employaient illégalement en France de nombreux ouvriers bulgares, macédoniens, bosniaques et serbes.

L'enquête, ouverte à Lyon au mois d'août 2011
Les dégats de l'idéologie
Le 22 janvier, une quarantaine d'enquêteurs de la police de l'air et des frontières (PAF) sont intervenus dans les départements de la Drôme, de la Haute-Savoie, du Maine-et-Loire, des Bouches-du-Rhône et du Tarn-et-Garonne.


L'enquête a permis de remonter jusqu'à une grosse entreprise française soupçonnée d'employer de 50 à 60 personnes, de façon illégale, sans titre de travail, via des "faux sous-traitants" italiens,  a révélé la commissaire Marjorie Ghizoli, directeur zonal adjoint de la PAF Sud-Est.

Ce système de sous-traitance qualifié de "pérenne" par les enquêteurs aurait permis à l'entreprise, leader européen sur son secteur, de "réaliser des marges plus profitables que celles qu'ils auraient pu espérer en respectant le droit du travail français".
Poncif de la gauche bien-pensante

"L'enquête a permis de voir que ces sociétés italiennes ne travaillent que pour cette entreprise française, en toute illégalité. Et surtout, tous les éléments laissent penser que le donneur d'ordre [l'entreprise française] ne pouvait méconnaître la façon dont ces sociétés italiennes travaillaient.

"L'enquête, poursuivie sur commission rogatoire par les policiers des Brigades mobiles de recherche zonale de Lyon et Marseille, (a mis) en évidence de nombreuses infractions au droit du travail: dissimulation d'activité et de salariés, prêt illicite de main d'oeuvre (...), etc.", explique la préfecture dans un communiqué.

Les dirigeants du groupe français, dont le nom n'a pas été révélé, mais qui est "très connu", selon la police, ont été entendus par la police, puis laissés libres à l'issue de leur garde à vue. Il s'agit du groupe Richel, implanté à Eygalières (source La Provence en date du 13 février).

"Les investigations démontrent également que, dans le cadre d'une fausse sous-traitance manifestement bien organisée, toutes ces sociétés italiennes de montage dirigées par des ressortissants de l'ex-Yougoslavie ont pour donneur d'ordre un seul et unique client : un groupe français implanté dans la région de Tarascon, leader européen de la fabrication de serres et d'équipements horticoles", précise-t-on de même source.


Quatre dirigeants des sociétés italiennes de sous-traitants ont eux été mis en examen par un magistrat de Tarascon (Bouches-du-Rhône), désormais en charge du dossier.

"Ce fut une enquête longue et complexe, avec des montages financiers et légaux compliqués", conclut la commissaire Ghizoli. "Mais au final, le but paraît simple: casser les prix".

Autres fraudes célèbres dans les Bouches-du-Rhône
Lien PaSiDupes - Fraude: délivrance de faux certificats médicaux pour des sans-papiers
Lien PaSiDupes - " Le 'collectif' mafieux des frères Guérini de Marseille"

2 commentaires:

  1. Non, ce n'est pas MVS, il s'agit du Groupe RICHEL à Eygalières. Voir article de LA PROVENCE.Com : http://www.laprovence.com/article/actualites/le-groupe-richel-serres-de-france-soupconne-de-travail-dissimule-1


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    1. OK, nous rectifions notre hypothèse à partir de votre référence: merci !

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