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mardi 18 décembre 2012

Le nouveau site de l'Elysée fait une place à la concubine

Trierweiler creuse son trou à l'Elysée

L'urgence de Hollande, un site Internet de l'Elysée rénové



La Marie-Antoinette de Hollande 
possède son "Hameau" numérique

Cadeau de Noël présidentiel

Une nouvelle version a été inaugurée, 
dans la nuit de lundi à mardi, sept mois après l'élection. La navigation et l'architecture ont été repensées, dans le but d'en faire "un média d'information en continu" sur la présidence de la République, explique Claudine Ripert-Landler, conseillère communication du président.  


Le culte de la personnalité s'organise

Réalisé avec un budget de 50.000 euros, le site est axé sur une frise chronologique qui affiche l'agenda de la présidence, la page d'accueil montrant  une succession des dernières actualités de François Hollande. Au programme : déjeuners et déplacements ! 
En parallèle, le site proposera de nouveaux contenus multimédia, notamment des live-tweets et des diffusions en streaming des discours du président François Hollande.

Propagande dont les Français sont la cible

La Voix du président
Ici, un extrait du roman-photos de S. Ruet, 
légendés par… Valérie Trierweiler : 
François Hollande Président 
Ce nouveau site plein de bisous et de propagande doit permettre au président un rapprochement des Français au moyen d'une communication plus directe avec eux. Le nouveau site "marque un moment important dans la volonté de François Hollande de faire œuvre de pédagogie", souligne Claudine Ripert-Landler dans Le Figaro. Personne n'est encore obligé de s'y connecter et c'est une chance, fût-elle "transitoire".

Celle aussi de la concubine
L'intruse a aussi droit à sa page. 
Elle y présente ...sa biographie au peuple et y narre ses actions humanitaires, aux frais de la princesse ! 
Plus besoin de tweeter ! 
Cette page avait disparu en juin pour "se concentrer sur les informations essentielles", selon l'exécutif, admettant ainsi le côté totalement subalterne  de cette infiltration aussi bien intempestive qu'illégitime.

La cellule web de l'Elysée ne prétend que cette nouvelle version était indispensable, mais insiste sur le fait discutable que ce site "de technologie française" représenterait un faible coût, ce qui est effectivement totalement crédible en période de crise et de restrictions budgétaires. "Nous avons dû composer avec un budget serré", clame à Europe 1 Romain Pigenel, co-responsable de la cellule web. Les développements externes auraient représentés 50.000 euros, notamment pour le design et l'accessibilité, qui n'auraient assurément pas pu trouver un meilleur placement "humanitaire".

Effet d'annonce
Mais pour l'instant, le côté drolatique de ce scandale, c'est que ces "ferrets" payés par le peuple à la souveraine de l'Elysée, cet indispensable "outil pédagogique" n'était toujours pas référencé  mardi matin lorsqu'on saisissait  "élysée" dans Google. 

Le moteur de recherche commettrait-il un crime de lèse-majesté ?

Qui s'en plaindra ?

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