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lundi 24 septembre 2012

Traité budgétaire européen: Hollande, pieds et mains liés aux altermondialistes

Le refus des Verts de voter le traité budgétaire européen, un coin dans la politique du président

Hollande se soumet aux fantaisies des écologistes radicaux

Les écologistes français refusent la confiance au gouvernement auquel ils appartiennent !
Ils ont répondu non en votant, samedi 22 septembre, à 70 % contre le traité budgétaire européen lors du conseil fédéral d'Europe Ecologie - Les Verts (EELV). La question concerne pourtant l'axe fondamental de la politique de François Hollande. Le chef de l'Etat a décidé de respecter les engagements européens pris par Nicolas Sarkozy qu'il avait promis de combattre s'il l'emportait; Il accepte finalement de faire redescendre les déficits publics sous la barre des 3 % du PIB, au prix d'un tour de vis fiscal sans précédent et cela sans que les ministres de sa gauche au gouvernement ne toussent: Arnaud Montebourg et Benoît Hamon sont devenus étrangement dociles et silencieux. Opposés au traité, ils devraient logiquement démissionner, mais ils se cramponnent à leur maroquin.


Surtout, Hollande a fait un test de son quinquennat du sauvetage de l'euro

Le non des écologistes est incompatible avec cette politique. Jean-Marc Ayrault a bien résumé l'attitude des partisans du non : "La conséquence logique de leur démarche, c'est la sortie de l'euro", a déclaré le premier ministre. Mais ils se maintiennent et Ayrault courbe l'échine.

Les écologistes arguent que le sujet du traité budgétaire européen ne figure pas dans le contrat de gouvernement signé avec les socialistes. Ils rappellent de surcroît que seul Hollande a varié, soulignant que le candidat Hollande avait promis de le renégocier. 
Et en effet le texte n'a pas été retouché, mais le président français dit avoir obtenu des compensations, comme l'union bancaire. Il se prévaut du changement de contexte avec la décision de la BCE de sauver l'euro et le feu vert de la Cour constitutionnelle allemande aux mécanismes européens de solidarité. 


Ayrault se refuse d'imposer son autorité 

Il fait appel au sens des responsabilité de ses "libertaires" du gouvernement, tels que le sénateur J.V. Placé les a définis... Et c'est bien là le problème : les écologistes demandent à être traités en partenaire de coalition, ils se comportent en groupuscule irresponsable. Incapables d'avoir une éthique de responsabilité et incohérents, puisqu'ils comptent soutenir le budget 2013. Que reste-il par conséquent des grandes promesses de "cohérence" ?

Amorce de retour à la IVe République
Cette attitude est d'autant plus inacceptable que le Parti socialiste ne cesse de compenser les handicaps de la Ve République en traitant les écologistes comme si la France se trouvait en démocratie parlementaire : le Premier secrétaire, la Ch'tite Martine Brochen-Aubry, leur a réservé soixante circonscriptions, a négocié un contrat de gouvernement avec Denis Baupin, et Hollande leur a attribué deux portefeuilles de ministre et il leur fait des concessions substantielles en renonçant à toute recherche sur le gaz de schiste. 

Le capitaine de pédalo se fait ballader 
Les Verts formulent des exigences comme s'ils étaient une force de progrès soutenue par 10 % des électeurs. Ils ne réalisent de tels scores que lorsqu'ils sont emmenés par le Verts pro-européen Daniel Cohn-Bendit qui a la sympathie du PS. On l'a vu avec le score d'Eva Joly à la présidentielle : ils retombent à 2 % lorsque leurs tendances dogmatiques reprennent le dessus.

Les écologistes assurent que leur attitude ne portera pas à conséquence, à l'instar de Cécile Duflot, qui a séché la réunion du mouvement ce samedi mais vantait, dans la soirée, sur Twitter et photo à l'appui, sa méthode "antistress" : cuisiner un chili con carne.

Les communistes avaient quitté le gouvernement en 1984, après le virage de la rigueur. 
Au nom de la cohérence de son action et du respect des électeurs, c'est à François Hollande d'en tirer toutes les conséquences de l'autonomie d'EELV: il doit mettre fin aux fonctions des deux ministres d'EELV, Cécile Duflot et Pascal Canfin. Ils ne reviendraient un jour peut-être que si leur formation se transformait en parti de gouvernement. 

Deux postes qui trouveraient preneurs parmi les socialistes restés sur le bord du chemin.

1 commentaire:

  1. De mieux en mieux : ceux qui n'avaient pas de voix ( ou presque ) lors des élections et qui ne représente rien ou quasiment, ceux-là font la loi ? et Patapouf reste coi.

    Le bon peuple qui paye et paye et casque et casquera compte :
    " pour du beurre " sauf en ce qui concerne son porte-monnaie.

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