POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

vendredi 17 août 2012

La Finlande envisage l'éclatement de la zone euro

Un éclatement pourrait-il permettre à l'UE de mieux fonctionner ?



La Finlande a jeté un nouveau pavé dans la marre européenne 
Lors d'un entretien avec Errki Tuomioja publié vendredi dans le Daily Telegraph, le ministre des Affaires étrangères social démocrate a estimé que les dirigeants européens doivent se préparer à la possibilité d'un éclatement de la zone euro, comme le fait déjà la Finlande.


"Un éclatement (...) pourrait permettre à l'UE de mieux fonctionner"

Erkki Tuomioja a tempéré ses propos en affirmant que personne en Finlande ne souhaitait qu'un tel scénario ne se réalise, "pas même le parti des Vrais Finlandais", ce parti nationaliste et eurosceptique, troisième force politique du pays. Pour le ministre, "il y a un consensus sur le fait qu'un éclatement de la zone euro coûterait plus cher que de continuer à gérer la crise", mais il reste ambigu quant à ses véritables intentions pour l'avenir de la monnaie unique : "un éclatement ne signifierait pas la fin de l'Union européenne, cela pourrait au contraire permettre à l'UE de mieux fonctionner." 

La Finlande emboîte ainsi le pas à l'Autriche, qui réclamait jeudi "un moyen d'éjecter un pays de la zone euro."

Marquée par la crise financière qu'elle a traversée dans les années quatre-vingt-dix et les efforts qu'elle a dû consentir pour s'en sortir, la Finlande défend une "ligne dure" dans le règlement de la crise de la zone euro. Depuis le début de la crise, le pays milite pour une responsabilisation des pays en difficultés et s'oppose à toute mise en commun des dettes via des eurobonds ou le rachat de titres souverains par la Banque centrale européenne. "Plutôt sortir de l'euro que de payer les dettes des autres," avait même prévenu Jutta Urpilainen, la ministre des Finances.


Une réponse à Angela Merkel?

Erkki Tuomioja a-t-il ainsi voulu marquer sa solidarité avec Angela Merkel? 
En visite jeudi chez son homologue canadien Stephen Harper, la chancelière a apporté tout son soutien à Mario Draghi qui avait tenté de préserver la zone euro de tensions excessives sur les marchés en promettant début août de faire "tout ce qui est nécessaire" pour sauver l'euro, allant jusqu'à évoquer des actions non-conventionelles de la BCE à la rentrée pour les pays qui souhaiteraient activer le FESF. 
Une volonté qu'Angela Merkel a jugé "tout à fait conforme" à la ligne suivie par les leaders européens depuis longtemps et avant l'arrivée de F.Hollande aux affaires. Mais comme à son habitude, la chancelière allemande s'est bien gardée d'évoquer clairement les mesures qui seront prises pour sauver la monnaie unique.

Elle a préféré mettre l'accent sur le "partage des responsabilités politiques" et sur la nécessité d'accorder à la Commission européenne un droit de regard sur les budgets nationaux. Terrains sur lesquels Erkki Tuomioja et Angela Merkel devraient pourtant s'accorder.

Dix Etats membres – Italie,Autriche, Lituanie, Lettonie, IrlandeDanemarkRoumanie, Slovénie, Portugal et Grèce – ont déjà ratifié le pacte budgétaire.

Alors que 52% des Français pour un référendum sur le Traité budgétaire, le Conseil constitutionnel français a décidé, jeudi 9 août 2012, que l’adoption par la France du " Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance de l’Union économique et monétaire " ne nécessite pas de réforme de la Constitution, et donc de référendum. Le simple rappel de l’intitulé de ce TSCG, traité élaboré de concert par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, montre l’enjeu historique de cette décision, plus politicienne que juridique. Face à la crise qui la mine, l’Europe nécessite un débat public. Et la concertation annoncée par François Hollande exclut le référendum populaire.




3 commentaires:

  1. On nous enfume de plus en plus
    et pendant ce temps-là on

    construit des mosquées

    et on veut démolir en France, à Paris des églises

    "Église Sainte Rita " est en grand danger,

    on veut y mettre des logements à la place,

    il y avait de la place là où on a mis des mosquées dont on n'a nul besoin, elles ne font pas partie de notre patrimoine, de notre histoire.

    De plus en plus navrant et insupportable.

    RépondreSupprimer
  2. NON à la charia en France !

    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/un-investissement-francais-certifie-islamique-et-destine-au-beurgeois_325609.html

    RépondreSupprimer
  3. Voilà comment on nous voit maintenant de " l'extérieur "

    Ce gouvernement va nous rendre de plus en plus impitoyables et indifférents, pour tout ce qui ne nous concernent pas directement en tant que citoyens français, le racisme n'est pas forcément le rejet de l'autre, on peut rejeter plein d'autres choses.

    Une citation trouvée sur le web et qui est claire et sans détour :

    La justice sans amour nous rend durs.
    La foi sans amour nous rend fanatiques.
    Le pouvoir sans amour nous rend brutaux.
    Le sens du devoir sans amour nous rend grincheux.
    L'ordre sans amour nous rend maniaques.

    Il me semble que nous sommes entrés grâce à Patapouf et sa cour de ministres, dans cette ère nouvelle, où le "je" est roi.

    Un autre exemple : ( extrait Le Figaro)
    "........
    Certes, Claude Bartolone, nouveau président de l'Assemblée nationale, a baissé son indemnité de 30 %. Mais, le 11 juillet, les parlementaires, tous bords confondus, ont repoussé l'amendement déposé par leur collègue du Nouveau Centre Charles de Courson, visant à rendre vérifiable par l'administration fiscale une partie de leur salaire nommée IRFM (indemnité représentative des frais de mandat), d'un montant brut de 6 412 euros mensuels. Ce qui signifie que les députés ont tranquillement violé le principe constitutionnel d'égalité devant l'impôt, puisque cette somme ne sera soumise à aucun contrôle. Dans un tout autre registre, l'hebdomadaire Le Point a noté que la ministre de l'égalité des territoires, Cécile Duflot, n'avait, semble-t-il, pas oublié ses amis écologistes lors de la traditionnelle remise de décorations du 14-Juillet."

    ÉDIFIANT


    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):