POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

lundi 10 décembre 2012

Trierweiler s'ingère sans aucune légitimité dans la vie politique

Valérie Trierweiler, comme sa rivale Royal, aimerait vivre de ses dommages et intérêts

La liberté d'expression traînée en justice

La presse est-elle encore libre ?
Les auteurs de "La Frondeuse", une biographie de Valérie Trierweiler sortie le 11 octobre 2012 et dont l'Express a publié des extraits, seront jugés dès le lundi au Tribunal de Grande Instance de Paris pour "diffamation et atteinte à la vie privée" de la compagne de François Hollande. 
Dans certains cas de faveur, la justice n'est pas encombrée et les magistrats "indépendants" ne font plus traîner.

Valérie Trierweiler réclame 80.000 euros de  et 5.000 euros de frais de justice aux auteurs, Christophe Jakubyszyn, en charge du service politique de TF1-LCI, et Alix Bouilhaguet, grand reporter au service politique de France 2, et à leur éditeur Yves Derai (Editions du Moment).

Devant la 17e chambre civile, cette fois, elle demande également 70.000 euros de dommages et intérêts au magazine Point de Vue, qui avait publié début octobre un entretien avec les auteurs de la biographie.
Son avocate, Me Frédérique Giffard, avait dénoncé à la parution du livre "le caractère des propos sous forme d'affirmations des auteurs, adossés à des rumeurs, selon elle, non avérées et malveillantes visant à salir sa personne et ses proches".


Les auteurs y révèlent 
une relation intime qu'auraient eu Mme Trierweiler et le président UMP du Conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian.
"Le fait de prêter une relation intime, dont il est expliqué qu'elle serait ancienne de plus de dix ans, ne saurait sérieusement être considéré comme un élément d'information légitime du public", prétend l'avocate de Valérie Trierweiler dans l'assignation.

Me Frédérique Giffard reproche également au livre de "s'immiscer dans le secret de sa vie familiale passée et de sa relation avec ses enfants" .
"Les journalistes ont-ils ou non le droit de s'intéresser à la vie familiale du couple présidentiel lorsque celle-ci peut avoir un lien avec la vie publique ?", répond l'avocat des auteurs, Me Olivier Pardo,défendant "l'enquête particulièrement sérieuse" des auteurs.
Marie-Ségolène Royal assure à ce propos que l'entourage du président est sous l'influence de Valérie Trierweiler qui auraient poussé le président à faire demi-tour à la vue de la mère de ses enfants à l'ONU en octobre dernier. 
Lien PaSiDupes - Royal Charentes-Poitou se plaint de l'usurpatrice élyséenne à HollandeL'amère Royal se plaint de "pressions" de V. Trierweiler sur le président Hollande "

Soulignant la contradiction, "Mme Trierweiler travaille pour Paris Match, qui s'est fait la spécialité depuis de très longues années de toujours exposer la vie familiale du couple présidentiel", a fait valoir Me Olivier Pardo. Parfois avec le consentement des intéressés, quand ce n'est pas à leur demande
"A un moment on risque d'aborder le statut de la Première Dame, qui se présente dans l'assignation comme une personnalité parapublique, terme ne correspondant à rien sur le plan juridique", souligne pour sa part Yves Derai. "Cela démontre l'ambiguïté de la fonction".

VOIR et ENTENDRE les auteurs s'expliquer en octobre sur le plateau de BFM TV:

Pour Bernard Debré (UMP), Valérie Trierweiler "n'est que la maîtresse du président"


Le mercredi 5 décembre sur son blog, le député UMP de Paris a publié un billet sans concessions contre la "deuxième" concubine de François Hollande. 


C'était à la suite de l'annonce de l'intention de celle qui est toujours à la fois journaliste à Paris Match et concubine présidentielle d'être témoin d'un mariage homosexuel. Une initiative qui n'est pas franchement du goût de Bernard Debré :

Madame Trierweiler, première dame autoproclamée, qui n’est que la maîtresse du président de la République, a récidivé récemment, après son tweet ravageur, puisqu’elle a annoncé qu’elle serait quasiment la première témoin du mariage homosexuel."Et de poursuivre : "De quoi se mêle-t-elle ? A quel titre a-t-elle parlé ? Quand on est dans sa position, après les bourdes qu’elle a déjà faites, il aurait été préférable qu’elle se taise. Elle peut soit faire de la politique, mais ne plus être journaliste et définir sa position à l’Elysée. Elle peut aussi, ce qui serait mieux, se taire et ne plus faire ni politique, ni journalisme."


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