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jeudi 8 novembre 2012

Sapin tient tête aux franco-sceptiques du FMI et de Bruxelles

La méthode Coué et les déclarations volontaristes du gouvernement ne marchent pas

Le ministre du Travail a contesté ce jeudi matin les prévisions de croissance pour la France émises par Bruxelles, après celles du FMI 

Ces prévisions -bien inférieures à celles du gouvernement-  ne prennent pas en compte les effets du "pacte " de compétitivité, argumente Michel Sapin sur France Info. Alors que Président Hollande promettait la concertation et tandis que son Premier ministre fantoche préconise le "pacte de confiance" comme 'éléments de langage', les syndicats expriment leur défiance et la CGT mobilise le 14 novembre. 


Michel Sapin: "Oui" les prévisions de croissance... par FranceInfo

Michel Sapin: "Oui" les prévisions de croissance sont tenables
FranceInfo - Alors que le gouvernement a construit tout son budget sur une perspective de 0,8% de croissance en 2013, Bruxelles a jugé mercredi qu'elle ne serait que de 0,4%. Mais pour Michel Sapin, "la Commission n'a pas intégré les effets escomptés du pacte de compétitivité qui doit permettre de créer de la croissance, de l'investissement, de l'emploi. Donc nous prenons des décisions et compte tenu de ces décisions, la croissance, l'année prochaine, peut parfaitement atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés."

Et il insiste: "La période Jospin a été la création d'un million d'emplois. [En période de croissance internationale, à  la vérité]  La période Sarkozy a été la création d'un million de chômeurs. [En période de crise, dès 2008, si ce détail a échappé à l'honorable Sapin] Des politiques différentes peuvent avoir des conséquences différentes."

Le ministre du travail est également revenu sur le nouveau camouflet infligé par le Sénat au gouvernement en rejetant la loi de programmation budgétaire. "Nous avons un Sénat qui a une majorité instable. On pourrait presque dire qu'il n'a pas de majorité automatique. Et ce qui compte aussi c'est qu'il y a une très forte majorité à l'Assemblée nationale pour adopter les textes.

"Il n'empêche, nous devons à l'Assemblée nationale comme au Sénat en tant que membres du gouvernement persuader, persuader et persuader toujours. Et puis si il y a la conjonction des contraires, on en fait son affaire à l'Assemblée," a affirmé Michel Sapin.

En ce qui concerne les nouveaux taux de TVA qui entreront en application le 1er janvier 2014, le ministre du Travail a parlé de "souplesse dans l'appréciation". Mais sans remettre en cause l'architecture globale car "notre plan est financé. Il n'y a pas une goutte de d'endettement supplémentaire".

Enfin sur la baisse critiquée par Que Choisir de la taxation des barres chocolatées, il a "compris" les enfants, même "s'il n'aime pas ça" ! "Je ne mange pas de barres chocolatées."

Ni le FMI, ni Bruxelles ne fait confiance en Hollande et Ayrault Comme le FMI, la commission européenne 

Elle estime que la croissance française ne dépassera pas 0,4% du PIB l'an prochain. C'est moitié moins que l'hypothèse retenue par l'équipe Hollande pour bâtir son budget 2013. Or, moins de croissance, cela veut dire moins d'activité, donc moins de consommation et au final moins de rentrées fiscales. Si la commission voit juste, cela veut dire que la France devra trouver 4 milliards d'euros supplémentaires pour ramener son déficit public à 3% en 2013, alors que les premières mesures de taxation du pseudo "pacte de confiance" prendront effet en 2014.

Nicolas Bouzou a trouvé la parade

Incitée par cet économiste de centre droit, maître de conférence  
à Paris II-Assas (droit des affaires et de management) et directeur-fondateur d'Asterès,  la "gauche sociale" au pouvoir pourrait s'en prendre encore davantage à la ...Santé, avec par exemple l’instauration d’une " taxe nutritionnelle " !

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