POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

jeudi 1 novembre 2012

Retour sous conditions à la retraite à 60 ans aujourd'hui

Avec le risque d'augmentation du travail au noir


Le décret relatif au départ anticipé, au titre des carrières longues, est paru le 3 juillet 2012 (décret n°2012-847 du 2/07/2012).


Encore une promesse coûteuse de Hollande

La retraite anticipée à 60 ans, réforme phare du quinquennat de François Hollande, entre en vigueur dès ce jeudi 1er novembre. Seuls les assurés justifiant de la durée d'assurance cotisée requise pour leur génération, et ayant commencé à travailler avant 20 ans, sont concernés, contre 18 ans auparavant.

De nouvelles règles de calculs
Pour être éligible au départ anticipé en retraite, le décret paru le 2 juillet dernier requiert, en plus d'avoir commencé à travailler tôt, une durée de cotisation suffisante, soit au moins 41 ans et un trimestre pour les générations 1953 et 1954, et 41 ans et demi pour ceux nés en 1955 et 1956. 
Désormais, les accidents et interruptions de carrières seront pris en compte. Pour les victimes d'une perte d'emploi au cours de leur vie professionnelle, deux trimestres chômés seront pris en compte dans le calcul du nombre d'annuités. De même, pour les mères de famille, deux trimestres de congé maternité, s'ajoutant aux quatre trimestres pouvant être validés au titre des arrêts maladie, seront désormais intégrés dans le calcul.



Un Retour à 60 ans entièrement financé, assure le gouvernement

La mesure devrait concerner un peu plus de 110.000 personnes chaque année

Lors de la présentation du dispositif, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait estimé le coût de la mesure à 1,1 milliard d'euros en 2013 et 3 milliards en 2017, pour les régimes généraux. Depuis, son coût aurait été revu en baisse. Dans tous les cas, la dépense serait intégralement financée par une augmentation des cotisations sociales 'retraite', qui s'établira pour la première année à 0,1 point pour les salariés et 0,1 point pour les employeurs.

Les jeunes bénéficiaires pourront occuper leur temps à arrondir leurs fins de mois au "black"
On n'avait pas encore assez de parasites ?

Le pouvoir socialiste encourage ainsi le travail non déclaré qui pénalise le marché de l'emploi, sans rapporter aux caisses de l'Etat, ni contribuer à l'aide sociale aux plus défavorisés.

Le jeune retraité constituera désormais un gisement de main d’oeuvre bon marché. 
Sa rémunération le valorisera et deviendra une forme de reconnaissance nécessaire pour l’aider à ne pas perdre confiance en lui, mais le complément de revenus dans cette filière parallèle et souterraine ne sera pas déclaré et donc déloyal envers les jeunes que le candidat F. Hollande promettait d'aider. 
Pour les uns, le travail dissimulé permet de joindre les deux bouts ou simplement de mettre un peu de beurre dans les épinards. Pour les autres, c'est du pain noir.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):