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mercredi 6 février 2013

Mali, la guerre "propre" de Hollande

Une guerre sans images de morts ni dégâts collatéraux ?

Près d'un mois après le début de l'intervention militaire française, la guerre au Mali apparaît comme un conflit "sans morts" faute d'images, tant les mesures sont strictes côté français avec un bilan vague de "plusieurs centaines" de tués chez les islamistes, et une opacité sur des dégâts collatéraux.


VOIR et ENTENDRE un compte-rendu d'Euronews à la mi-janvier:





Les commentaires politiques sont alors très détachés, voire cyniques, à la limite de la comédie musicale, "Dieu, que la guerre est belle ! "  

VOIR et ENTENDRE l'échange  entre Eric Zemmour et Nicolas Domenach sur le sujet de l'intervention militaire de Hollande, "renard du désert", et du bénéfice qu'il cherche à en tirer, en janvier 2013:


Pour la première fois depuis le 11 janvier, le ministre de la Défense a évoqué  "plusieurs centaines officiellement, mardi soir, un nombre significatif" de combattants islamistes tués. Mais pas de bilan précis. Pas question de se lancer dans un "décompte macabre", insiste-t-on au ministère de la Défense.

Ces islamistes tués l'ont été lors "des frappes aériennes" françaises sur des pick-ups transportant des hommes ou du matériel de guerre et durant "des combats directs et frontaux à Konna et Gao", a-t-on ajouté.

Les risques sont énormes
Dès les premières heures de l'opération, un pilote français est tué le 11 janvier aux commandes de son hélicoptère alors qu'il lance l'assaut contre les colonnes jihadistes dans le centre du Mali.
Mais depuis, l'armée française n'a officiellement déploré que "deux ou trois blessés sans gravité". Ce qu'a confirmé Le Drian mardi soir.

Première explication : les soldats français n'ont jusqu'à présent été que très rarement au contact des combattants islamistes.
"Des précautions extrêmes sont prises pour que les hommes soient exposés le moins possible. On n'évite pas le combat, mais on a des méthodes d'action à distance qui évitent finalement le contact direct", analyse Pascal Le Pautremat, spécialiste des questions de défense.

Des méthodes au premier rang desquelles les frappes aériennes massives des avions de chasse Rafale et Mirage 2000, qui ont permis d'affaiblir les islamistes et de détruire leurs infrastructures.
Mais conscients qu'ils n'ont pas intérêt à rechercher l'affrontement, les jihadistes ont préféré se replier vers le nord-est du Mali.

Les Forces spéciales - sur lesquelles la défense refuse de communiquer - sont également en première ligne. Dotées d'une puissance de feu considérable, elles opèrent le plus souvent de nuit avec un maximum d'efficacité.

Eviter au maximum les pertes sur le terrain est impératif pour conserver le soutien de l'opinion, souvent chancelante dès que la situation se complique.
"On a tendance à oublier que quand il y a une guerre, il y a toujours des blessés et des morts, souligne Pascal Le Pautremat. Même si la cause est noble et les résultats tangibles, dès qu'il y a quelques morts et blessés, beaucoup de gens disent : Mais, qu'est-ce qu'on est allé faire là-bas ?"
VOIR et ENTENDRE Le Drian répondre aux questions de la consensuelle Ruth Elkrief :


"Mali: où sont les morts ?"

Telle est la question des internautes vigilants sur le site du quotidien Les Echos, puisque la presse officielle (Libération et le Nouvel Observateur ou France Inter et France 2) autocensure sans rejimber.

Ni évaluations précises, côté Défense, ni d'images non plus des jihadistes tués.
Les media ne peuvent faire leur métier, mais obtempèrent. 
"Nous ne voulions pas qu'il y ait une sorte de comptabilité des tués", se justifie un haut responsable anonyme du ministère de la Défense, sans toutefois cacher la volonté des Français d'éliminer un maximum de combattants et de casser l'infrastructure des groupes islamistes jusque dans leurs fiefs du nord-est.

Sur le terrain, les barrages de l'armée malienne limitent l'accès des journalistes aux zones de conflit et quasiment aucune image de cadavres de jihadistes n'a été diffusée depuis le début du l'opération.

Très inquiet des risques de représailles à l'encontre des populations civiles, l'état-major français a par ailleurs donné des consignes strictes à ses troupes pour qu'elles s'opposent à toute exaction de la part des soldats maliens dans les zones dont ont été chassés les islamistes.
Et portant, les organisations comme Human Rights Watch (HRW) ont affirmé mi-janvier que des civils ont été tués lors des combats à Konna (centre) et l'ONU a évoqué "de graves violations des droits de l'homme". Mais là encore, quasiment aucune image n'est venue confirmer ces accusations.

1 commentaire:

  1. Cela s'appelle de la désinformation digne des pays sous régimes socialistes ou totalitaires............cela ne nous regarde pas.........dormez bien petit peuple papa hollande veille sur vous..........pas de morts, pas de bléssés ou très légers, pas de maliens, pas de terroristes.........alors oui qu'ils rentrent vite à la maison.

    la seule chose dont nous abreuve la télé au moment de manger, ce sont des "terroristes" qui coupent des mains ou des pieds...............bon appetit.

    Bobosse se fout de nous et fait le cow boy avec Angela............enfin il le croit ou nous le fait croire....quoique les c.ns ça osent tout c'est même .................

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